Je republie ce texte, un peu modifié, qui me semble toujours utile.
Quand on est une femme/fille, très vite on t’explique comment les choses vont se passer.
Si tu sors tard/avec ces mecs/en boite, il va t’arriver "quelque chose". (et tu l’auras un peu cherché puisqu’on t’avait prévenu).
Ce quelque chose est assez simple ; un inconnu va violemment t’écarter les cuisses et te rentrer son pénis dans le vagin. Et toi tu grandis avec cela. Tu grandis avec l’idée que tu vas être violée.
C’est compliqué de faire comprendre cela. On va m’expliquer qu’il faut prévenir les filles ; on ne peut les laisser dans l’ignorance. Mais comment donc. Tout le monde a parfaitement intériorisé, admis, trouve normal que les femmes risquent d’être violées. C’est comme cela faisons avec. Et si cela t’arrive c’est pas faute d’avoir prévenu. c'est ce que l'on appelle la culture du viol. Il serait extrêmement complexe qu'on réalise collectivement que le plus grand risque couru par les femmes en matière de viol est avec une connaissance à leur domicile ou chez le violeur. Personne n'a envie d'expliquer aux femmes qu'elles doivent se méfier avant tout de ceux qu'elles connaissent. Les femmes de plus de 40 ans qui ont eu un premier rapport forcé après 18 ans déclarent dans 35% des cas que l’auteur de l’agression était un conjoint ou un partenaire; celles qui ont connu un épisode de violence sexuelle avant 18 ans incriminent principalement leur père, beau-père ou une personne de la famille (27% des cas), voire des personnes connues d’elles (31%) (Contexte de la sexualité en France (CSF) de 2006 ). Alors on fait planer le mythe du violeur inconnu de la rue.
Dans l’espace public, un homme a beaucoup plus de risques d’être tué qu’une femme ; pourtant on ne va jamais lui souligner que s’il sort de chez lui, il risque de finir avec un couteau planté dans la plèvre. Ainsi en 2011, 360 000 hommes ont été victimes de violences physiques hors ménage (300 000 femmes), 80 000 hommes ont été victimes de violences sexuelles hors ménage (210 000 femmes). Je n'ai pas trouvé de source pour la France mais vous avez ici le nombre de victimes d'homicide selon le sexe au Canada. Pourtant on n'éduque pas les garçons à avoir peur dans l'espace public et qu'ils courent des risques réels ; ce risque fait partie de leur vie et doit être assumé.
Imaginez Messieurs que vous preniez un métro bondé et que vous ne sachiez pas si un mec ne va pas vous coller sa bite contre la cuisse.
Que vous passiez devant un lieu rempli d’hommes et que vous ne sachiez pas si on ne va pas vous aborder (mais on nous a vendu que c’est flatteur).
Le pire est que les femmes ont intériorisé cela. Certaines vont faire un détour de 300 mètres pour éviter un magasin dont le patron se fend de remarques salaces. Certaines vont participer aux blagues de cul, qui se jouent contre elles, en espérant que cela améliorera les choses. Certaines adoptent des stratégies dans le métro – je me colle contre la porte et je mets mon sac devant – pour éviter les agressions sexuelles (oui une main au cul n’est pas un impondérable mais une agression). Combien de femmes me lisent en pensant que j’exagère alors que cela leur est arrivé à toutes ?
On vit dans un état de tension, plus ou moins intégré, plus ou moins géré.
Vous vous imaginez qu’une femme vous raccompagne chez vous parce qu’ "il pourrait arriver des choses". Vous imaginez en France en 2013 ne pas avoir la liberté de ses mouvements parce qu’on te fait planer le risque du viol ?
Risque qui existe mais qui existe autant avec des proches qu’avec des inconnus.
Risque qui existe mais qui ne doit pas, jamais, empêcher une femme de faire ce qu’elle veut.
Vous imaginez ce que c’est de faire grandir des générations de femmes avec la peur ? Avec la culpabilité ? C’est ce qu’on fait. Mais pour leur bien. Toujours pour leur bien.
Je rappelle que cela n'est pas parce qu'on ne connait pas cette peur qu'elle n'existe pas. Si vous ne la vivez pas en tant que femme, tant mieux pour vous. Rappelez vous seulement toutes les fois où on vous a dit de ne pas vous habiller ainsi, de ne pas sortir à cette heure, de ne pas faire telle activité. Que vous n'ayez pas cédé à ces injonctions, tant mieux ! Mais elles n'avaient pas à être dites à partir du moment où l'on n'explique pas aux hommes les dangers qu'ils courent.
Ce n'est pas nous qui nous construisons en victimes c'est nous tous, femmes comme hommes à répéter aux femmes de "faire attention" qui les construisons comme telles. (merci tanxx pour l'expression).
La liberté de mouvements des hommes n'est pas bridée malgré les risques d'agression. On ferait rire tout le monde si une femme proposait à un homme de le raccompagner chez lui. Et pourquoi pas ?
On me rétorquera qu'il faut bien prévenir les femmes. Ok. prévenons les que seulement 17% des viols sont le fait d'inconnus et qu'elles courent moins de risque à sortir dans la rue que rester chez elles avec une connaissance ou aller chez lui.
Tant qu'on continuera à alimenter des stéréotypes sur le viol (commis par un inconnu la nuit) à faire peser sur les victimes la responsabilité de leur agression (tu es sortie, tu étais habillée trop sexy, tu as bu, tu as flirté) sans demander une seule seconde aux hommes de réfléchir sur leurs propres comportements alors tout ce qui pourra être entrepris contre le viol restera lettre morte.
EDIT : l'article ne traite pas des peurs réelles, rationnelles de gens et des risques réels mais des fantasmes dans lesquels on entretient les femmes. Nous avons statistiquement plus de risques d'être violée chez nous par une connaissance que dans la rue ou dans une boite de nuit.
stats donc :
Lieu de l'agression
Domicile de la victime ou de l'agresseur : 67,7 %
Rue : 3,7 %
Bois, bord de route : 2,2 %
Transport en commun : 1,5 %
Parking : 0,6 %
Institution scolaire ou parascolaire : 3,3 %
Les agressions sexuelles sont commises le jour dans 45,7 % des cas, l
311 réponses sur “Tu seras violée ma fille”
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Merci pour ce billet! Vous/tu avez mis les mots sur le poids que je ressentais. Inconsciemment, je savais que c'était cette peur.. Mais de le voir écrit, ça me soulage. Merci beaucoup
Bonjour 🙂
Ce texte est très utile, et même nécessaire. Mon histoire personnelle a fait que j'ai été sensible très tôt au fait que les agressions sexuelles peuvent avoir lieu dans la sécurité de son propre domicile. Quand on rajoute à ça la peur du monde extérieur qu'on inculque aux femmes, je peux dire que j'ai eu peur des hommes pendant assez longtemps. On nous apprend à craindre les hommes (j'inclue la violence contenue dans le fait qu'ils exercent du pouvoir sur nous, en tant que père, patron, mari etc) en permanence.
Ce qui m'a poussé à commenter c'est que hier j'ai raccompagné mon petit ami chez lui. Il se faisait tard et il avait son PC avec tout son travail avec lui. Dans notre ville il y a des agressions dans tous les quartiers, souvent même plus violentes dans les quartiers "riches". Donc oui ça arrive ^^ mais je ne sais pas si des éventuels témoins se seraient moqués de nous.
Bonjour,
Mes excuses mais ce genre d'articles me dérange.
Tout d'abord : "Tout le monde a parfaitement intériorisé, admis, trouve normal que les femmes risquent d’être violées" est complétement faux ! Bien évidemment qu'il n'est pas normal qu'une femme se fasse violée, cependant de par la nature même de l'homme (j'entend l'espèce humaine) la femme est moins apte à se défendre qu'un homme (n'y voyez rien de sexiste) et les chiffres donnés plus bas en témoigne. C'est comme ça, c'est un "risque", tout comme l'on sait qu'on risque d'avoir un accident avec sa voiture le matin en partant au boulot.
"Que vous passiez devant un lieu rempli d’hommes et que vous ne sachiez pas si on ne va pas vous aborder" : signifie que si l'on aborde une femme dans la rue/magasin/etc. nous sommes de futurs violeurs en puissance ?! Il ne reste donc que les solutions du type meetic pour être sur que je n'agresse pas une femme en l'abordant en boite ?
"Vous imaginez en France en 2013 ne pas avoir la liberté de ses mouvements parce qu’on te fait planer le risque du viol ?": Je ne vois pas ce que le fait d'être en 2013 ou non change dans l'histoire. Le viol à toujours existé et n'est pas plus tolérable hier qu'aujoud'hui. Concernant la liberté de mouvement, allez donc demander à un homme/femme de traverser un quartier craignos de Paris, en pleine nuit et sans lumière (je suis pret à parier qu'il fera un détour s'il le peut).
"à faire peser sur les victimes la responsabilité de leur agression (tu es sortie, tu étais habillée trop sexy, tu as bu, tu as flirté)" : Une phrase que je trouve également déplacée. "Tu étais habillé trop sexy" et le mot "sexy" comporte bien le mot "sexe" et dénote bien d'une envie de s'afficher. Si une femme flirte avec un homme jusqu'à quel point ce flirte va/doit aller (et connaitre quelles sont les envies de l'un ou de l'autre) ?! Enfin il est bien connu que l'alcool désinhibe, nous faisant faire des choses pas toujours très sensées...
Encore une fois, cela ne justifie en rien le fait d'être touché dans son intégrité physique ou mentale, mais pour être très franc qui n'a jamais fait la remarque du genre : "elle l'aura bien meritée".
"sans demander une seule seconde aux hommes de réfléchir sur leurs propres comportements alors tout ce qui pourra être entrepris contre le viol restera lettre morte.": Je pense que c'est cette phrase qui m'a vraiment le plus énervé. Alors bien sur, les faits de viol sont le plus souvent perpetrés par des hommes mais pas seulement. Il y a aussi des femmes qui violent, et pas uniquement d'autres hommes mais aussi d'autres femmes. Et je trouve ça dégradant de dire aux hommes de "réfléchir à leurs comportements", comme si être un homme signifiait être un prédateur sexuel.
Alors peut-être ne trouvez vous pas ça normal de prévenir les femmes des risques qu'elles encourent mais la réalité est que le viol est bien présent et je préfère prévenir mes enfants des risques qu'ils encourent plutôt qu'ils grandissent dans l'ignorance (aussi bien le viol, que de se faire "planter" en pleine rue). C'est comme ça, nous vivont en société, avec le "meilleur" et le "moins meilleur".
Comprenez-moi bien, mon commentaire n'est pas la pour faire débat, il ne s'agit uniquement de mon point de vue. Comme dit plus haut, je trouve le viol complétement abjecte et je souhaite que les femmes/filles qui aient eu à subir ça s'en remettent (et pour ceux qui l'ont commis de croupir dans une gêole).
Le problème, c'est qu'on ne te dit pas juste "il existe un risque de te faire violer". Le problème, c'est qu'on te dit aussi "donc fais attention, parce que si ça t'arrive alors que tu savais qu'il y avait un risque, tu ne pourras pas te plaindre après". Et c'est exactement ce qui arrive quand tu portes plainte. Le fameux "Mais dîtes moi, vous étiez habillée comment ?" que tout le monde trouve normal, et qu'une flic femme m'a personnellement demandé ; après avoir fait une remarque sur le fait que selon elle, mon itinéraire était réputé comme dangereux (ce dont je n'avais aucune idée, n'habitant pas le coin).
Une victime de viol (homme, femme, enfant) ne l'a jamais "bien mérité". JAMAIS, putain. Cet article met l'accent sur le viol des femmes car c'est le plus courant.
Ne ramène pas ça à ta petite personne, et ne prétend pas qu'il y a autant de cas de violences sexuelles commises par des femmes sur des hommes que l'inverse. Sans compter que dans la plupart de ces cas, les femmes qui agressent ont un passé de viol par un homme : ATTEND AVANT DE T'EXCITER SUR TON CLAVIER je ne dis pas que ça justifie leur action, seulement que ça fait une victime femme de plus (qui doit être jugée et punie pour ce qu'elle a fait, bien sûr).
La plupart des femmes qui se font agresser sexuellement (d'une main au cul à un viol) n'en parlent jamais. Parce qu'on SAIT qu'on va nous balancer que "c'est rien", que "une main au cul c'est sûrement un accident", "t'es parano" et "si tu portais un sac poubelle et que tu arrêtais d'être jolie, là on t'emmerderait pas".
Pour finir, tiens : http://www.elle.fr/Societe/News/Majorite-opprimee-le-court-metrage-qui-buzze-2663191 ; en espérant que ça te fasse réaliser quelques trucs.
Bien dit !
@Simon :
« Tout le monde a parfaitement intériorisé, admis, trouve normal que les femmes risquent d’être violées" → Plus loin, tu dis : « C'est comme ça, c'est un "risque", tout comme l'on sait qu'on risque d'avoir un accident avec sa voiture le matin en partant au boulot. »
→ Donc oui, quelque part, tu considères ce risque comme normal. C'est un risque, ça arrive, donc il faut faire avec. Ce que dénonce Crêpe Georgette, c'est le genre de comportement auxquels mène ce fatalisme. Une femme qui s'est fait violer se verra questionnée sur les vêtements qu'elle portait, sur ses fréquentations, sa consommation d'alcool... (Presque) tout le monde dit trouver anormal le viol d'une femme mais face à une victime, nombreux sont les gens qui vont remettre en cause sa parole.
« signifie que si l'on aborde une femme dans la rue/magasin/etc. nous sommes de futurs violeurs en puissance ?! Il ne reste donc que les solutions du type meetic pour être sur que je n'agresse pas une femme en l'abordant en boite ? »
→ De toute évidence, soit tu as lu l'article en diagonale... soit tu es vraiment passé à côté de ce que dit CG. Tu ne comprends pas ce qu'elle veut dire parce que tu n'as jamais été dans cette situation. Tu n'as jamais eu à redouter qu'une personne qui te drague puisse en réalité être un violeur. C'est pourtant le risque avec lequel vivent les femmes. Quand un homme nous aborde, nous ne pouvons pas savoir s'il est un agresseur potentiel.
« Je ne vois pas ce que le fait d'être en 2013 ou non change dans l'histoire. Le viol à toujours existé et n'est pas plus tolérable hier qu'aujoud'hui. Concernant la liberté de mouvement, allez donc demander à un homme/femme de traverser un quartier craignos de Paris, en pleine nuit et sans lumière (je suis pret à parier qu'il fera un détour s'il le peut). »
→ Ce n'est pas plus tolérable, mais à te lire ce n'est pas plus scandaleux que ça. Hein, puisqu'il suffit d'éviter les quartiers craignos. Tu nous feras une liste des quartiers à éviter pour ne pas se faire violer, puisque manifestement c'est aussi simple que ça ?
« Une phrase que je trouve également déplacée. "Tu étais habillé trop sexy" et le mot "sexy" comporte bien le mot "sexe" et dénote bien d'une envie de s'afficher. Si une femme flirte avec un homme jusqu'à quel point ce flirte va/doit aller (et connaitre quelles sont les envies de l'un ou de l'autre) ?! Enfin il est bien connu que l'alcool désinhibe, nous faisant faire des choses pas toujours très sensées...
Encore une fois, cela ne justifie en rien le fait d'être touché dans son intégrité physique ou mentale, mais pour être très franc qui n'a jamais fait la remarque du genre : "elle l'aura bien meritée". »
Merci de confirmer en quelques lignes tout ce que l'on montre du doigt en parlant de la culture du viol. Pas merci, en revanche, pour faire fièrement partie de ces gens qui la perpétuent. Je n'ai rien à ajouter, toute personne ayant un cerveau qui fonctionne et un peu de bonne volonté saura voir en quoi tes propos sont gerbants.
« Je pense que c'est cette phrase qui m'a vraiment le plus énervé. Alors bien sur, les faits de viol sont le plus souvent perpetrés par des hommes mais pas seulement. Il y a aussi des femmes qui violent, et pas uniquement d'autres hommes mais aussi d'autres femmes. Et je trouve ça dégradant de dire aux hommes de "réfléchir à leurs comportements", comme si être un homme signifiait être un prédateur sexuel. »
→ Tu n'apprends rien à personne en disant que les femmes aussi peuvent violer. Mais tu ne le fais pas réellement pour dénoncer, tu le fais uniquement pour détourner l'attention du sujet. T'as raison, va, dédouanons constamment les hommes de leurs crimes puisque les femmes aussi en sont capables.
« Alors peut-être ne trouvez vous pas ça normal de prévenir les femmes des risques qu'elles encourent mais la réalité est que le viol est bien présent et je préfère prévenir mes enfants des risques qu'ils encourent plutôt qu'ils grandissent dans l'ignorance (aussi bien le viol, que de se faire "planter" en pleine rue). C'est comme ça, nous vivont en société, avec le "meilleur" et le "moins meilleur". »
→ Est-ce que tu apprendras également à tes fils qu'on peut violer une femme qui s'habille sexy puisque (selon ta propre logique) cela veut dire qu'elle a envie de s'afficher, et donc de se faire baiser avec ou sans son consentement ? Qu'ils pourront faire ce qu'ils veulent en étant ivres, que c'est pas grave puisque l'alcool désinhibe donc qu'ils ne seront responsables de rien ? Est-ce que si tu as une fille et qu'elle se fait violer, tu lui diras qu'elle l'avait bien mérité ? Encore une fois tu détournes le sujet en répondant à côté.
Simon : tu trouves le viol abject mais tu penses que certaines l auront bien mérite ? Intéressant.
Sinon
1% de femmes coupables de viol
Les hommes davantage tués et agressés donc ton histoire de force physique...
Et oui tu as a surveiller ton comportement oui. Si tu penses qu'une femme habillée sexy aura mérite, tu ferais bien de réfléchir.
Un viol n'est pas un accident de voiture. Nul ne fonce délibérément sur une autre voiture.
Simon, tu te sens agressé et coupable de ce qui est dit ici parce qu'en tant que mâle tu as l'impression d'être mis au pilori en compagnie des violeurs.
D'où ton discours minimisant et inconsciemment sexiste, paternaliste (eh oui). Lorsque tu auras intériorisé que parler des hommes en général, ce n'est pas parler de toi, tu pourras avoir une analyse objective de la question.
D'ici là, il vaut mieux que tu te taises parce que tout ton discours participe de cette fameuse culture du viol.
Et non, je n'ai jamais dit d'une femme violée qu'elle l'avait bien cherché et jusque nue dans un lit on a le droit de dire non.
@Maskime
Effectivement je n'ai jamais été dans cette situation. Cependant, je me suis déjà fait agresser (surement pas le premier ni le dernier). "Tu n'as jamais eu à redouter qu'une personne qui te drague puisse en réalité être un violeur" peut-être pas, cependant de savoir si le mec qui me demande une clope en pleine rue ne vas pas me planter si je lui dit que je fume pas ça oui.
Le fait de ne pas être une femme ne signifie pas que l'ont n'a peur de rien (et oui c'est un scoop), et ça c'est aussi un risque.
"Ce n'est pas plus tolérable, mais à te lire ce n'est pas plus scandaleux que ça. Hein, puisqu'il suffit d'éviter les quartiers craignos. Tu nous feras une liste des quartiers à éviter pour ne pas se faire violer, puisque manifestement c'est aussi simple que ça ?". Personne n'a dit que c'était aussi simple que ça. Demande aux habitants de Trappes ce qu'ils ont pensés de leurs week end (qu'ils soient hommes ou femmes). Ce que je pointe du doigt, c'est que les femmes sont privés de leurs libertés de mouvement à cause de la "peur du viol" => Dans ce cas c'est bon si je suis un ado de 15 ans je crains rien, je suis pas une femme (c'est bien ça ?).
"Merci de confirmer en quelques lignes tout ce que l'on montre du doigt en parlant de la culture du viol. Pas merci, en revanche, pour faire fièrement partie de ces gens qui la perpétuent. Je n'ai rien à ajouter, toute personne ayant un cerveau qui fonctionne et un peu de bonne volonté saura voir en quoi tes propos sont gerbants." Donc je n'ai pas de cerveau ? Je perpetue la culture du viol ? Mais surement après tout. Demain, tu vois un homme qui se saoûl dans un bar et il se fait casser la gueule dans une ruelle, il ne s'est pas mis dans la merde celui-la ? Mes propos sont peut être gerbant, mais une femme qui fait la maline en boite (pour rester poli) n'est la que pour la musique ?! Si le qualificatif vulgaire est utilisé pour désigner des vêtements c'est pas par hasard. Mais c'est vrai, portons ce qu'on veut, après tout ça sera toujours la faute des hommes.
"Tu n'apprends rien à personne en disant que les femmes aussi peuvent violer. Mais tu ne le fais pas réellement pour dénoncer, tu le fais uniquement pour détourner l'attention du sujet. T'as raison, va, dédouanons constamment les hommes de leurs crimes puisque les femmes aussi en sont capables." Le but n'est absolument pas de détourner l'attention du sujet. Je trouve ça juste dégeulasse car une remarque de ce genre sur une femme et le FEMEN serait déjà en bas de chez moi. En revanche, quand il s'agit d'un homme allons-y ... Encore une info (je sais je ne vais encore apprendre rien à personne) le sexisme est bilatéral (mais ça tout le monde le sait encore).
"Est-ce que tu apprendras également à tes fils qu'on peut violer une femme qui s'habille sexy puisque (selon ta propre logique) cela veut dire qu'elle a envie de s'afficher, et donc de se faire baiser avec ou sans son consentement ? Qu'ils pourront faire ce qu'ils veulent en étant ivres, que c'est pas grave puisque l'alcool désinhibe donc qu'ils ne seront responsables de rien ? Est-ce que si tu as une fille et qu'elle se fait violer, tu lui diras qu'elle l'avait bien mérité ? Encore une fois tu détournes le sujet en répondant à côté."
C'est la ou je vois que tu as lu en diagonale, non l'alcool n'autorise en rien tel ou tel comportement. MA logique n'as pas été de dire que l'alcool ne rend pas responsable, mais qu'on est responsable de ses actes (et pas le voisin) : si tu bois trop, tu sais qu'il peut t'arriver quelques choses (et je ne parle pas que de viol). C'est donc aussi à toi de te tenir à carreaux.
@Tous
Donc si je comprend bien une femme peut s'habiller librement au point de choquer, cependant il ne faudrait pas être choqué en retour ?
Je ne pense pas qu'une femme qui s'habille sexy (comprendre de manière vulgaire) mérite d'être violée (loin de la). Cependant, comme un type qui prend le volant bourré, il sait qu'il n'est pas seul au monde est que d'autres personnes l'entoure (des gens biens et des gens moins bien), le fait est qu'il augmente ce risque, c'est tout.
Pour les 1% de femmes coupables de viol, est-ce qu'une source serait dispo ?
Vous trouvez mes propos horribles ? Allez-y commencez la chasse à l'homme ...
Simon > Ce qui ressort le plus de ton commentaire, c'est que le fait de subir une agression serait en partie la faute de la victime qui par son comportement aurait "inciter" l'agresseur selon le principe de action / réaction.
Tu es victime, et on t'accable en te disant que tu as provoqué ce qui t'es arrivé. La "fatalité" du viol vient AUSSI du fait qu'il y'a des discours qui sous entendent que dans certaines condition la victime a une part de responsabilité.
"Oui j'ai fait un truc pas bien, mais regardez comment elle s'habille cette garce : c'est quand même pas innocent ! ça pouvait m'induire en erreur !"
Ce discours est celui que renvoient la plupart des médias, que ça soit en parlant directement du sujet ou de façon plus subtile en faisant de la femme un objet a "conquerir".
Tu es offusqué qu'on demande aux hommes de réfléchir a leur comportement, pourtant tu n'es pas choqué un seul instant lorsque la même chose est faite aux femmes. Elles doivent être prudente, et les hommes eux n'ont pas à être attentif a ce qu'ils font ? L'homme n'est pas une bête : il a sublimé sa condition animal pour devenir un être civilisé qui vit par des règles moral qui vont au delà de ce que ses instincts lui disent.
La question du viol n'est pas de dire si c'est bien ou mal : tout le monde est d'accord la dessus, la question est de définir quel mécanisme avons nous (en tant que société) mis en place pour que certains comportement vécu comme des violences aient fini par ne plus nous choquer. Comment en sommes nous venus à admettre certaines choses. C'est valable pour le viol comme pour certaines violences et incivilité, la particularité du viol étant qu'il ne concerne que les femmes (je ne penses pas qu'un homme ait jamais eut peur de s'habiller d'une certaine façon par crainte qu'on le viol).
Absolument d'accord avec Jeanne. La réaction de Simon semble incohérente mais c'est l'injonction à "réfléchir à ses comportements" qui le dérange et l'énerve. Il se sent accusé.
Et donc Simon: on peut à la fois ne pas être un violeur, et entretenir la culture du viol. Ca ne mérite ni la prison, ni rien d'autre de plus sévère que de se voir rappeler, sur un blog, de temps en temps, qu'il faut réfléchir à ses comportements. Nous sommes nombreux à n'avoir jamais dit "elle l'a bien mérité". Tu peux aussi.
@Jeanne-A Debats
Tu as surement raison, je prend surement ça d'une manière personnelle.
Je connais également des personnes qui ont subit ça (et bien évidemment jamais je n'irai même pensé qu'elles l'ont mérités).
Ce que je ne comprend pas c'est cette "culture du viol". Comme je l'ai dit nous vivons en société, des choses horribles se déroule tous les jours. Et le fait de prévenir les femmes sur les dangers de la vie en général ne fait pas de ceci ou de cela une "culture".
Enfant, ma mère m'a mit en garde sur un bon nombre de chose et je n'ai pas la peur au ventre pour autant...
"[..] et jusque nue dans un lit on a le droit de dire non" => Je suis d'accord, mais peut être faut-il réflechir à deux fois avant de se retrouver dans cette situation ?!
Je ne pense pas qu'il faut aussi facilement mettre de coté que les hommes aussi ont peur, ils font ceux qui craignent rien, qui savent gérer, mais le soir dans la rue, seul ou quand justement on raccompagne une fille.
On est aux aguets, souvent poings serrés...
Justement parce qu'en cas d'affrontement, on sais que ça va très vite, souvent trop vite, et que l'avantage est a celui qui aura le meilleur reflex, c'est un coups de poker, un flipcoin ...
Donc non, la culture de la peur n'est pas que chez les femmes, il est bien chez tout le monde, après, ça dépends peut être des villes, ou des quartiers...
@Simon : on n'a rien contre toi personnellement, mais ce que tu racontes (et qui montre que tu n'as lu l'article que pour en déduire des protestations personnelles), on l'entend à longueur de temps et ça nous pèse.
N'étant pas sur mon propre blog, je suis cependant obligée de m'abstenir de t'inviter à aller te faire cuire le fondement. Ceci par respect et amitié envers Valérie, parce que ça ne se fait pas du tout de dire aux gens d'aller se faire cuire le cul quand on est pas sur son propre blog.
C'est important, le savoir vivre.
Simon: "Enfant, ma mère m'a mit en garde sur un bon nombre de chose et je n'ai pas la peur au ventre pour autant..."
Et bien justement. La différence entre toi et les petites filles, c'est que leur mère (et leur père) fait beaucoup plus peur aux petites filles sur les risques d'être violée. C'est précisément ça que Valérie explique et dénonce dans ce texte.
"Je suis d'accord, mais peut être faut-il réflechir à deux fois avant de se retrouver dans cette situation ?!"
=> Pour toi, quelqu'un qui n'est pas capable de réfléchir 2 fois mérite d'être violé ?
simon ; mon article ne porte pas, si tu le relis, sur ce qui peut arriver mais sur le fantasme de ce qui peut arriver.
on éduque les filles à avoir peur de choses qui n'arriveront que très peu puisque la majeure partie des viols auront lieu chez elle ou chez le violeur (et pas en boite). Personne ne dit qu'il n'arrive rien aux hommes ; on dit qu'on ne prepare pas les hommes à avoir peur mais à se battre.
tu mets sur le meme plan quelqu'un qui boit, prend le volant et tue quelqu'un ; il devient donc un criminel. et une femme qui boit et est violée ; elle est une victime pas un criminel.
enfin des études montrent que la majeure partie des violeurs n'ont aucune idée de ce que portait leur victime. encore une fois tu vehicules une idée recue. les femmes ne sont pas violées parce qu'elles etaient sexy.. ex : http://broadblogs.com/2011/09/26/does-provocative-dress-ever-cause-rape/
pour les stats ; tu regardes les liens ds l'article.
"Ce que je ne comprend pas c’est cette « culture du viol ». Comme je l’ai dit nous vivons en société, des choses horribles se déroule tous les jours. Et le fait de prévenir les femmes sur les dangers de la vie en général ne fait pas de ceci ou de cela une « culture »."
la culture c'est le fait de naturaliser le viol (en disant que c'est "comme ca" qu'on ne peut "rien faire").
en rendant le viol excitant via des représentations picturales, des films, des publicités.
ca consiste à valider les mythes autour du viol ; par un inconnu dans un parking en étant habillée sexy.
ca consiste à dire que le viol c'est horrible oui.. enfin pas si on etait habillée sexy ou si on etait au lit ave un gars. là on a un peu cherché.
enfin tu sembles ne pas faire la différence entre du sexe et du viol. quand tu dis que sexy = sexe; le viol n'est pas un acte sexuel , il prend le sexe comme biais.
@La Peste: effectivement le savoir vivre est important et il s'apprend, mais le mieux avec les leçons de morales c'est encore de les appliquer à soi même, à bon entendeur...
J'ai cru pouvoir m'exprimer sur le sujet (en restant poli malgré tout) concernant mon point de vue. Mais apparement il n'est pas possible de donner son opinion (oui je sais elle diffère en beaucoup avec celui de toutes les femmes qui ont répondu jusqu'à maintenant) sans recevoir des remarques comme celle du commentaire de la_peste...
Bien dommage
@simon, déjà tu apprend a lie et/ou à comprendre
perce que transformer : ""Tout le monde a parfaitement intériorisé, admis, trouve normal que les femmes risquent d’être violées" en il est normal que toutes les femmes se fassent violer cf la suite de ton com " Bien évidemment qu'il n'est pas normal qu'une femme se fasse violée". je précise: ce qui change complètement le sens de la phrase et l'argumentation de Valérie c'est "risquent"
"une femme qui fait la maline en boite (pour rester poli) n'est la que pour la musique "
C'est quoi faire la maline ? tu peux préciser, ça m'interpelle
Mithdraw : personne ne nie que les hommes ont peur d'être agressés. Simplement ils ne craignent pas le viol. Lorsqu'une femme sort la nuit dans la rue elle craint d'être agressée (se faire piquer son portefeuille, son portable etc.) ET d'être violée. Lorsque que je marche dans la rue la nuit et que j'entends des pas derrière moi, ce n'est pas pour mon sac à main que je tremble, et ce n'est pas d'un couteau dont j'ai peur. Alors que le risque n'est pas avéré puisque statistiquement je cours plus de risques d'être violée chez moi/chez quelqu'un que je connais.
Mithraw > c'est une peur très differente : en tant qu'homme si tu te fais agresser c'est pour quoi ? le plus souvent c'est pour te faire les poches.
En plus de ce risque les femmes craignent pour quelque chose qui va au dela de l'agression physique. C'est une privation de libre arbitre dans quelque chose qui touche au plus intime de nous même. Se faire tabasser n'a rien de drole, mais le "combat" a un sens unilatérale, alors que le viol lui bousille mentalement parce qu'il inflige une souffrance dans quelque chose qui est censé être un moment privilégié.
Il existe des cas ou des victimes de viol sont traumatisé car elles ont eut un orgasme. Il y'a la sensation d'être en décalage total entre son corps et son esprit.
Du coup je ne veux pas faire de concours de "qui souffre le plus" mais on ne peut pas comparer la crainte du viol de celle de l'agression... notamment parce que pour une femme les deux se cumulent
Mithraw ; ON NE MET PAS DE COTE QUE VOUS POUVEZ AVOIR PEUR. (bordel).
ce qu'on dit c'est qu'on vous a éduqué, à l'inverse de nous, à ne pas avoir peur, on vous a éduqué en vous disant qu'un homm ca n'a pas peur, qu'un homme ca doit se battre.
je me souviens d'un homme féministe m'expliquant qu'il était bien emmerdé car ses collègues femmes voulaient qu'il les ramène le soir et qu'ensuite il avait peur en rentrant chez lui. il lui était très difficile de le dire bien sûr. Personne donc ne nie (puisque je les ai écrits) que vous courrez des risques et que vous puissiez avoir peur.
ce qu'on dit c'est que les femmes sont élevées dans des peurs irrationnelles.
statistiquement il y a très peu de risques que si je sors de chez moi en minuit en mini jupe je sois violée.
si en revanche j'invite une connaissance masculine à boire un verre chez moi le risque augmente énormément.
on m'a éduquée à avoir peur de quoi (avec un parfait insuccès tant mieux pour moi) ? de la rue.
"Je suis d'accord, mais peut être faut-il réflechir à deux fois avant de se retrouver dans cette situation ?!"
" Pour toi, quelqu'un qui n'est pas capable de réfléchir 2 fois mérite d'être violé ? "
=> Revoir la situation du commentaire précédent (pour réponse bien évidemment non).
@Valérie, bien sur que je distingue sexe et viol, je faisait juste le rapprochement sur la proximité du mot sexy et celui de sexe.
Je vais arrêter de répondre (comme je l'ai dit je ne suis pas la pour créer un débat, mais c'est ce qu'il se passe malgrès tout, de plus les insultes ne sont pas mon fort). Je vais cependant continuer à suivre cette article, peut être que qqun aurait un point de vue se rapprochant du mien.
Ce que je vois surtout c'est qu'il s'agit de réponses de femmes (cible surement prioritaires de l'articles, bien que " [..] aux hommes de réfléchir sur leurs propres comportements").
Je souhaite bon rétablissement à celles qui ont du passer par ça, et par dessus tout à celle qui ont perdu la foi en l'homme de la retrouvé (non nous ne sommes pas tous des prédateurs sexuels).
Bonne journée
Merci pour cet article, il est effectivement toujours d'actualité. C'est important d'affirmer et de répéter que le viol n'est pas la faute de la victime mais uniquement du violeur. Cela me fait toujours halluciner que dans les commentaires certains s'étonnent que "si l'on aborde une femme dans la rue/magasin/etc. nous sommes de futurs violeurs en puissance ?!" et juste après affirmer que le viol est "un risque" à prendre en compte.
Cela me sidère aussi qu'on puisse encore dire qu'une femme "l'a bien mérité" (bah oui en même temps elle avait qu'à pas: s'habiller "sexy", boire de l'alcool, et tant qu'à faire elle avait qu'à pas sortir de chez elle).
@Simon ""Je suis d'accord, mais peut être faut-il réflechir à deux fois avant de se retrouver dans cette situation ?!"
" Pour toi, quelqu'un qui n'est pas capable de réfléchir 2 fois mérite d'être violé ? "
=> Revoir la situation du commentaire précédent (pour réponse bien évidemment non)."
Tu vois, tu contribues à la culture du viol: tu es contre le viol, mais part ailleurs, tu entretiens une ambiguïté sur l'attitude de la victime. Tu es dans "le viol, c'est mal, mais parfois on peut comprendre les violeurs"; "le viol, c'est mal, mais parfois la victime l'a bien cherché".
Qu'est-ce que ça a pour conséquence ? Ca renforce la peur des femmes qui savent que non seulement elles risquent d'être violée (ce qu'on leur répète depuis leur tendre enfance), mais en plus elles seront accusées de "l'avoir cherché". Et en plus, ça dédouane le violeur.
simon ; comment conclues tu le sexe des gens qui postent ? ca m'intéresse.
Oui Simon on s'énerve, car s'entere dire que quand on s'habille sexy quelque part, on incite au sexe et on mérite un peu ce qui nous arrive, parce bon, vous ne pouvez pas vous retenir... comment dire, ça énerve.
Alors je clarifie le pourquoi du comment une fille peut choisir de s'habiller sexy, de façon flatteuse...
- la plupart du temps c'est tout simplement pour élargir le champ des mecs possibles : on séduit plus, on a plus de choix, des mecs "mieux", on décide mieux. Bref rien qui ne signifie que l'on est prêtes à coucher avec qui l'a décidé, que n'importe quel mec puisse se sentir le droit de passer outre notre volonté. Il va falloir que bon nombre de mecs comprennent que de se sentir excités par une fille ne leur donne AUCUN DROIT.
- souvent aussi parce que nous avons été conditionnées à ne nous sentir en confiance que si nous sommes séduisantes, alors il faut bien se rassurer
- souvent aussi parce que certains, voire beaucoup considèrent comme sexy/aguicheuses des tenues qui ne le son pas
Je rajouterai, pour être encore plus claire, que même si on a dragué, invité, embrassé, on a le DROIT au dernier moment de ne plus avoir envie de sexe. Et le mec allumé/dragué n'a aucun droit de se servir parce qu'après tout "je suis excité"
Je rajoute à partir de ce que dit maxine, que les violeurs interprètent davantage des choses anodines comme sexy : sourire, regarder un homme par exemple.
Bon on peut aussi dire aux femmes (en plus de ne pas sortir, de ne pas s'habiller sexy) d'arrêter de regarder les hommes.
Sur la peur d'ête violée, je pense qu'il ne faut pas oublier qu'elle est très souvent réactivée, à chaque fois qu'un mec nous objectifie, à chaque fois qu'on subit une micro agression sexuelle : insultes sexistes, sifflements qui te font bien sentir que tu es de la viande à l'étalage, pelotages, bruits de bouche (vous savez les espèce de bruits de succion)... bref tous les comportements qui nous font nous sentir remises à une place d'objet, objet à qui l'on nie le moindre libre arbitre.
Toutes ces micro-agessions sont un rappel constant du risque de viol, une possibilité que ça puisse dégénérer. Et je pense que ça concourt de façon considérable à notre peur.
Attention, pour les messieurs facilement vexés je ne parle pas de la drague respectueuses c'est à dire faire par un individu qui vous considère comme un autre individu, son égal, doté de libre arbitre...)
c'est un rappel pelote,
@crepegeorgette : arrêter de regarder, c'est exactement ce qui est arrivé à des Saoudiennes, un gardien de la vertu a proposer d'imposer le sitar (le rideau noir translucide devant le visage), parce que bon même intégralement bâchées, leurs eux étaient encore source de tentations.
je vous le dis pur ne pas exciter, le tas noir grillagé, y'a que ça de vrai.
Maxine > Je peux faire la démonstration que le voile est plus propice au vice qu'une tenue plus "légère".
Une femme "normal" ne va attirer certains hommes (on aime pas tous les même femmes). Une femme voilé n'étant pas visible, on va imaginer ce qu'on veut (et donc en général ce qui nous attire).
Mathématiquement, une femme voilé va faire plus d'envie puisque TOUS les hommes pourront y trouver leur compte là ou une femme visible fera l'envie d'un nombre plus restreint d'homme !!!
Comment ça mon argument est fallacieux ?
Simon, si chaque femme victime d'abus s'était détournée de la gent masculine, il n'y aurait quasiment plus de relations hétérosexuelles. Et on ne va pas quand même pas te féliciter de ne pas être un prédateur, c'est juste NORMAL, je n'ai jamais tué personne, je demande pas une médaille, pourquoi? Parce que c'est NORMAL.
Ce que dénonce l'article, c'est le fait que les filles, les femmes sont éduquées dans la peur du viol comme si c'était une fatalité, alors que ce n'est PAS une fatalité. Par dessus le marché, les précautions que sont supposées prendre les femmes sont absurdes car elles ne collent pas avec la réalité du phénomène, elles les incitent à s'enfermer alors que le danger est plus souvent au sein du domicile/chez des connaissances que dans la rue.
Donc plutôt que de donner des conseils qui ne riment à rien et entretiennent des peurs inutiles, on essaye de trouver des solutions efficaces. Éduquer davantage les garçons à la notion de consentement serait une manière relativement simple de faire évoluer les choses par exemple. Ça coûte rien, ça demande un peu de réflexion, mais si pour ton confort mental tu préfères le statu quo, le fatalisme, et dire "c'est comme ça", et bien prédateur ou pas, tu perpétues l'idée qu'une société ou l'on viole, c'est normal. Et c'est inacceptable.
Et surtout, surtout, cette manière de débarquer comme ça, de même pas prendre la peine de se renseigner un minimum sur le sujet avant d'émettre une opinion que tu penses contradictoire et originale alors qu'elle n'est que le reflet de tout ce qui est dénoncé ici, c'est profondément navrant.
J'ai essayé d'être cool et pédagogue, ça m'a servi à rien : "Simon" peut aller se faire foutre bien profond. Désolée Crêpe Georgette pour mon langage, mais les ordures dans son genre, je cause pas avec.
Simon, il n'y a pas que des femmes, je suis un homme.
Et effectivement, le viol devrait être considéré plutôt comme un problème des hommes (majorité des perpétrateurs) que comme un problème des femmes (majorité des victimes). Malheureusement, si nous ne sommes pas tous des prédateurs sexuels, nous les hommes, nous avons (presque) tous le privilège de ne pas avoir à nous soucier du viol.
C'est malheureux parce que du coup les hommes non violeurs ne réfléchissent pas beaucoup à la manière dont ils pourraient aider à combattre le viol. Par exemple en évitant de culpabiliser les victimes ("elle l'a bien mérité"), ce qui dissuade de porter plainte (ou de prendre la plainte !). Ou en évitant la drague insistante, qui normalise l'idée que les femmes seraient disponibles. Ou en admettant que les violeurs étant très souvent connus des victimes, les femmes qui nous connaissent peuvent légitimement se méfier de nous autant que des inconnus qu'elles croisent.
C'est dérangeant. Moi aussi ça me dérange. Je ne crois pas qu'on puisse lutter contre le viol sans déranger un peu certaines habitudes des hommes.
@simon: Je voudrais revenir sur l'histoire de "la fille qui s'habille sexy, qui fait la maline", et "il faut réfléchir à deux fois avant de se retrouver dans le lit d'un mec". J'ai quelques questions.
1-Est-ce que tu considères que l'homme doit aussi réfléchir à deux fois avant de mettre une fille dans son lit? Non, en général, on prend pour acquis qu'un homme pense avec sa bite et que s'il perçoit un tant soit peu que la fille est volontaire, hop, c'est bon, plus besoin de réfléchir, il va niquer. Double standard?
2- et donc selon ton point de vue, si les filles ne veulent pas être violées, elles ne doivent pas sortir, ou alors se couvrir, et surtout ne pas faire les malines en boîte, mais tu ne comprends pas à quel point ce discours restreint notre liberté de mouvement? Je ne comprends pas qu'on puisse ne pas voir le paradoxe de ce discours.
3-Si on suit ta logique du mec qui se bourre la gueule, cela dédouane ceux qui le tabassent? On faut des discours de prévention sur l'abus id'alcool pas parce que c'est dangereux pour la santé, mais parce que ça rend vulnérable face aux criminels?
si le gars va porter plainte au commissariat pour vol de téléphone et de cb, il va entendre "mais vous étiez saoul? donc si ça se trouve, vous leur avez donné vos affaires, vous étiez d'accord? ils avaient des couteaux, certes, mais vous aviez bu... je ne sais pas si je peux enregistrer votre plainte, vous les connaissiez, ça change tout, qui me dit que vous n'avez pas décidé de leur donner votre argent et votre téléphone, et que maintenant vous regrettez simplement votre générosité? il faut réfléchir à deux fois, l'alcool désinhibe, ça rend généreux... et puis, franchement, vous aviez quoi comme portable? vous gagnez quoi comme salaire? personne n'a envie de voler ça, vous y étiez forcément consentant, voire vous l'avez provoqué pour pouvoir ensuite vous retourner contre vos amis et gagner de l'argent en les traitant de criminels. C'est mal" ce discours serait ridicule et pourtant, c'est bien celui qu'on entend dès qu'une femme dit avoir été violée...
Pour répondre à ta question sur "y'a que sur Meetic qu'on peut draguer sans risque alors", ben non. Il m'est arrivée de me faire draguer dans la rue à plusieurs reprises, par un homme qui est venue me demander l'heure, pour ensuite gentiment me demander si j'avais 5min pour prendre un café; dans le métro où un mec m'a fait un sourire, et en sortant m'a donné son numéro en me disant que si j'avais envie de l'appeler, ça lui ferait plaisir, etc. A aucun moment je ne me suis sentie agressée, et quand j'ai dit non à un café, je n'ai pas entendu "ouais ben c'est bon, pour qui tu te prends salope", simplement "tant pis, bonne journée" avec un sourire. Je te jure que simplement à la façon de regarder la femme qu'on veut aborder, elle sent si oui ou non c'est respectueux. Forcément, ça commence par ne pas partir du principe qu'une nana habillée "sexy" est en train de "faire la maline" et cherche à être violée...
rhaaaa, ça me gave, je me suis faite piéger, Valérie a écrit un article hyper intéressant et voilà qu'on commente tou(te)s sur un commentateur X(
Mais le truc, c'est que je n'ai pas grand-chose à ajouter à l'article... ah, si, merci 🙂
Allez je ne tiens pas parole (je suis un homme après tout).
"comment conclues tu le sexe des gens qui postent ? ca m'intéresse" => Valérie, Jeanne et La_peste pour la ou je m'était arrếté (ainsi que les formes aux féminins).
"Tu es dans "le viol, c'est mal, mais parfois on peut comprendre les violeurs"; " => Pas du tout, je n'ai pas écrit ça et le pense encore moins.
"la plupart du temps c'est tout simplement pour élargir le champ des mecs possibles : on séduit plus, on a plus de choix, des mecs "mieux", on décide mieux." => La femme n'est pas un objet (ça aussi on nous l'a dit et repété), mais l'homme oui ? On est obligé de s'habiller sexy pour avoir un mec mieux ? c'est quoi un mec mieux ?
" Il va falloir que bon nombre de mecs comprennent que de se sentir excités par une fille ne leur donne AUCUN DROIT." => Complétement d'accord
" souvent aussi parce que nous avons été conditionnées à ne nous sentir en confiance que si nous sommes séduisantes, alors il faut bien se rassurer" => Complétement PAS d'accord
" Attention, pour les messieurs facilement vexés je ne parle pas de la drague respectueuses c'est à dire faire par un individu qui vous considère comme un autre individu, son égal, doté de libre arbitre...) "
"si chaque femme victime d'abus s'était détournée de la gent masculine, il n'y aurait quasiment plus de relations hétérosexuelles. Et on ne va pas quand même pas te féliciter de ne pas être un prédateur, c'est juste NORMAL" => J'en demande pas tant
"J'ai essayé d'être cool et pédagogue, ça m'a servi à rien : "Simon" peut aller se faire foutre bien profond." => Bien que je ne vois pas du tout le coté cool et pédagogue, je me permet de te renvoyer la pareille.
"-Est-ce que tu considères que l'homme doit aussi réfléchir à deux fois avant de mettre une fille dans son lit? Non, en général, on prend pour acquis qu'un homme pense avec sa bite et que s'il perçoit un tant soit peu que la fille est volontaire, hop, c'est bon, plus besoin de réfléchir, il va niquer. Double standard?" => Remarque sexiste avec des idées pré-concues, mais apparement ça ne doit être que dans un sens.
"Donc selon ton point de vue, si les filles ne veulent pas être violées, elles ne doivent pas sortir, ou alors se couvrir, et surtout ne pas faire les malines en boîte, mais tu ne comprends pas à quel point ce discours restreint notre liberté de mouvement? Je ne comprends pas qu'on puisse ne pas voir le paradoxe de ce discours." => Moi ce que je ne comprend pas c'est l'entetement dont vous faites preuve. Si je bois plus que de raison demain soir en boite et que je me fait peter la gueule, vous allez tous venir me dire que c'était bien et que je peux recommencer ? Je dit pas que la responsabilité ne vient pas des agresseurs je dit juste que ça me met en danger.
"Forcément, ça commence par ne pas partir du principe qu'une nana habillée "sexy" est en train de "faire la maline" et cherche à être violée..." => Mes exceuses mais pour moi une meuf qui fait la pute (car apparement c'est ce que tous le monde ne veut pas comprendre) va finir par attirer les emmerdes.
non en effet on ne comprend pas ce qu'est une meuf qui fait la pute.
si tu veux nous éclairer merci d'avance.
au passage d'ailleurs, les vraies putes (au sens de prostituées donc), si elles sont violées elles l'ont bien cherché ?
et oui si tu es agressé après avoir trop bu, il ne me viendra pas à l'idée de te blamer. tu as encore le droit de t'amuser comme tu l'entends sans qu'on en profite. Dingue.
@Simon: ""Tu es dans "le viol, c'est mal, mais parfois on peut comprendre les violeurs"; " => Pas du tout, je n'ai pas écrit ça et le pense encore moins."
Pourtant, dans le même message, tu écris "Mes exceuses mais pour moi une meuf qui fait la pute (car apparement c'est ce que tous le monde ne veut pas comprendre) va finir par attirer les emmerdes."
Les "emmerdes", c'est quoi pour toi ? Un viol ?
Donc une meuf qui "fait la pute" mérite d'être violée? Donc, tu comprends les violeurs dans ce cas-là ?
@Simon "Moi ce que je ne comprend pas c'est l'entetement dont vous faites preuve. Si je bois plus que de raison demain soir en boite et que je me fait peter la gueule, vous allez tous venir me dire que c'était bien et que je peux recommencer ?"
On va te dire qu'il est inadmissible que quelqu'un te pête la gueule. Que tu sois bourré ou non.
au passage simon est ce qu'un homme peut "faire la pute" ? ou c'est un comportement féminin ?
et si un homme "fait la pute" il meritera des emmerdes aussi ?
Pour que l'ont soit bien d'accord. Comment est-ce que vous qualifié:
- Une femme qui en échange d'un verre embrasse la personne qui lui à offert (Allez c'est vrai on peut qualifié ça comme du troc après tout).
- Une femme qui porte moins de tissu que j'en ai sur mon calecon (le prix du tissu augmente voila tout).
- Une femme habillée de façon à ce que même son anatomie soit visible
- Une femme qui s'habille avec vêtements/accessoires qui ne s'achète que dans un sex shops.
=> Encore une fois, je ne dit pas que cela est normal, ni qu'elle le mérite.
=> Ne me dite encore pas une fois que je véhicule la "culture du viol", merci
=> Ce que j'affirme cependant c'est que les risques d'être emmerdés (sans parler jusqu'au viol) augmente
PS: Je ne parle en aucun cas de jupe, (mini-jupe), talons, etc. pour que l'on soit bien clair (que je considère être des tenues décentes)
PS2: Ne me dites pas que ce genre de choses n'existe pas ou n'arrive pas, je l'ai encore vu Samedi dernier...
@Simon: "=> Ce que j'affirme cependant c'est que les risques d'être emmerdés (sans parler jusqu'au viol) augmente"
Mais tu es d'accord avec ça ou pas ? Tu es d'accord qu'une femme "sexy" "mérite" des "emmerdes" ou pas ?
@Valerie et @Mwana
Je ne sais pas si un homme peut faire la pute, en revanche homme comme femmes les gens savent très bien faire les cons.
J'ai un autre exemple en tête. Un jeune roule en scooter sans casque, une voiture ne le voit pas et le fauche sans raison particulière et aggravante. Est-ce la faute de la voiture ? Est-ce la faute du jeune sans casque ? Ont lui dit quoi ? Tu l'a bien cherché ? non, bien sur que non. Mais si tu avais mis un casque ...
(Merci de ne pas faire de rapprochement hors contexte, il ne s'agit que d'une exemple).
"On va te dire qu'il est inadmissible que quelqu'un te pête la gueule. Que tu sois bourré ou non." => Surement, mais je doute que cela la première chose qui viennent à la bouche de la plupart (même des flics).
@simon: "-Est-ce que tu considères que l'homme doit aussi réfléchir à deux fois avant de mettre une fille dans son lit? Non, en général, on prend pour acquis qu'un homme pense avec sa bite et que s'il perçoit un tant soit peu que la fille est volontaire, hop, c'est bon, plus besoin de réfléchir, il va niquer. Double standard?" => Remarque sexiste avec des idées pré-concues, mais apparement ça ne doit être que dans un sens."
400% d'accord avec toi, tu viens de prouver, et c'était mon but, que la culture du viol est également dommageable pour les hommes qui se voient réduits à des bites sur pattes (j'ai bien écrit "on prend pour acquis", car c'est bien la société qui dicte que l'homme n'est pas en capacité de résister à une femme qui "fait la pute" pr reprendre ta poésie si délicate).
Je vais encore une fois reprendre l'analogie qui te semble chère sur l'alcool:
1-est-ce que quand tu commandes un verre tes potes te disent "oh là, fais gaffe, si tu bois, tu risques de te faire tabasser"?
2-ce que tu n'as pas l'air de comprendre c'est qu'il est prouvé qu'il n'y a AUCUN RAPPORT ENTRE LA FACON DONT UNE FEMME S'HABILLE ET COMMENT ELLE AGIT ET LE FAIT QU'ELLE SOIT VIOLEE. Tu perpétues ce discours de "la fille qui fait la pute et qui cherche les emmerdes", alors que c'est faux, il n'y a pas de lien, toutes les études prouvent le contraire. Tu participes donc activement à la culture du viol en continuant de croire et d'énoncer ce genre de connerie. Tu voulais te sentir visé? Bingo, tu l'es et à juste titre...
simon ; en fait je pars du principe assez incroyable qu'une femme s'habille bien comme elle veut et que cela ne m'autorise pas à penser qu'elle est une pute (même si cela n'est pas une insulte), ni qu'elle "cherche les emmerdes".
tu sembles penser que si on embrasse un mec qui a payé un verre on cherche les emmerdes ? le viol donc ?
en ce cas les prostituées selon toi cherchent les emmerdes ?
enfin je te propose de relire les chiffres donnés : il n'y a aucun lien entre habillement et viol.
Simon, tu n'as pas répondu à ma question qui était "es-tu d'accord qu'une femme habillée sexy soit emmerdée ?"
Dans ce cas je m'incline ... je participe à la culture du viol (bien malgré moi). Je vais de ce pas arrêter de faire peur à mes petits.
Tu décris un comportement qui, selon toi, mérite injure. Pourquoi ? Qu'est-ce qui, dans ce comportement, te pose problème ?
Tu penses que ce comportement augmente le risque de se faire violer. Plusieurs personnes, statistiques à l'appui, te répondent que ce n'est pas le cas. Peut-être tes idées reçues sont-elles fausses ?
Tu penses ne pas véhiculer la culture du viol, mais qu'est donc censée penser une victime de viol qui lirait ton commentaire (ou qui t'entendrait expliquer tes idées dans la vraie vie) ? "Est-ce que je me suis fait violer parce que je suis une pute ?" Qu'est-ce que tu envisagerais de faire, à ton échelle, pour que les victimes ne se posent pas ce genre de question ? Ou bien penses-tu que c'est une bonne chose de se poser ce genre de question ?
Et enfin, pour que la discussion ait le moindre intérêt, essaye aussi de comprendre ce que les gens te répondent.
Simon, en effet, tu participes à la culture du viol, très certainement sans t'en rendre compte. C'est précisément ce que Valérie explique dans son article.
Si cet échange t'aura permis d'en prendre conscience, c'est déjà un pas vers la fin de la culture du viol 🙂
"es-tu d'accord qu'une femme habillée sexy soit emmerdée" => Non, encore une fois ça ne le justifie pas, ni ne le mérite. Disons alors qu'elle attirera plus les regards.
"tu sembles penser que si on embrasse un mec qui a payé un verre on cherche les emmerdes ? le viol donc ?" => Tout dépend du contexte, si c'est qqchose de répeté (ou un jeu par ex.) vous trouvez ça normal?
"en ce cas les prostituées selon toi cherchent les emmerdes ?" => Je ne parle pas de la prostitution, et je pense que tu as très bien compris ce que je voulais dire par "faire la pute"
"en fait je pars du principe assez incroyable qu'une femme s'habille bien comme elle veut" => Absolument rien d'incroyable, mais n'y a t'il aucune tenue que tu ne trouves vulgaire dans ce cas ? moi si
Simon "es-tu d'accord qu'une femme habillée sexy soit emmerdée" => Non, encore une fois ça ne le justifie pas, ni ne le mérite. Disons alors qu'elle attirera plus les regards.
Et c'est quoi le problème d'attirer les regard ?
N'étant pas une femme, il est vrai que je ne peux savoir ce qu'on ressent à ce moment la. Et je ne peux pas imaginer à quel point cela doit être horrible.
"Qu'est-ce que tu envisagerais de faire, à ton échelle, pour que les victimes ne se posent pas ce genre de question ? Ou bien penses-tu que c'est une bonne chose de se poser ce genre de question ?"
=> Je n'ai pas de solutions miracle, outre le fait d'en parler (même si je conçoit que cela soit une épreuve très pénible et douleureuse).
Malheureseument j'ai peur qu'il n'y ait pas de solution pro-active, tout comme toutes autres agressions.
"Et c'est quoi le problème d'attirer les regard ?" => Dans l'absolu aucun, mais (ne considerant pas le fait qu'il s'agisse de qqun de l'entourage) disont que l'ont attirera le regard de la mauvaise personne peut être plus facilement.
@ ""Et c'est quoi le problème d'attirer les regard ?" => Dans l'absolu aucun, mais (ne considerant pas le fait qu'il s'agisse de qqun de l'entourage) disont que l'ont attirera le regard de la mauvaise personne peut être plus facilement."
C'est à dire ?
Quand tu arrives qqpart, tes yeux se tournent plus vers un homme laid et mal habillé ou plus vers un homme souriant, beau et correctement sappé ?
Solution miracle? non. Mais comprendre que ces discours généralisés qui semblent témoigner d'une vérité sont faux et manipulateurs et sont dommageables aux femmes, c'est une étape. Arrêter de répéter et transmettre ces discours, c'en est une autre. Eduquer des enfants en leur expliquant pourquoi et comment ils sont faux et manipulateurs, si tout le monde le fait, les choses changeront.
La majorité des gens participent à la culture du viol, hommes et femmes confondues. Moi je me prenais pour une féministe et malheureusement, la première fois que j'ai vu N. Diallo, j'ai pensé comme une conne "attends, elle est moche, franchement, il peut se taper qui il veut DSK, il va pas se taper une moche". Il m'a fallu du temps, de la lecture, des discussions pour comprendre jusqu'où s'insinuait la culture du viol, alors que ma meilleure amie a été violée il y a plusieurs années et que c'est moi qui l'a récupérée juste après, alors que j'ai été touchée de près par beaucoup d'histoires de violence sur les femmes. ça n'a rien à voir, c'est une prise de conscience longue et difficile, comme tout ce qui remet en cause la culture dans laquelle nous vivons.
Simon "Quand tu arrives qqpart, tes yeux se tournent plus vers un homme laid et mal habillé ou plus vers un homme souriant, beau et correctement sappé ?"
Non. Mais est-ce que pour ça, ça me donne l'autorisation de le violer ? De l'emmerder ? Je ne comprends pas ce que tu cherches à démontrer.
Mais pourquoi est-ce que cela revient à chaque fois? Evidemment que NON cela ne donne aucune autorisation. Tout comme la personne qui va vous cambrioler, vous renverser en voiture, ou que sais-je...
Je dis juste:
"(ne considerant pas le fait qu'il s'agisse de qqun de l'entourage) disont que l'ont attirera le regard de la mauvaise personne peut être plus facilement."
Par mauvaise personne, comprendre un predateur sexuel.
Simon, "Mais pourquoi est-ce que cela revient à chaque fois?"
Mais c'est toi qui reviens chaque fois avec ça. C'est toi qui depuis le début disserte sur la tenue vestimentaire et l'attitude des victimes de viol.
Donc, selon toi, pour éviter les prédateurs sexuels, il suffit d'être mal sappée et ne pas être jolie ?
"Mais c'est toi qui reviens chaque fois avec ça." => Non ce n'est pas de ça dont il est question, je parle sur l'aspect autorisation, qui est que bien évidemment non cela ne donne aucun droit.
=> Concernant l'attitude et la tenue vestimentaire (même si les sondages indique que ce n'est pas le cas pour la majeur partie) je pense que cela a une influence (peut-être suis-je dans l'erreur, mais cela reste mon avis)
http://broadblogs.com/2011/09/26/does-provocative-dress-ever-cause-rape/
"I feel that although a woman’s clothing plays a trivial role in making a man decide whether he wants to rape her, it probably does contribute a little in helping him make the decision. If for example there are two women a man sees on the street at night, one of whom is wearing sensuous clothes which make her body appear more alluring, I feel that he will choose the “sexier” lady over the other."
Simon,
l'article et les commentateurs n’arrêtent pas de répéter que les vêtements n'ont que peu (voire aucune) influence dans le viol d'une femme.
Que les viols sont majoritairements commis par des connaissances de la victime.
Alors que le discours ambiant (que tu perpétues) incite à se méfier d'un prédateur sexuel tapis dans l'ombre prêt à frapper et qu'elles doivent donc faire attention à ce qu'elles portent pour ne pas éveiller de mauvaises attentions.
Enfin t'as lu l'article que tu postes?? Parce que ta citation c'est un commentaire.
Bref t'étonnes pas que certains et certaines qui perdent patience avec toi.
comme on te l'a expliqué à peu près 500 fois, la plupart de viols n'ont pas lieu la nuit par un inconnu.
les violeurs interprètent à peu près n'importe quoi comme une invite au viol "tiens le 03 mars a 12.21 elle m'a souri ca doit vouloir dire qu'elle me veut".
les viols sont commis sur des femmes de tout âge, tout poids, tout physique, toute tenue.
je trouve extraordinaire qu'on te démontre stats à l'appui que le vêtement n'a pas d'importance et que tu continues à penser que si.
je ne comprends pas non plus ce que la "vulgarité" vient faire ici.
et donc si le vêtement a de l'importance, tu préconises quoi ? on doit s'habiller comment ? t uas une tenue type anti viol ?
@KikuchyoLe7eme
Il me semble pourtant que le commentaire précédent l'a déjà signalé (et plus d'une fois) ... Et OK il ne s'agit "que" de 17%, cela reste quand même 40000 femmes.
Concernant la citation, ai-je dit qu'il s'agissait d'autres choses que d'un commentaire ?
Ce qui m'étonne par dessus tout, c'est que si je ne suis pas du même avis que toutes les personnes ici j'y récolte insulte ou encore que je ne sais pas lire. Mon Français n'est peut être pas le meilleur mais quand même ...
Enfin, si tu as eu le temps de voir qu'il s'agissait d'un commentaire tu as pu te rendre compte que plusieurs personnes semblent partager l'idée que la tenue vestimentaire peut être liée "even slightly" ...
"et donc si le vêtement a de l'importance, tu préconises quoi ? on doit s'habiller comment ? t uas une tenue type anti viol ?" => Bien mieux, ablation de toutes excroissance pour tous les mâles dès l'age de 5 ans.
Histoire d'être sur
Et donc le fait que dans un contexte de culture du viol des gens soient d'accord avec les idées véhiculées par la culture du viol, ça rend ces idées vraies?
Le fait qu'une idée soit partagée ne lui enlève pas son statut d'idée à la con.
Ce n'est pas une question d'avis ou d'opinions, ce sont des faits. C'est comme si tu nous disais "je ne suis pas d'accord que la Terre soit ronde, et beaucoup de gens ont pensé comme moi à une époque." Ben on s'en fout, on sait qu'elle est ronde, et ceux qui pensaient le contraire se plantaient...
La culture du viol est une réalité, ce n'est pas une idée à débattre.
Sérieusement Simon, c'est désespérant de vous lire.
Je ne sais pas comment qualifier la femme que vous décrivez parce que la description est clairement orientée et qu'en ce qui me concerne aucune tenue ne justifie une agression. D'ailleurs, je n'ai jamais eu l'idée de violer ou d'agresser un homme torse nu, pourtant "le morceau de tissu" est inexistant dans ce cas.
On ne peut pas minimiser un viol au motif d'une tenue plus ou moins décente de la victime car le problème ne vient pas d'elle mais de l'agresseur.
Mais j'aimerais avoir ton avis sur cette vidéo : http://www.youtube.com/watch?v=7-Bb7hN2Zko&feature=share
donc simon :
- tu dis que certaines femmes cherchent les emmerdes et tu t'etonnes qu'on t'insulte ?
- tu dis qu'une opinion vaut autant que des faits et tu t'etonnes ?
- tu tentes maintenant l'option "les féministes castratrices" car tu sens bien que tu as dit de la merde ?
quelle sera la prochaine étape ? te draper dans ta dignité bafouée, partir comme un prince en disant qu'on est des mal baisées ?
@Simon J'ai lu un truc récemment, écrit par la victime d'un viol "c'est pas parce qu'un mec bourré atterri sur mon paillasson et y passe la nuit que j'ai le droit de le tuer. Je serais sanctionnée pour ça".
Simon, ""Mais c'est toi qui reviens chaque fois avec ça." => Non ce n'est pas de ça dont il est question, je parle sur l'aspect autorisation, qui est que bien évidemment non cela ne donne aucun droit."
Qu'est-ce que tu entends par "autorisation" ?
Puisque la tenue ou le comportement de la victime ne donne aucun droit de la violer, pourquoi tu en parles ?
Tu n'as pas répondu à ma question: pour éviter les prédateurs sexuels, il suffit d'être mal sappée et ne pas être jolie ? En d'autres termes, tu vas apprendre à ta fille (si tu en as une) qu'elle doit tout faire pour être laide ? Parce que ça lui évitera d'attirer le regard et faire partie des 17% des victimes de viol commis par des inconnus ?
Mauvaise manip. Je recommence.
J'ai lu un truc récemment, écrit par la victime d'un viol "c'est pas parcequ'un mec bourré atterri sur mon paillasson et y passe la nuit que j'ai la possibilité de le tuer. Je serais sanctionnée pour ça".
Une nouvelle fois, non aucune tenue ne justifie une agression.
On ne peut pas minimiser un viol au motif d'une tenue plus ou moins décente de la victime car le problème ne vient pas d'elle mais de l'agresseur => Je me doute que de lire tous les posts doit être assez long à l'heure actuelle, mais cela ferait pas de mal plutot que de sortir des trucs du genre :"c'est désespérant de vous lire."
Je ne minimise pas le viol au motif d'une tenue, mais comme je l'ai dit n'est-il vraiment aucune tenue qui ne vous choque ou que vous trouviez vulgaire? Vous laisseriez votre fille de 15-16 ans sortir (habillé "sexy" comme vous dites) au nom de la liberté de nos mouvements ? Dans ce cas, est-ce peut être vous mêmes qui avaient un problème (je sais je sais ça n'arrivera pas les sondages l'ont dit).
Concernant la vidéo, je la regarderait ce soir quand en rentrant dans ma grotte, je prendrait ma femme comme une bête en lui mettant des gifles et en lui demandant de me faire à manger.
Vous êtes attérant
Simon,
tu postes un lien vers un article avec une phrase entre "" cela signifie que c'est une citation de l'article sinon on précise que c'est issue d'un commentaire.
Ensuite ce n'est pas parce que plusieurs personnes partagent une idée fausse quelle devient vraie.
Enfin tu es hors-sujet: l'article est sur la peur du viol que l'on enseigne aux femmes dès leur jeune age. Viol qui est quasiment toujours pensé commis par un inconnu dans une ruelle sombre la nuit alors que les études démentent ce cliché.
Oh et il finis sur le bingo "les méchantes castratrices".
Un bien beau spécimen.
quel rapport entre le fait qu'on puisse trouver une tenue vulgaire et le viol ? je n'ai tjs pas compris.
@Mwana Muke
C'est toi qui dans ton post à parlé d'autorisation.
@Valérie
"tu tentes maintenant l'option "les féministes castratrices" car tu sens bien que tu as dit de la merde ?"
Non pas du tout, je dit juste que pour ma part je ne pense pas véhiculé de "culture du viol", parce qu'une féministe castratrice l'a énoncé.
Dans ce cas, pourquoi pas dénoncer la "culture du meurtre" (ça arrive de plus en plus souvent) ???
Pas une bonne idée ?! La "culture du délit de sale gueule" ?! Ca existe déjà ?
"quel rapport entre le fait qu'on puisse trouver une tenue vulgaire et le viol ? je n'ai tjs pas compris."
=> Que si votre enfant porte une tenue vulgaire, l'idée que cela lui arrive ne vous effleurera pas l'esprit? (c'est vrai que les sondages disent le contraire).
"tu postes un lien vers un article avec une phrase entre "" cela signifie que c'est une citation de l'article sinon on précise que c'est issue d'un commentaire."
=> Non, j'utilise les guillements pour dire que je site qqun, pas spécialement l'article. J'essayerai d'être plus clair la prochaine fois
Simon "n'est-il vraiment aucune tenue qui ne vous choque ou que vous trouviez vulgaire? Vous laisseriez votre fille de 15-16 ans sortir (habillé "sexy" comme vous dites) au nom de la liberté de nos mouvements ?"
Mais encore une fois, quel rapport avec la choucroute ? Qu'une ado soit habillée comme un sac à patate, comme une pute, de façon vulgaire ou comme une princesse, qu'est-ce que ça vient faire dans une discussion sur le viol ? Valérie écrit parfois des articles sur la mode. Pourquoi ne parles-tu pas de la tenue idéale des adolescentes sur ces articles-là ? Pourquoi ne dénonces-tu pas la vulgarité de certaines tenues dans les forums consacrés à la mode ?
Le fait que tu parles de la tenue vestimentaire des victimes potentiel de viol, forcément, ça contribue à créer une ambiguïté. C'est précisément cette ambiguïté qui crée la culture du viol.
Dire à ta fille "tu es habillée de façon vulgaire, ça ne me plait pas parce que ce n'est pas ce qui te va le mieux, et ça te donne une image peu flateuse", c'est très différent que dire à ta fille "tu es habillée de façon vulgaire, tu vas te faire violer si tu sors comme ça".
Dans le premier cas, tu joues pleinement ton rôle de parent pour orienter vers le meilleur le choix de ta fille. Dans le second cas, tu lui inculques la peur du viol, l'idée que si elle est violée c'est à cause de sa tenue vestimentaire.
Dans le premier cas, ta fille sera libre et épanouie parce que guidée dans ses choix en fonction des valeurs et de goûts. Dans le deuxième cas, ta fille vivra la peur au ventre chaque fois qu'elle sortira de chez elle.
Et pour le point putophobe en prime, bravo.
Si mon enfant veut s'habiller de façon "vulgaire" (c'est très subjectif comme concept), je lui expliquerai que ce n'est pas de son âge parce que je n'approuve pas du fait que les filles soient hypersexualisées et objectifiées, je lui apprendrai à s'habiller de la façon qui la met le plus en valeur plutôt que de prendre pour modèle ce qu'elle voit dans les média, mais je ne vais certainement pas lui dire "si tu te sapes comme ça, tu vas te faire violer", d'une part parce que je sais que c'est faux et d'autre part parce que je considère que la peur et la menace ne sont pas de bons éléments éducatifs, parce qu'elles créent un attrait pour l'inconnu et le dangereux et provoquent des comportements de rébellion à la con. Les gosses sont plus à risque quand elles surfent internet sans supervision que quand elles sortent en jupe, c'est un fait.
"Dans le premier cas, tu joues pleinement ton rôle de parent pour orienter vers le meilleur le choix de ta fille. Dans le second cas, tu lui inculques la peur du viol, l'idée que si elle est violée c'est à cause de sa tenue vestimentaire."
Et donc si ce n'est pas le fait de sa tenue vestimentaire, "c'est parce que tu est une fille ma chérie" ou "tu n'as pas frequenté les bonnes personnes" ?
Je n'ai pas pu m'empêcher de copier coller deux choses qui m'ont fait beaucoup rire (je ne copie que ces deux choses là car le reste des "arguments" de Simon ont clairement été invalidés par tous les autres qui commentent) :
"Bien évidemment qu'il n'est pas normal qu'une femme se fasse violée, cependant de par la nature même de l'homme (j'entend l'espèce humaine) la femme est moins apte à se défendre qu'un homme (n'y voyez rien de sexiste) et les chiffres donnés plus bas en témoigne."
-> Personnellement je pensais ne pas savoir me défendre à cause de ce qu'on m'avait mis en tête depuis toute petite et pas parce que la nature m'a fait plus faible qu'un homme. D'ailleurs depuis que je fais du self-defense, cette idée se précise : sans avoir la force physique d'un homme qui fait de la musculation depuis X années, je sais moi aussi très bien me battre et me défendre.
"J'ai un autre exemple en tête. Un jeune roule en scooter sans casque, une voiture ne le voit pas et le fauche sans raison particulière et aggravante. Est-ce la faute de la voiture ? Est-ce la faute du jeune sans casque ? Ont lui dit quoi ? Tu l'a bien cherché ? non, bien sur que non. Mais si tu avais mis un casque ...
(Merci de ne pas faire de rapprochement hors contexte, il ne s'agit que d'une exemple)."
Bon là je crois qu'il n'y a rien besoin d'ajouter à cette bêtise... (et puis surtout je veux pas faire de rapprochements, même si tu l'utilises en exemple toi-même).
Parfois je me sens vraiment triste à l'idée que de telles personnes aient des enfants. Non seulement ils sont persuadés d'être ouverts d'esprits, mais en plus ils ne prennent pas le temps de réfléchir à ce qui leur ai donné.
"Et donc si ce n'est pas le fait de sa tenue vestimentaire, "c'est parce que tu est une fille ma chérie" ou "tu n'as pas frequenté les bonnes personnes" ?"
??? Je ne comprends pas.
Même si je pense qu'il peut y avoir un risque du à sa tenue, ce n'est pas pour autant que j'irai la sermoner "tu vas te faire violer" ou que sais-je...
Je n'ai pas dit qu'il fallait effrayer l'enfant. Cependant en tant que père, je pense aussi comme un homme et je sais aussi ce que certains hommes peuvent avoir en tête, et le fait d'avoir les sondages ne m'enleveront pas cette peur pour autant ...
Simon est à lui tout seul un véritable conservatoire de tous les préjugés courants sur le viol: mettez la question sur le tapis au café du coin, ses arguments sont exactement ce que vous allez entendre.
Dits par des hommes qui tranchent avec d'autant plus d'autorité qu'ils ne connaissent rien à la question et ne sont pas directement concernés.
Comme le souligne Valérie, non seulement les hommes ne sont pas élevés dans la peur du viol, mais leur risque d'être violés est très faible par rapport aux femmes, et de plus les hommes qui "se font" violer le sont à une majorité écrasante par des hommes.
Pour parler du viol sans débiter d'énormes c...ries, il faut connaître les stats un minimum, avoir lu des études sur la question, et ne pas se considérer une autorité parce qu'on peut recycler un assortiment des clichés sur le viol qui trainent partout.
Ces clichés sont des mythes, et c'est le fait que ces mythes soient acceptés sans examen par pas mal de gens qui permet à la culture du viol d'exister.
"Alors bien sur, les faits de viol sont le plus souvent perpetrés par des hommes mais pas seulement. Il y a aussi des femmes qui violent, et pas uniquement d'autres hommes mais aussi d'autres femmes."
Réponse classique pour dérailler toute discussion sur la culture du viol: "il y a des femmes qui violent".
Qui violent comment? Dans la définition juridique française du viol, le viol : c'est "tout acte de pénétration etc"
Tu peux m'expliquer comment des femmes s'y prennent pour commettre un viol sur les hommes dans la définition du viol qui est celle du Code pénal (qui a été écrite autour du viol féminin?)
Les femmes n'ont pas de pénis mais elles peuvent se servir d'un objet pour sodomiser un homme contre son gré.
Tu en connais beaucoup des femmes qui ont fait ça: sodomiser un homme de force?
C'est à la fois matériellement presque impossible (vu la différence de force physique) et complètement improbable et bizarre à envisager comme activité sexuelle pour la plupart des femmes.
Donc quand tu parles de "femmes violant des hommes", on ne parle pas du tout de la même chose. Je suppose que ce que tu désignes par cette expression est : une femme insistant lourdement--avec des gestes pour le mettre en condition--pour amener un homme à avoir des rapports sexuels avec elle alors qu'il n'en a pas envie.
C'est moralement inadmissible, c'est définitivement une forme de contrainte sexuelle, mais le contenu de cette agression est différent de celui d'un viol commis par un homme sur une femme (ou sur un autre homme): cet homme ainsi agressé n'est pas pénétré, ses frontières corporelles ne sont pas franchies, l'intérieur de son corps n'est pas atteint, son intégrité physique n'est pas fracassée--même s'il va se sentir utilisé, objectivisé, rabaissé.
Se faire mettre la pression alors qu'on n'a pas envie d'avoir des relations sexuelles--avec gestes à l'appui--par quelqu'un qui revient à la charge X fois, qui ne tient pas compte de votre manque d'enthousiasme, qui compte vous avoir à l'usure, et à qui on finit par céder pour avoir la paix, ce n'est pas un viol pour les femmes, c'est juste de la sexualité ordinaire.
Les femmes qui ont vécu en couple ont presque toutes cédé à l'insistance de leur copain une ou plusieurs fois.
Ce que tu appelles viol pour un homme, c'est juste la routine sexuelle pour les femmes.
Il n'y a pas symétrie entre les hommes et les femmes en ce qui concerne le viol: non seulement les femmes sont beaucoup plus souvent violées que les hommes, mais le viol, pour elles, est une réalité autrement plus violente que ce que l'on appelle viol d'un homme par une femme.
Cette stratégie de présenter systématiquement les hommes comme autant --voir plus--victimisés que les femmes est typique des masculinistes: on lui a donné un nom: le "nous aussi'. Je ne dis pas que tu es un masculiniste, juste que tu te sers de leurs stratégies standard.
"Je ne minimise pas le viol au motif d'une tenue, mais comme je l'ai dit n'est-il vraiment aucune tenue qui ne vous choque ou que vous trouviez vulgaire?"
Non, toutes les tenues ne sont pas à mon goût. Mais je ne vois pas le rapport avec le viol, désolée. Et oui, parler de la tenue légère de certaines femmes en commentaire d'un article qui parle de viol, ça participe à la minimisation du viol. Même si ce n'était pas votre intention.
Pour ce qui est de la tenue des enfants de 15-16 ans, bien sûr que les parents ont leur mot à dire. Mais, c'est vrai pour les filles comme pour les garçons.
Pour ce qui est de la vidéo. Son but n'était pas de vous identifier comme vous l'avez fait mais de dénoncer que dans notre culture, rire du viol était banalisé et donc, montrer que la culture du viol existe bel et bien.
Mais finalement on tourne en rond. Jeanne avait bien cerné que le problème : vous vous sentez visé personnellement alors que le message est bien plus général.
Petite précision par ailleurs, si j'ai commencé à faire du self-defense à la base, c'était bien par rapport à cette peur du viol qu'on m'a inculqué depuis toute petite, combinée à celle que je ne sais pas me battre parce que je suis une fille.
Je ne me suis jamais faite agressée, mon petit ami en revanche oui. Lui cependant n'éprouve en aucun cas le besoin de faire un sport de combat...
Pourquoi ? Parce que c'est un garçon et "qu'il sait se battre" et que même si il risque plus que moi en rentrant tout seul à deux heures du matin, il s'en fiche parce qu'il n'a pas appris à avoir peur.
Je reprend le train en marche (purée ça n'a pas chaumé !)
Simon si tu permets je vais reprendre un point de ta démonstration car il est tout simplement parfait :
"Que si votre enfant porte une tenue vulgaire, l'idée que cela lui arrive ne vous effleurera pas l'esprit? (c'est vrai que les sondages disent le contraire)."
Si mon enfant a une tenue vulgaire et que sa me fait peur, c'est parce que la culture du viol m'a donné a pensé en tant que Papa que "oh ! ma petite chérie si tu sors comme ça la meute de queutard qui traine dans les rues va prendre ça pour un appel légitime a te culbuter dans tous les sens et ton bon papa ne veut pas ça !"
Ce n'est PAS une réalité et pourtant en tant que parent je le penses. Et effectivement tu as raison, nous PENSONS tous qu'une fille "sexy" va s'attirer des ennuis et qu'en bon gentleman il sera plus prudent de lui passer notre veste sur les épaules.
Tout ceci est une question d'éducation, pas au sens scolaire, mais au sens sociétale. Notre société nous apprend des choses mais qui ne sont pas forcement vraie. La société doit tenir un discours plus clair à ce propos : le viol ne vient pas de la rue, il ne vient pas d'un type bizarre qui dévore les filles du regard sans parler parce qu'il en est incapable, ce n'est pas un grand black surexcité, ce n'est pas un toxicomane reniflant sans cesse, ou bien un dingue en camionette qui silonne le pays à la recherche de proie.
Le violeur c'est le voisin qu'on connait depuis 10 ans, c'est le professeur de FAC, c'est le collègue de boulot qui vit mal sa rupture, c'est un copain plus agé de ton frère ou de ta soeur qui est passé à la maison pour le WE, c'est le petit ami qui refuse de t'entendre quant tu lui demande d’arrêter parce que pour lui il ne peut pas y 'avoir de refus vu que vous êtes "ensemble" et que tout ça c'est un jeu.
Pour chaque pervers violeur imaginaires de ma première liste, il y'en à 10 de l'autre, et je t'assure que ceux là sont bien réel...
@Tris
Et moi je suis atteré de voir les commentaires comme les tiens. Oui, je pense être ouvert d'esprit du moins suffisement.
"Parfois je me sens vraiment triste à l'idée que de telles personnes aient des enfants", tu penses bien ce que tu veux, cependant je crois avoir affaire à une personne affaibli mentalement pour devoir sortir une remarque du genre.
Je ne suis surement pas le meilleur homme au monde (ni la vanité ni la pretention).
"Personnellement je pensais ne pas savoir me défendre à cause de ce qu'on m'avait mis en tête depuis toute petite et pas parce que la nature m'a fait plus faible qu'un homme." => Si tu sent (ou sentais) faible à cause de ce qu'on t'avais mis en tête, c'est moi qui te plaint.
"Bon là je crois qu'il n'y a rien besoin d'ajouter à cette bêtise... " => Si, si je t'en prie, au moins ton commentaire servira à qqchose....
@Mwana Muke
Ce que je veux dire, c'est qu'elle serait tes mots si cela arrivait? Parce que tu ais une fille (fatalité?)? Parce ce que tu n'as pas sur faire confiance à la bonne personne ?
Je n'imagine même pas qu'elle sont les mots qui pourrait aider ...
Simon: "Cependant en tant que père, je pense aussi comme un homme et je sais aussi ce que certains hommes peuvent avoir en tête, et le fait d'avoir les sondages ne m'enleveront pas cette peur pour autant ..."
Donc voilà, on en arrive à ce que Valérie explique dans son article de départ: les femmes sont éduquées dans la peur du viol. Toi, en tant que père, tu as peur que ta fille soit violée. Donc tu lui inculque cette peur. Et ça te rassure bien.
Le problème, c'est que ta fille a beaucoup, beaucoup, beaucoup plus de risques d'être violée par un copain "bien propre sur lui", par un de tes propres amis, par son futur conjoint et par son futur ex. Pourquoi ne lui inculques-tu rien par rapport à ce risque-là qui est bien plus grand ?
Ensuite, ce que tu fais en lui inculquant cette peur, ce n'est pas la protéger (ce n'est pas parce qu'elle a peur ou qu'elle est habillée de telle ou telle façon qu'elle se sera pas violée), mais c'est au contraire la rendre plus vulnérable. Plutôt que la rendre sûre d'elle et lui permettre de mener sa vie avec de l'aplomb, tu vas la rendre vulnérable et dépendante d'un homme (celui-là même qui a le plus de chance de la violer) qui devra l'accompagner chaque fois qu'elle devra sortir de chez elle le soir.
Et enfin, en lui inculquant que sa tenue vestimentaire peut avoir une influence sur certains hommes et les pousser au viol, tu contribues à relayer l'idée que les violeurs violent à cause de la tenue vestimentaire de la victime (ce qui est totalement faux). Et tu contribues donc à alimenter la culture du viol.
@simon: "Cependant en tant que père, je pense aussi comme un homme et je sais aussi ce que certains hommes peuvent avoir en tête, et le fait d'avoir les sondages ne m'enleveront pas cette peur pour autant ..." ça fait trois heures qu'on essaie de te faire changer ta façon de penser, et que tu nous prouves que tu es formaté par la culture du viol, ceci en est un autre exemple: tu avoues être un homme et savoir comment les hommes pensent donc il faut empêcher les femmes d'être sexy parce que ça provoque. Relis tout ce que tu as écrit, et tu verras que tu restes dans le système. C'est sans doute moi que tu as traité de féministe castratrice, si oui ça me fait rire, mais je vais te dire qqchose qui n'arrangera pas mon cas: si tu as peur pour tes filles, c'est parce que malgré tes protestations, tu sais que s'il lui arrive quoi que ce soit alors qu'elle était habillée sexy, ton premier réflexe sera de dire que c'était sa faute et qu'elle l'a bien cherché.
"Penser comme un homme" ne veut rien dire, c'est horriblement sexiste. Essaie de penser comme un être humain qui part du principe que personne ne doit atteindre à l'intégrité d'autrui, tu verras, ça changera beaucoup de choses...
Quant à ta question : Et donc si ce n'est pas le fait de sa tenue vestimentaire, "c'est parce que tu est une fille ma chérie" ou "tu n'as pas frequenté les bonnes personnes" ?"
la réponse est simple: une femme est violée parce qu'elle a croisé la route d'un violeur, d'un criminel malade mental. Cela n'a rien à voir avec elle, pas plus que quand une personne est tuée par un sniper fou. La faute en revient au criminel et jamais au grand jamais aux victimes. Je ne comprends pas pourquoi c'est si dur à admettre...
Simon considère que, dans certains cas (femme habillée vulgaire / dansant lascivement en boîte / étant bourrée / liste non exhaustive), la victime ne l'a pas "méritée" mais elle est un peu responsable. Moins que le violeur bien sur mais quand même elle a été un peu inconsciente / imprudente / concon.
C'est bien ça Simon ?
Penser ça ne fait pas de toi un violeur. D'ailleurs des tas de femmes sont parfaitement d'accord. La plupart des flics aussi. Et des médecins aux urgences. Pas mal de victimes de viol aussi d'ailleurs.
Et c'est justement pour ça que si peu de victimes de viols portent plainte. En parlent. Mettent des années à s'en remettre quand elles s'en remettent. Parce qu'on a bien appris aux femmes que certains comportements les exposaient au viol. Qu'elles peuvent "se faire" violer, comme si c'était un truc qu'on s'inflige à soi-même.
Alors la victime, au lieu de dénoncer son agression, elle ferme sa gueule et se dit qu'elle aurait du éviter ça, que c'est sa faute. Elle a honte. Elle a peur si elle en parle qu'on la renvoie à ce qu'ELLE a fait, en plus de ce qu'elle a subi.
Et maintenant tu arrêtes les comparaisons entre des comportements tels que s'habiller sexy ou picoler en boîte avec conduire bourré ou conduire sans casque, parce que s'habiller sexy ou picoler en boîte ne sont PAS des comportements illégaux vois-tu. Si je roule bourrée et me prend un platane, je suis LÉGALEMENT responsable. Si je me mets nue dans le lit d'un homme et lui dit que je ne veux pas baiser et qu'il me viole, il est le seul coupable, je n'ai aucune responsabilité. Même pas celle de l'imprudence ou de l'inconscience. Parce que mon expérience avec les hommes, la réalité du contact avec des hommes excités, pas les mythes véhiculés par la culture du viol, m'a démontré que oui, un homme est tout à fait capable de s'arrêter si je lui dis "tu sais quoi, en fait, j'ai pas envie". Et s'il en est capable, alors il en a l'obligation. Légale.
Je rêve du jour où toutes les victimes de viol iront porter plainte immédiatement, comme on le fait pour un vol ou pour une agression physique. Parce que toi, si tu te fais peter la gueule en sortant de boite bourré, tu ne te poseras de question: tu iras illico porter plainte.
Mais tant que toi et tous ceux qui pensent comme toi continueront à dire "oui mais quand même y a des comportement qui cherchent les ennuis", ce jour n'est pas prêt d'arriver. Et si tu as des filles, que tu les éduques sur ce principe, sache qu'elles non plus ne porteront pas plainte.
Et ça aussi, c'est l'expérience de la réalité: je connais de nombreuses victimes de viol. Aucune n'a porté plainte.
@Simon:"Ce que je veux dire, c'est qu'elle serait tes mots si cela arrivait? Parce que tu ais une fille (fatalité?)? Parce ce que tu n'as pas sur faire confiance à la bonne personne ?
Je n'imagine même pas qu'elle sont les mots qui pourrait aider ..."
Quels mots dire si ta fille était violée ? Elle sera en grande souffrance. La toute première chose à faire à ce moment-là, c'est lui montrer de l'empathie, la prendre dans tes bras, la consoler. Ensuite, il faut lui dire qu'elle est une victime et que ce type est un criminel. Le responsable de ce viol est le violeur. Lui et seulement lui. Rien ne peut l'excuser. La seule façon qu'elle aura pour se recontruire après un tel traumatisme, c'est d'être reconnue comme victime, et pouvoir compter pleinement sur ses proches pour petit à petit retrouver une vie normale après ce viol.
Ce qu'il ne faut surtout pas faire (mais alors là surtout pas !), c'est la culpabiliser. Si à ce moment d'énorme fragilité, tu viens avec un ton moralisateur "tu vois, je te l'avais bien dit, tu étais habillée vulgairement, tu l'as bien cherché, que ça te serve de leçon", tu es sûre que ta fille en aura pour 20 ans de psychanalyse pour espérer retrouver une vie normale, et sera définitivement fachée avec son père.
@Domnine
"Dits par des hommes qui tranchent avec d'autant plus d'autorité qu'ils ne connaissent rien à la question et ne sont pas directement concernés."
=> Mais très honnetement qu'est ce que vous en savez ?
"Tu peux m'expliquer comment des femmes s'y prennent pour commettre un viol sur les hommes dans la définition du viol qui est celle du Code pénal (qui a été écrite autour du viol féminin?)"
=> La pénétration avec objet, partie du corp, ou corp étrangers. Merci de ne pas prendre les gens pour des cons. Il n'y a pas que les objets, les membres du corps servent aussi.
"Tu en connais beaucoup des femmes qui ont fait ça: sodomiser un homme de force?"
=> Effectivement, je ne connais pas de femmes mais des hommes qui l'ont été oui.
"C'est à la fois matériellement presque impossible (vu la différence de force physique) et complètement improbable et bizarre à envisager comme activité sexuelle pour la plupart des femmes."
=> La femme est trop pur pour ça je sais. Je fais 1m60 et ma femme est plus grande que moi.
=> Je ne pense pas être plus mascuniliste que feministe.
@Lucette
"Et oui, parler de la tenue légère de certaines femmes en commentaire d'un article qui parle de viol, ça participe à la minimisation du viol. Même si ce n'était pas votre intention."
=> Effectivement, ce n'était pas mon intention, et je m'en excuse si cela à été le cas.
Au travers de l'article de Valérie :
"Ce fait-divers nous montre, dans toute son horreur, ce qu'est la culture du viol, ce qu'est une société où non seulement l'on viole, mais où l'on encourage, entraîne, pousse à trouver le viol normal, inévitable, naturel et au fond drôle."
=> Je ne considère pas que j'encourage, ni n'entraine, ni ne pousse, ni ne trouve normal ou naturel ou encore drôle le fait que l'on viole. Cependant, comme les meurtres ou les accidents ce sont des choses qui se produisent. Donc je véhicule "la culture du viol". Encore une fois je ne pense pas.
@flashou
OK pour le fait que cela peut être monsieur tout le monde, pas pour autant que ce que la société véhicule (ou me fait croire) ne pourra pas arriver un jour. si ?
"La faute en revient au criminel et jamais au grand jamais aux victimes. Je ne comprends pas pourquoi c'est si dur à admettre..." => Mais je ne dit pas que je ne l'admet pas.
Je ne suis pas fou et sans coeur, pour allez dire c'est vraiment de ta faute. Bien évidemment que j'ai de la compassion (mes enfants ou non), et à l'inverse de la haine pour celui(ceux) qui réalise ces actes.
Je connais aussi plusieurs victimes de viol, et ce qui me surprend c'est la honte qu'elle ressente et le sentiment d'être avilissant.
Simon,
Pour des exemples de la culture du viol lit ces billets:
http://www.crepegeorgette.com/2013/06/19/ou-sont-les-violeurs/
http://www.crepegeorgette.com/2013/03/20/comprendre-la-culture-du-viol/
http://www.crepegeorgette.com/2013/02/27/un-homme-ca-derape/
Leurs commentaires et les réponses en prenant ton temps.
" me surprend c'est la honte qu'elle ressente et le sentiment d'être avilissant"
C'est précisément parce qu'elles ne sont pas reconnues pleinement comme victime. C'est justement parce qu'il y a toujours des gens qui diffusent des messages ambigü de type "c'est aprce que tu étais habillée comme ceci ou comme cela". C'est précisément parce que nous vivons dans une culture du viol que Valérie décrit brillamment dans ses articles.
"ce qui me surprend c'est la honte qu'elle ressente et le sentiment d'être avilissant."
et si tu te relisais à parler de "femme qui s'habillent comme des putes", qui "cherchent les emmerdes", "qui font les malignes" et que tu te redemandais ensuite si tu ne participes pas à un peu à la honte et l'avilissement ressenti par les victimes ?
et vu que des millions de gens, femmes comme hommes, font comme toi, voilà pourquoi les victimes se sentent coupables.
@simon: je n'ai pas de chiffre en tête mais il y a certainement un paquet d'autres risques avec la même probabilité que le "viol dans un parking par un inconnu parce que la victime était habillée moulant", est-ce que tu les prends tous en compte et essaies tous de les éviter pour tes enfants? pourquoi se focaliser sur celui-ci? Es-tu au courant de tous les risques liés à l'alimentation? est-ce que tes enfants mangent bio, évite les déodorants aux sels de plomb, purifient leur eau et leur atmosphère? (encore une fois, ce sont des exemples au hasard). Ce qu'il faut comprendre c'est qu'élever les filles dans la peur constante du viol par un étranger dans un parking, c'est comme apprendre à tes enfants comment réagir en cas de tsunami. Oui, ça peut arriver, mais ce n'est pas le premier truc auquel on doit penser, et cela participe d'un système qui terrifie les femmes sans raison et leur inculque au plus profond d'elles-mêmes que si un jour elles sont violées, elles auront une part de responsabilité
@Valérie
Peut-être, mais si tu peux renier le fait qu'il y a des comportements à risques (même si ce n'est pas la majorité). Moi je suis désolé mais je ne peux pas ...
merci de si bien nous confirmer que tu penses qu'une femme habillée sexy a mérité d'être violée. je n'en ai personnellement rien à foutre de tes excuses et que tu sois désolé. Tu véhicules la culture du viol, tu contribues au fait que des victimes se foutent en l'air car elles pensent avoir mérité, tu empêches qu'elles portent plainte.
on a beau vous répéter ad nauseam que rien nez justifie le viol, vous continuerez à croire et véhiculer que certaines le cherchent bien.
et vous vous étonnez ensuite qu'elles aient honte ? MAIS A CAUSE DE QUI A VOTRE AVIS ?
Simon > Effectivement le prédateur sexuel s'il est avant tout un mythe n'en reste pas moins une réalité.
Ce qu'il faut avant tout comprendre dans l'article de Valérie c'est qu'il n'y à pas une vérité plutôt qu'une autre, mais un ANGLE de vue.
C'est plus facile de dire que ce sont des crimes imputables a des inconnus, a des fous, plutôt que d'admettre que ces horreurs sont le fait de gens tout ce qu'il y'a de plus normal, et pire encore, que ce sont des gens que les victimes pensaient être leurs amis.
Faut il pour autant avoir la parano de toutes les personnes autour de nous ? non bien sur, mais il ne faut pas cultiver une peur qui nous détourne du problème.
Sache que les exemples que j'ai cité dans mon message précédent sont tous des cas qui sont malheureusement arrivé a des personnes de mon entourage. Au début je me disais que c'était un cas isolé et que c'était d'autant plus horrible.
Mais la véritable horreur ça à été de me rendre compte qu'autour de moi il avait tant de victime, et qu'aucune ne parlait, parce qu'il y'avait une honte, une omerta. souvent les victimes n'employait pas le mot viol, parce que ce mot là c'était pour les agressions dehors, avec un couteau sous la gorge ou un flingue sur la tempe.
Mais que croire quant il n'y à rien de tout ça ? quand c'est quelqu'un qui "joue" avec toi au début et qui fini par aller trop loin.
Que dois penser une jeune fille de ce qui vient de se passer alors qu'elle est trop jeune pour comprendre, comment réagir ? Plus que physique le viol est une blessure mentale car il n'est pas ce qu'on raconte.
Je me permet d'insister la dessus car c'est à mon avis là ou ton propos suscite des réactions violente. On ne compte pas les points, il ne s'agit pas de dire si c'est mieux d'être violé dehors par un inconnu ou chez soit par un proche. Les deux existent, mais pourtant ce qu'on choisit de montrer en permanence c'est le cas du violeur noctambule alors que ce cas est rare. Pourquoi n'illustrer qu'une minorité ? Sans doute parce que la réalité est délicate et pas forcement plaisante à entendre.
Tu veux savoir la pire chose qu'on m'ait dit a ce propos ?
Simon ça fait une heure que tu discutes avec des personnes qui essaye de te faire évoluer sur un sujet que tu penses maitriser, or je crois que tu n'as pas pris le temps de te poser pour y réfléchir vraiment (comme je le fais par ailleurs avant d'écrire ce commentaire, pour comprendre pourquoi tu me réponds d'une telle manière)
Je vais répter ce que j'ai écris plus haut, même si effectivement je ne l'ai pas formulé d'une manière diplomatique : je suis triste à l'idée que tu aies des enfants parce que j'ai été élevé par un père qui partage tes idées. Je suis également très triste de me dire qu'un jour mes enfants seront confrontés à ce genre d'idée reçues de la part d'un homme que j'aime.
Sans t'en rendre compte, tu vas conditionner tes enfants, je ne dis pas que tu vas mal les élever car tu es surement très respectable dans la vraie vie et le fait que tu sois tombé ici dénote surement d'une certaine ouverture d'esprit (en tout cas j'espère que c'est le cas et non pas l'idée de venir ici pour lire et commenter de manière à nous enseigner des choses qui t'a emmené ici...).
Et quand tu me réponds :
"Si tu sent (ou sentais) faible à cause de ce qu'on t'avais mis en tête, c'est moi qui te plaint" ça illustre justement l'idée que tu as rédigée dans ton premier commentaire :
"cependant de par la nature même de l'homme (j'entend l'espèce humaine) la femme est moins apte à se défendre qu'un homme (n'y voyez rien de sexiste) et les chiffres donnés plus bas en témoigne. "
Mes parents m'ont dit et répété EXACTEMENT tout ça, de la même MANIERE que toi (la nature, blah blah) = on intériorise qu'on est faible. Tu peux me plaindre effectivement, mais alors plaint aussi tes enfants. J'étais une enfant quand on me répétait tout ça, comment veux-tu que je ne l'intériorise pas de cette façon ?
S'il te plaît avant de me répondre prends ton temps, sinon ça ne sert à rien...
(et par ailleurs je suis désolée d'avoir commenter de manière très hors-sujet, mais je ne me voyais pas ré-écrire ce que tout le monde a déjà dit à Simon ;))
@flashou
Loin de moi l'idée de vouloir compter les points.
Je doit l'admettre avoir surement porté un regard trop masculin et/ou trop personnel sur la chose.
Mais le fait qu'en lisant l'article, je me suis dit que si à l'inverse ma fille n'avais plus peur des viols elle aurait peur des hommes tout court.
Pour ta dernière phrase, je t'écoutes ...
"un regard trop masculin" tu seras bien aimable de ne pas mettre les hommes dans le même sac que toi. tu l'ignores visiblement mais une partie des gens qui ont parlé avec toi sont des hommes et non ils ne partagent pas ta calamiteuse vision des "femmes habillées en pute".
@ Simon: " je me suis dit que si à l'inverse ma fille n'avais plus peur des viols elle aurait peur des hommes tout court."
Et pourtant, c'est exactement l'inverse qui se produit: quand on n'a plus peur du viol, on n'a plus peur des hommes non plus.
Ne plus avoir peur du viol, c'est être sûre de soi, se considérer à égalité avec les hommes. C'est connaitre ses propres désirs et savoir clairement ce qu'on veut et ce qu'on ne veut pas. C'est être capable de poser des limites quand c'est nécessaire. Et c'est donc être capable d'avoir des relations sereines avec les hommes, sans les considérer comme des violeurs potentiels.
Simon > arf ! ma phrase a été coupé ! désolé je n'ai pas fait gaffe.
Le plus terrible chose qu'on m'ait dit c'est "Mais je n'ai pas été violé : je le connaissais !"
C'est terrible parce que ça entretient la souffrance, ça entretient chez autrui l'indifférence et surtout ça entretient certains mec dans leur connerie car ils ne pensent pas du tout avoir commis un viol.
Je ne pense pas que tu finira par être d'accord avec le fond, mais bon si nous arrivons à comprendre l'avis de l'autre c'est déjà ça pas vrai ? 🙂
@Tris
Non, je ne pense pas maitriser le sujet (comme j'ai dit je ne suis pas une femme). Mais la femme qui partage ma vie à déjà vécu ce "genre" d'experience (si je suis ici ce n'est pas par hasard).
Je trouve malgré tout cette notion de conditionnement très dur. Pour moi les parents sont un axe, un repère. Mais comment faire grandir ses enfants autrement qu'en suivant les schémas de nos convictions ? C'est impossible de remettre tout en questions ...
@Valerie
Mes excuses n'était que pour être poli.
Une nouvelle fois "une femme habilé sexy" ne mérite pas d'être violé (pas plus qu'une autre d'ailleurs).
Je parle de comportement à risque, c'est tout (et ne signifie en rien le terme mériter).
et vous vous étonnez ensuite qu'elles aient honte ? MAIS A CAUSE DE QUI A VOTRE AVIS ?
=> Celle des hommes pour sur
ah non juste de toi et de tes semblables, femmes comme hommes qui parlent de "comportements à risque."
ca serait formidable que tu nous listes ce qui fait partie des "comportements à risque" en matière de viol. Qu'on sache quoi faire, n'est ce pas.
Et si ces élucubrations et concepts étaient juste un peu fumeux et ne tenant pas compte du monde d'aujourd'hui. Un monde qui se divise en deux catégories: les loups (panthères) et les moutons. Homme ou femme, on peut vivre sans peur de l'agression, à condition de savoir que 9,5 fois/10 le ou les agresseurs seront mis en déroute.
Passons rapidement sur l'homme qui peut rien qu'à son attitude et son regard empêcher que ces finalement pas très courageux, même en bande, cailleras, viennent lui chercher des problèmes. Certains autres renonceront au premier échange de mots face à un individu qu'ils sentent plus dangereux qu'ils ne le sont. Enfin il existe tout un panel de moyens de défense (Krav Maga mis aussi MMA,sambo, muay thai...) permettant de se défaire d'un groupe d'assaillants, sans compter l'usage de moyens plus coercitifs.
Et pour les femmes ? Idem ou presque. J'en connais qui peuvent se déplacer en tenue provocante en n'importe quel lieu et qui savent gérer le problème. D'abord verbalement, sachant remettre la racaille à sa place et le ridiculiser si besoin. Elles aussi connaissent et sont entraînées pour avoir les moyens de prendre le dessus sur des agresseurs, souvent avinés et pas très sportifs avec un mode de vie peu propice à la forme. C'est une chose de faire le karatéka en bas d'un immeuble, c'en est une autre que de se retrouver au sol sans rien comprendre avec un bras cassé, une épaule démise, la respiration coupée, temporairement aveugle... Rien d'interdit par ailleurs à ces femmes d'être équipées d'armes permettant une défense efficace des plus "légères" (lacrymo, taser...) aux plus létales si mal utilisées et pas préparées.
La peur est donc dans la tête et est une affaire de moutons bobos pas prêts à un monde où il ne faut faire preuve d'aucune faiblesse et surtout d'aucun signe laissant penser à l'autre qu'il va être le dominant. D'ailleurs en général ces femmes lorsqu'elles sont accompagnées elles choisissent un homme "alpha" qui saura écarter les voyous.
Du coup votre raisonnement marche pour des gens nés dans le coton, bourges et n'ayant pas grandi dans le "dur" car une fille qui vient de certains endroits, qui pratique les sports adéquats, qui a été confronté à la violence de ce monde, et même si elle en est sortie, sait tenir en respect des pauvres types.
OUAIS. BRAVO. T'AS RAISON. LA PEUR DU VIOL CE TRUC DE BOBOS MOUTONS.
(bon sinon j'ai bien compris pour toi que le viol est un "truc de racailles" ce qui est un peu contredit par les stats mais j'ai vu que tu avais envie de nous dire que tu as beaucoup de testostérone. ca va mieux ?).
sinon je cherche à comprendre ce qu'est un male alpha.
@flashou
"Je ne pense pas que tu finira par être d'accord avec le fond, mais bon si nous arrivons à comprendre l'avis de l'autre c'est déjà ça pas vrai ? :)"
=> Sur le fond, je pense être dans la même idée (surement mal exprimée il est vrai). Mais la compréhension aide c'est vrai 🙂
@Misterzede
=> Dur, mais vrai d'un coté. Pas dans le sens du viol, mais plus dans le sens de s'échapper ou non de cette "culture". Est-ce que je suis obligé d'écouter ce que mes parents m'ont appris, ou est-ce que je peux m'en échapper?
@Valerie
"ah non juste de toi et de tes semblables, femmes comme hommes qui parlent de "comportements à risque."
=> Moi et mes semblables dégénerés de la société
"ca serait formidable que tu nous listes ce qui fait partie des "comportements à risque" en matière de viol. Qu'on sache quoi faire, n'est ce pas."
=> Formidable en effet
@misterzede: merci de nous apporter la sagesse et de nous ouvrir la voie du salut. J'vais aller faire un stage dans l'armée pour apprendre à être burnée, ça ira mieux, y'a jamais de viol là-bas...
Crepegeorgette dans quel monde vivez-vous ?
"Tout le monde trouve normal ce risque de viol" : n'importe quoi, personne ne le trouve normal à part quelques violeurs.
Et si je sais que les prédateurs sortent plutôt la nuit, et que la quasi-totalité des agressions sexuelles sont le fait d'hommes sur des femmes, je ne raccompagne pas une femme parce qu'après tout elle n'a que 33% de chances de se faire violer ? Ok, message reçu.
Vous êtes dangereuse. Et vous vous trompez de cible.
Le fond du problème et le thème de l'article se trouve justement là. PERSONNE ne trouve le "viol" normal ou acceptable, même le plus machiste des hommes.
Le problème, c'est justement cette définition du "viol". Pour la majorité des gens, le violeur est un malade, un détraqué, un marginal. Alors que probablement plus de neuf fois sur dix, il s'agit d'un individu tout à fait "normal", intégré à la société, ayant une compagne et une situation "respectable", voir des enfants.
Il ne s'agit pas de nier l'existence du viol dans la rue par un inconnu, il s'agit de dire qu'il ne s'agit que de la partie visible de l'iceberg. Je pense que l'immense majorité des violeurs n'a même pas conscience de commettre un viol et c'est la même chose pour leurs victimes.
Pour ces hommes, souvent gentils ou amicaux, qui se pensent respectueux du droit des femmes, il ne s'agit pas d'un viol, c'est juste une fille qui n'a pas dit "oui" alors qu'elle le pensait très fort, une épouse qui n'a pas à se refuser à son mari, une femme dont les marques d'affection qu'elle leur témoigne ne peut être qu'une attirance sexuelle.
Et pour ces femmes (et marginalement, ces hommes, en précisant que là encore, la très grande majorité le sont par d'autres hommes), le viol c'est juste cette première fois où elles n'ont pas osé dire non parce qu'il n'était pas "normal" pour elles d'être encore vierges à cette âge, c'est ce compagnon qui prend un peu les devants, mais bon c'est normal, il a des pulsions à satisfaire, c'est ce professeur ou ce supérieur hiérarchique qui n'a fait que monnayer son savoir ou ses services, il faut savoir se montrer reconnaissant(e).
Le viol est un acte abominable. Mais ceux qui le commettent ne sont malheureusement pas des "monstres", en tout cas pas au sens où on l'entend. Le viol n'est pas un accident isolé perpétré par quelques dégénérés égarés au pays de la tolérance et du féminisme, c'est un phénomène de masse qui transcende les clivages sociaux, "ethniques" ou générationnels. Car c'est la marque universel de l’oppression du patriarcat, de l'homme, sur la femme.
Car tous les hommes ne sont heureusement pas des violeurs. Mais beaucoup de violeurs ne se sentent aucunement coupables car ils perçoivent cet acte comme naturel, un simple jeu de séduction, qui est l'apanage de leur sexe. Nous ne sommes pas des violeurs en tant qu'individus. Mais dans une société largement imprégnée de la mentalité patriarcale et de la culture du viol, réelle, malgré les luttes féministes, notre statut d'homme fait de nous des violeurs potentiels, que cela nous plaise ou non.
@Valerie Chacun a le choix de rester lâche, faible et victime potentiel (et déjà dans sa tête par la peur). Je citais des cas contraires et ils existent de femmes qui ne sont pas ainsi.
@Fairy Lélie Troll. Il y en a sans doute plus l) où on ne le penserait pas.
@simon Exactement. Ou avoir grandi dans un univers dur et avoir appris comment ça fonctionne. Une femme remet vite en position de faiblesse un groupe qui la suit si au lieu d'accélérer le pas elle revient vers eux. Ca se finira souvent par les ricanement bêtes de frustrés de la vie.
dites mistertestostérone. j'ai bien compris que pour toi le viol est commis par des gens en bas d'immeubles nommés racailles. c'est néanmoins un petit peu contredit par les stats.
j'ai compris aussi que les filles "nées dans le duré ne sont pas violées ; c'est aussi un peu contredit par les stats.
on dit quoi là dessus ?
les stats mentent ? (je sens qu'on va partir là dessus).
et donc avoir peut du viol c'est être lâche. OUHLA je sens que tu as un GROS potentiel de male alpha toi non ?
thierry ; sachant que vous avez beaucoup plus de risques que moi d'être tué ou blessé, qui va vous raccompagner ?
je sens que vous n'avez pas ouvert tous les liens donc je le précise au cas où ; il y a autant de viols le jour que la nuit. (indice c'est dans un lien il suffit de cliquer).
Donc après Simon qui nous explique que les nanas qui se comportent en putes, quand même c'est un peu leur faute (mais là, au moins il a l'excuse de la culture du viol), v'là maintenant MisterZede qui nous dit posément que les victimes de viol, c'est que des bourges élevées dans le coton.
Bien bien, je cours expliquer à ma fille qu'elle doit sortir habillée en nonne pour aller à son cours de Krav Mag, en n'oubliant pas son taser. Tout en portant des porte-jaretelles parce que, pour se dégotter un male alpha capable de la défendre, a priori, le porte-jaretelles marche mieux que la tenue de nonne. Et là, c'est bon, je pourrais dormir tranquille, elle ne sera jamais violée.
(manque plus que l'intégriste qui vient nous dire que, tous ces viols, c'est la faute de notre culture dépravée qui autorise le mariage entre n'importe qui et le port de string des gamines et on aura le combo là...)
@misterzed: je m'insurge, Trollette, ou Trolle à la limite, ou plutôt Dr Trollette , je suis pour la féminisation des noms de profession et je tiens à mon titre puisqu'on ne se connaît pas.
Et ça, tu la vois l'ironie?? 😀
Ah j'avais loupé Thierry qui a l'air de croire que lorsqu'on rentre seule la nuit, on a un risque sur 3 d'être violée.
Dingue, grosso modo, j'ai échappé à une bonne vingtaine de viols moi cette année, je suis une sacrée veinarde (ou je suis particulièrement moche, va savoir, faudrait peut-être que je me vexe en fait ?).
Les cas de viols et d'attouchements que l'on m'a confiés ont le plus souvent eu lieu dans un cercle proche et durant l'enfance ou adolescence.
Là je parlais de le peur évoquée dans le billet. Si celle-ci empêche de faire ce qu'on veut, on a déjà perdu, d'ailleurs lors d'une confrontation celui ou ceux qui ont peur partent perdants.
Mais je vois que sur ce blog la discussion n'est pas ouverte avec ceux qui pensent différemment... Autant vous laisser partager votre même avis.
Marrant le type qui balance son commentaire bien pourri de l'homme-qui-explique-le-féminislme-aux-femmes (avec en bonus des vrais morceaux de clichés sur les "racailles de banlieue", mais c'est un pléonasme, non ?), avant de dire que si tous le monde lui tombe sur le râble, c'est parce qu'il est un rebelle qui ne pense pas comme les autres et que les gens sont quand même sacrément intolérants !
Rassure-toi vieux : la très grande majorité des gens, hommes comme femmes, pensent comme toi. Le refus des préjugés, du formatage et de la pensée unique, c'est justement dans ce genre d'espace que tu risques de le trouver.
Je remarque juste que le seul comportement remis en question, c'est celui des femmes. Heureusement que cette campagne me réchauffe le coeur http://www.savedmonton.com/our-campaigns.html
@Clirstrim
Je n'irais pas jusque la... Mais c'est vrai que c'est un sujet assez sensible. Comme on me l'a fait remarqué c'est quelque chose que j'ai (ont peut être) tendance à prendre vite personnellement. Parce que nous nous souhaitons pas être "that guy".
Bien évidemment c'est le comportement de ces "hommes" qu'il faut remettre en question.
Simon, pardon, mais pour moi, c'est incompréhensible qu'un homme sain d'esprit se sente personnellement attaqué quand on parle des violeurs : si tu me parles des mères en général puis des femmes qui commettent un infanticide, il n'y a aucune chance que je me sente attaquée à titre personnel alors que j'ai des enfants (et qu'il m'est arrivé d'avoir vaguement envie de les balancer par la fenêtre) parce que je sais que je suis tout à fait capable de ne pas commettre ce crime.
Ou alors c'est que tu te poses la question "mais est-ce que, cette fois-là, en fait, elle était vraiment consentante ?". Ce qui est possible aussi puisque le nombre de femmes qui déclarent avoir subi du sexe non consentant sans appeler ça un viol (ce qui est antinomique par définition) est TRES élevé.
Pour info.
Pour info.
http://twitpic.com/d4g4tu
@Thaliane
"Ou alors c'est que tu te poses la question "mais est-ce que, cette fois-là, en fait, elle était vraiment consentante ?"
=> Je n'en ai pas souvenir et je ne l'espère pas (je ne dit pas qu'il y a surement des fois ou c'était plus par gentillesse que par réelle envie), auquel cas je me sentirai lésé.
Le fait est que contrairement à l'infanticide, le viol est majoritairement imputé aux hommes (ce qui, selon les faits, est compréhensible).
Il est souvent facile aussi de diaboliser les hommes (c'est un peu la façon dont j'ai perçu l'article avec quelques phrases bien senties) et donc de se sentir "dans le sac".
Totalement d'accord avec Thaliane. C'est le fait que vous vous sentiez visés dès qu'on se permet de parler de viol qui est un problème. Et ça aussi, ça participe à faire taire les victimes.
@Misterzede Merci, ô mâle dominant, merci de me montrer la voie ! Nan, c'est vrai, j'avais CARREMENT besoin d'un énième connard qui vient rabâcher que les viols c'est la faute des femmes "qui se protègent pas". Ce blog avait bien besoin d'un gros sac à merde dans ton genre. Et les victimes de viol qui sont handicapées, mentalement ou physiquement ? T'en fais quoi ? Parce que les gens atteints d'un handicap sont plus susceptibles d'êtres agressés sexuellement. Tu vas aussi leur dire que c'est leur faute ? Qu'ils avaient qu'à se protéger ? On va ptet dire la même chose pour les victimes de meurtre. Nan c'est vrai, pourquoi faire un procès au meurtrier ? La victime avait qu'à se bouger les fesses et le mettre par terre, après tout...
@Simon, sérieusement, je souhaite à votre fille potentielle de s'émanciper rapidement. Avoir un père qui cause de femmes en disant qu'elles font "les malines", "les putes" de la sorte, ça me foutrait une trouille pas possible. Oui, en lisant tous vos commentaires, j'ai eu l'impression de lire des phrases écrites par un violeur. A causer de "toutes ces salopes qui ont provoqué". Vous faites peur.
Je ne crois pas qu'une femme qui rentre seule la nuit a 33% de chances de se faire violer, c'est l'article qui le dit.
Et ce que je trouve choquant, c'est que ce genre de raisonnement amène à occulter un risque au motif qu'il n'est pas le principal.
Que ceux qui culpabilisent les femmes violées soient appelés pour ce qu'ils sont, c'est-à-dire au mieux des inconscients, au pire des salauds, c'est bien normal.
Je n'ai jamais eu, et espère ne jamais avoir, à connaître de situation de viol domestique. Pour autant, le risque de viol sur la voie publique existe, et si je suis d'accord qu'il faudrait changer la vision qu'en ont ET les femmes ET les hommes, il serait irresponsable de ne pas en tenir compte sous des motifs statistiques. C'est là le risque que je voulais souligner.
@Anon
=> Toutes les femmes ne font pas les malines
=> je n'ai pas dit "toutes ces salopes qui ont provoqué".
=> Je ne pense pas faire peur non plus
=> Force est de constater que si je ne suis pas de votre avis, je suis donc l'exact opposé et un violeur
Merci de confirmer ma pensée
thierry ; et donc tu ne m'as pas répondu. vu que tu risques d'être agressé et tué qui te raccompagne toi ?
sachant qu'on viole autant de jour que de nuit tu souhaites que les femmes se promenent en permanence avec un homme, c'est cela ?
Le concept "la peur c'est pour les bourges" vient de dépasser mes limites de l'acceptation de la CONNERIE de la nature humaine.
J'ai envie de vomir, de vous décrire à tous comment j'ai été violée 2 fois, et comment j'en ai encore eu honte y'a pas 6 mois, comment on m'a toujours appris à avoir peur et à surtout ne pas me défendre pour ne pas avoir l'air d'un garçon manqué.
Je vous conchie les connards, et merci Valérie pour ce texte, et merci pour tout, et merci à La Peste qui sur Twitter aussi. Merci fort.
Les femmes font se qu'elles veulent. Ça ne donne le droit à personnes de les toucher sans leur consentement. Ça ne te donne absolument pas le droit de juger leur comportement. Tu as aussi parlé de "putes". Tu t'es montré insultant en plus d'être ignorant. Depuis le début, tu ne questionnes que les attitudes féminines, en n'ayant jamais saisi que le problème, c'est les gens qui s'assoient sur le consentement pour leur jouissance personnelle. On ne t'as pas traité de violeur, c'est toi qui te place en position de victime, là et c'est juste dégueulasse.
@Simon Relisez vous. Je me suis fait tous les commentaires d'une traite. Entre les "meuh non les femmes ne méritent pas d'être violées", on retrouve constamment des piques sur ces femmes, habillées court, qui apparemment vous perturbent. Qui font les malines. Qui font les putes. Qui embrassent des mecs en boîte. Qui picolent.
"Pour que l'ont soit bien d'accord. Comment est-ce que vous qualifié:
- Une femme qui en échange d'un verre embrasse la personne qui lui à offert (Allez c'est vrai on peut qualifié ça comme du troc après tout).
- Une femme qui porte moins de tissu que j'en ai sur mon calecon (le prix du tissu augmente voila tout).
- Une femme habillée de façon à ce que même son anatomie soit visible
- Une femme qui s'habille avec vêtements/accessoires qui ne s'achète que dans un sex shops."
Littéralement. Pour vous, ces femmes cherchent. Elles provoquent. Elles causent les viols. Et ça, c'est la mentalité d'un violeur. Donc vous êtes un violeur potentiel, point.
adressé à Simon, of course
@Simon Et jamais vous ne remettez en question l'attitude des violeurs, qui choisissent délibérément d'agresser des gens. Qui CHOISISSENT. Qui AGRESSENT. Qui IGNORENT les refus, l'absence de consentement, ou qui harcèlent jusqu'à en avoir un. Parce que pour vous, j'ai bien l'impression que les femmes sont les seules qui provoquent les viols. Absolument pas les mecs qui choisissent de violer. Moi aussi je vais faire pareil ! Je vais aller défendre des dingues qui ont des couteaux en disant que les victimes les ont provoqué, elles osaient se promener en vie, sans armure ni rien. Arrêtez vos conneries et assumez vos commentaires.
Article très intéressant. Bizarrement j'ai entendu parler de la culture du viol pour la première fois par une ami lesbienne qui essayait de défendre les hommes en s'appuyant sur un site masculiniste qui la niait. Maintenant je vois plus clairement de quoi il s'agit. Très intéressant aussi l'énergie que déploient des gens qui ne sont pas d'accord avec le contenu d'un article pour démontrer que celui-ci est tout pourri. Personnellement, ça me viendrait pas à l'idée de m'acharner sur une chronique ou un blog qui me plait pas, ça serait un peu de la provocation quelque part, j'irais plutot lire d'autres article qui correspondent plus. Bon j'avoue c'est pas très mâle alpha comme comportement mais bon, et si c'était pas ça la civilisation, à savoir pas venir faire caca sur la tête des gens, pendant qu'ils sont assis chez eux dans leur salon en plus.
@Clirstrim :Les femmes font se qu'elles veulent. Ça ne donne le droit à personnes de les toucher sans leur consentement.
Dire que en 2013, ors d'une discussion on en soit encore a devoir écrire cela, le justifier... mais ca me déprime d'une force.
Voilà en une ligne tu as résumé un pan entier de l'oppression subie.
Très bien, si ont recommence à être virulent, soyons le alors...
"Les femmes font se qu'elles veulent."
=> Non, les femmes et les hommes font ce qu'ils veulent, dans la limite de leurs droits respectifs.
Ça ne donne le droit à personnes de les toucher sans leur consentement."
=> Encore une fois d'accord, faites une recherche dans les coms ça revient souvent et en devient lassant surtout quand c'est une phrase que j'affirme depuis une demi-journée.
"Tu as aussi parlé de "putes". Tu t'es montré insultant en plus d'être ignorant"
=> Mon ignorance ne concerne que moi, et je n'ai pas dit putes, mais faire la [..]. N'en déplaise à certains.
"On ne t'as pas traité de violeur"
=> Encore heureux
"c'est toi qui te place en position de victime, là et c'est juste dégueulasse."
=> Je ne vois pas en quoi
@Anon
"Et ça, c'est la mentalité d'un violeur. Donc vous êtes un violeur potentiel, point."
=> D'une débilité sans nom je passe.
"Et jamais vous ne remettez en question l'attitude des violeurs, qui choisissent délibérément d'agresser des gens. Qui CHOISISSENT. Qui AGRESSENT. Qui IGNORENT les refus, l'absence de consentement, ou qui harcèlent jusqu'à en avoir un. Parce que pour vous, j'ai bien l'impression que les femmes sont les seules qui provoquent les viols."
=> Simplement par ce qu'il n'y a rien à remettre en question. Pour la énième fois, ces gens sont des détraqués qui ne mérite qu'une place en tôle. Si l'attitude des violeurs n'a pas été abordé c'est parce qu'à mon humble avis il n'y a rien à dire de plus la dessus.
" Arrêtez vos conneries et assumez vos commentaires."
=> Mes commentaires sont assumés
"Très intéressant aussi l'énergie que déploient des gens qui ne sont pas d'accord avec le contenu d'un article pour démontrer que celui-ci est tout pourri."
=> Je ne pense pas que cette article soit tout pourri. Il exprime un angle de vue comme dit plus haut, cependant je ne suis pas d'accord avec tout et c'est pourquoi je me suis permis de répondre.
"Personnellement, ça me viendrait pas à l'idée de m'acharner sur une chronique ou un blog qui me plait pas, ça serait un peu de la provocation quelque part, j'irais plutot lire d'autres article qui correspondent plus."
=> Personnellement, si je ne lisait que des articles qui vont dans mon sens ça ne serait pas très formateur, en revanche il semble que cela soit majoritairement le cas ici...
@Anon C'est donc pas de nom. Si tu n'es personne, inutile alors de répondre à un flot d'insultes hystériques.
@GonzolezaRice Bien triste parcours 🙁 D'autant que le ressenti doit être bien plus culpabilisant et dur intimement que quand on s'est fait casser la gueule et qu'on rumine sur ses plaies et fractures d'avoir fait des erreurs dans le combat ou en sous-estimant la situation et n'adaptant pas les moyens adéquats.
Désolé de devoir noter que "on m'a toujours appris à avoir peur et à surtout ne pas me défendre".
@ Je conçois que pour quelqu'un pas habituée aux menaces et à la violence la situation doit être impossible à gérer. Mais je suis persuadé que la plupart des violeurs (solitaires, pour le comportement de groupe d'autres facteurs interviennent) sont des lâches. Une des serveuses rentrant une nuit après le boulot et pas du genre à se couvrir en capuche et basket s'est fait suivre et rattrapée au moment de rentrée dans son allée. Elle a envoyé une gifle au type qui n'a plus su quoi faire et a reculé penaud. Ici beaucoup semblent penser ou vouloir vivre dans un monde protégé, ce n'est pas le cas du tout, y compris dans les beaux quartiers ou dans les familles nées dans la soie.
Simon, là où tu n'as RIEN compris, c'est que NON, les violeurs ne sont pas des détraqués, dont il est inutile de parler.
Les coupables de viol, ce sont des oncles, des cousins, des pères, des grand-pères, des petits amis, des étudiants bien comme il faut comme des petits loubards, des maris (oui, oui, le viol entre époux, ça existe. Légalement pas depuis longtemps mais ça existe). Ce sont des hommes à qui il est encore nécessaire d'expliquer que non, une femme qui dit non n'est pas en train de dire "oui peut-être si tu insistes", que non les femmes n'aiment pas qu'on les force, que non une femme qui accepte qu'on la raccompagne, même éméchée, elle n'a pas pour autant accepté qu'on la saute.
C'est ce que l'article de Valérie écrit : non le viol, ce n'est pas que des détraqués qui cherchent des proies dans la nuit justement, ce sont des hommes d'apparence tout à fait normale, des hommes parfois sympas et tout à fait bien comme il faut qui passent une limite. Et le problème, c'est que ce dépassement de limite, bien qu'étant un crime, reste impuni dans 99% des cas. Ce qui incite à la récidive parce que, dans l'esprit de la majorité, ce qui reste impuni est finalement licite.
Alors non l'enjeu n'est pas d'éduquer les filles à éviter le viol mais à éduquer les garçons pour qu'ils ne violent pas.
@valerie :
Le monde étant ce qu'il est, j'évite de me mettre dans des situations où je pourrais être agressé.
Et je ne souhaite pas que les femmes se promènent en permanence avec un homme, pas de procès d'intention stp. Je suis juste pragmatique. Si j'estime qu'il y a un risque dans une situation, j'essaie juste de le minimiser, c'est tout. Sans arrière-pensée. Sans normaliser le risque ni le banaliser, mais en le prenant en compte.
Pour toute personne rentrant seule la nuit, homme ou femme, il y a un risque. Ce risque est peut-être statistiquement faible, soit. Mais si je laissais quelqu'un rentrer seul, homme ou femme, et que ce risque se réalise alors que peut-être ma présence aurait pu l'empêcher, je me le reprocherais. Je suis désolé que des gens soient choqués par mon attitude, d'autant que je ne crois pas être une exception. Et je ne pense pas non plus être dans la "culture du viol". Et là non plus, je ne crois pas être une exception.
@Thaliane
Encore une fois, c'est toi qui n'as RIEN compris.
Comment qualifies-tu des "oncles, des cousins, des pères, des grand-pères, des petits amis, des étudiants bien comme il faut comme des petits loubards, des maris" qui violes une/des femme(s) (même s'il s'agit de leur femme)?
Pour moi c'est un détraqué, de la même façon que s'il s'agissait d'un inconnu.
misterzede ; tu vas nous le sortir longtemps l'inconnu du parking ?
Je me fous de les qualifier EUX, ça ne sert à rien (à part à rassurer des hommes comme toi j'imagine "puisque les violeurs sont détraqués et que je suis parfaitement sain d'esprit, je ne suis pas un violeur CQFD" - et, en même temps, tu te sens personnellement concerné quand on parle des violeurs, ce qui reste donc étrange). Je veux qu'on qualifie leur ACTE, ça c'est utile.
La justice juge et qualifie des actes, pas des gens.
simon : un détraqué est une personne souffrant d'une maladie mentale. la majorité des violeurs ne sont pas dans ce cas. les mots ont un sens.
" Mon ignorance ne concerne que moi, et je n’ai pas dit putes, mais faire la [..]. N’en déplaise à certains."
les putes t'emmerdent.
@Thaliane
"Alors non l'enjeu n'est pas d'éduquer les filles à éviter le viol mais à éduquer les garçons pour qu'ils ne violent pas."
=> Comme s'il s'agissait de quelque chose que l'on apprend à un enfant. Allez savoir c'est peut être comme les meurtres, il y a peut etre un gène qui prédispose les hommes à être des violeurs.
@Thierry
"Je suis juste pragmatique. Si j'estime qu'il y a un risque dans une situation, j'essaie juste de le minimiser, c'est tout." => Entièrement d'accord
thierry : tu fais comment pour éviter d'etre agressé ?
et donc tu ramènes tout le monde chez lui, homme comme femme ? jour et nuit ? puis ils te ramenent ? puis tu les ramenes ? compliqué ta vie.
@valerie Vrai qu'ils ont des vigiles dans le Marais, dans le 6e ou le 7e... Mais tout le monde n'y vit pas pour donner des leçons aux autres et voulant imposer une vision univoque totalisante
misterzede ; y compris dans les appartements ? OUAH. (ah pardon tu voulais dire que je vivais dans le 6eme et donc vivais "dans le coton" et ne "connaissait rien". TU M'AS PERCEE à JOUR.
@Thaliane @Valérie
OK, le terme détraqué n'est pas approprié. Cependant pour commetre un acte comme celui-ci je pense qu'il faut être un minimum perturbé.
Je n'ai pas besoin d'être rassuré sur ce que je suis ou non. Je sais que je n'ai rien d'un violeur est bien heureusement.
NON THALIANE, je ne me sens pas personnellement concerné quand on parle des violeurs. Je me sens concerné quand je vois le rapprochement trop facile HOMME=VIOLEUR. Oui je suis un homme, non je ne suis pas pour autant un violeur. Merci de faire attention à ce genre de remarques que tu t'obstine à faire à mon égard.
"les putes t'emmerdent"
=> Bien à elles dans ce cas.
Merci pour cet article. En même temps ça fait du bien et du mal de le lire. En tant que jeune femme (19 ans) je pense souvent aux risques du viol (et à des tas d'autres problèmes que les femmes subissent) depuis que je m'intéresse au féminisme (et que je suis féministe d'ailleurs) ou que je lis des articles comme celui-ci. Il y a cette boule au ventre, cette peur, qui sera présente toute ma vie, et c'est étouffant. Toute ma vie j'aurai peur ou je m'interdirai de faire certaines choses à cause de ça et ça me donne envie de pleurer. Les choses ne sont pas prêtes de s'arranger parce que la culture du viol est bien intégrée par tout le monde, et même par moi puisque je vais m'interdire de sortir tard/m'habiller comme je veux pour "ne pas prendre de risques", au lieu de me dire que je fais bien comme je veux et que je n'aurai aucune responsabilité s'il m'arrive quelque chose.
Bonne continuation pour le blog, il est vraiment très intéressant et je suis contente de voir que des personnes telles que vous existent.
"c'est peut être comme les meurtres, il y a peut etre un gène qui prédispose les hommes à être des violeurs"
Ah le gêne du violeur, ça manquait à cette discussion ma foi... Ce qui est dingue, c'est qu'on en est à 99,9% du décodage du génome et on l'a pas encore trouvé, il se planque bien le bougre, pour un gêne malheureusement si répandu (à moins que toutes les victimes de viol françaises soient victimes du même...).
EVIDEMMENT que c'est une question d'éducation. Si ton fils t'entend dire à ta fille "ah non choupinette, t'es mignonne mais tu ne sors pas en jupe ras-la-touffe parce que tu vas t'attirer des ennuis", en subliminal, tu dis à ton fils que les filles en jupe ras-la-touffe, en fait, elles n'attendent qu'un type pour se jeter sur elles.
Donc plutôt que de barder ton adolescente de conseils pour éviter le viol en sortant, tu prends plusieurs fois ton ado mâle entre 4 yeux pour lui dire que le sexe, c'est uniquement quand les 2 sont consentants et que le seul consentement valable, c'est un oui enthousiaste et ce jusqu'au dernier moment, PAS une jupe courte, ^pas un décoletté plongeant, pas un verre accepté, pas une invitation à boire un dernier verre accepté, pas une main sur la cuisse, pas un baiser, pas non plus un faible oui après avoir insisté pendant 1 heure, mais un "oui j'ai envie de toi" avec large sourire. Et si la nana est inconsciente (d'alcool ou parce qu'elle dort), si elle pleure, si elle sert les cuisses, si elle arrête enfin de dire non après l'avoir dit 20 fois juste parce qu'elle veut que ça s'arrête, c'est qu'elle ne VEUT PAS.
Ca a l'air évident mais en fait, pour beaucoup, non ça ne l'est pas.
clarybulle : tu peux aussi essayer de déconstruire tes peurs, juger les avantages et inconvénients. Despentes dit que rien ni personne n'a à nous empêcher de vivre et si le risque d'être violée est à ce prix, alors elle accepte de le prendre. Je pense pareil et prend mon rer à tout heure.
"EVIDEMMENT que c'est une question d'éducation. Si ton fils t'entend dire à ta fille "ah non choupinette, t'es mignonne mais tu ne sors pas en jupe ras-la-touffe parce que tu vas t'attirer des ennuis", en subliminal, tu dis à ton fils que les filles en jupe ras-la-touffe, en fait, elles n'attendent qu'un type pour se jeter sur elles.
Donc plutôt que de barder ton adolescente de conseils pour éviter le viol en sortant, tu prends plusieurs fois ton ado mâle entre 4 yeux pour lui dire que le sexe, c'est uniquement quand les 2 sont consentants et que le seul consentement valable, c'est un oui enthousiaste et ce jusqu'au dernier moment, PAS une jupe courte, ^pas un décoletté plongeant, pas un verre accepté, pas une invitation à boire un dernier verre accepté, pas une main sur la cuisse, pas un baiser, pas non plus un faible oui après avoir insisté pendant 1 heure, mais un "oui j'ai envie de toi" avec large sourire. Et si la nana est inconsciente (d'alcool ou parce qu'elle dort), si elle pleure, si elle sert les cuisses, si elle arrête enfin de dire non après l'avoir dit 20 fois juste parce qu'elle veut que ça s'arrête, c'est qu'elle ne VEUT PAS."
=> J'abdique
@valerie Exactement. Comme ces racistes qui n'ont jamais vu un arabe dans leurs banlieues pavillonnaires ou chics, et comme certains antiracistes bisounours qui nient tout problème. Ca s'appelle être obtus au niveau d'idées préconçues et du mépris de classe
j'attendais où le moment ou tu allais prononcer le mot "arabe" ; j'étais presque décue.
Merci pour l'article, pour les commentaires, merci à tous. Merci à Simon, je viens de comprendre pourquoi les hommes rejettent massivement cette culpabilité intrinsèque au fait que les violeurs soient à 99% des hommes.
"Je me suis dit que si ma fille n'avait plus peur du viol, elle aurait peur des hommes"
Donc il faut circonscrire le viol à un endroit, une attitude, un lieu. Établir un schéma tout préconçu, pas de mini jupe, pas d'alcool, pas de boite. car sinon, comment vivre équilibré entre nous, hommes et femmes ?
Mais ce schéma ne prend pas en compte le gros du travail : les homme sont un énorme boulot à fournir pour questionner leur désir, indéfectible et surpuissant depuis des millénaires. messieurs, retroussez-vous les manches, écoutes-nous, on va y arriver.
@Misterzede Oh oui, le point hystérie. Je suis si hystérique. Tellement hystérique. Surtout quand un sac à merde vient dire aux victimes de viol, dont je fais partie, qu'on a bien mérité ce qu'on a subi parce qu'on s'est pas défendus.
@simon @thaliane C'est vrai les mecs sont seuls à boire et une fille ne se lâche jamais, celle qui regrette son one shot peut aller se plaindre pour viol ---> sociétés nordiques/anglo-saxonnes : homme = coupable
ah le coup des fausses allégation.. il y avait si longtemps.
http://www.huffingtonpost.co.uk/2013/03/13/false-rape-allegations-ra_n_2865823.html
@Misterzede A plus forte raison quand c'est un enfoiré qui n'aura probablement jamais un risque de subir un viol, et qui contrairement à "l'hystérique" que je suis, N'A PAS DE PUTAIN DE HANDICAP.
@valerie j'aurais pu dire juif si c'est ce qui te gêne. ne pas adhérer à ta vision manichéenne et misandre = racisme et fachisme. Au moins ça coupe court à toute discussion.
D'ailleurs un conseil : ne fait pas de pub pour ton blog sur les réseaux sociaux et/ou ferme les commentaires et discute seulement au salon de thé avec gens de ton avis, j'aurais dû faire de même. Moi je me contenterait de l'expression utilisée par les grand-mères: il vaut mieux faire le boucher que le veau.
valerie: merci pour votre réponse 🙂 Je vais essayer, même si c'est difficile... Bonne soirée
@foufourche
"Mais ce schéma ne prend pas en compte le gros du travail : les homme sont un énorme boulot à fournir pour questionner leur désir, indéfectible et surpuissant depuis des millénaires. messieurs, retroussez-vous les manches, écoutes-nous, on va y arriver."
=> Je suis un homme et je ne me sens pas surpuissant, mais vas-y, fonce. Un discours comme le tient va surement nous faire rentrer dans le rang
Non, je pense que les noirs sentent mauvais, et je ne suis pas le seuls, mais je ne suis pas raciste, je ne suis pas dans la culture du racisme.
Un troll c'est un troll, même avec des bouclettes, une marinière et une couronne de fleur, ça reste un troll.
Cette capacité de se référer au débat argumenter sur internet, alors que vingt dieux, c'est juste des commentaires, c'est au mieux un manque de rigueur intellectuel, et le plus souvent de la malhonnêteté. Je vais pas pourrir de com' les site masculiniste, pourtant je les lis.
Encore une fois, dire haut et fort , JE NE SUIS PAS DACCORD AVEC VOUS, c'est de la provocation, les gens qui sont provoquant dans la vie de tous les jours, ils' s'attirent des ennuis ; sur internet, ils peuvent polluer les esprits à loisir avec un raisonnement qu'il juge parfaitement sensé et argumenté puisqu'il s'agit du
S'il ne s'agissait que de changer les mentalités de la gente féminine, ce serait encore envisageable, mais puisqu'il faut aussi convaincre les hommes...
Le sexisme touchent plus de la moitié de la population mondiale, une femme sur trois subira des agressions sexuelles au cours de sa vie, après si y a des hommes fiers qui ont leur bonne conscience en plus de leur bon droit pour eux, tant mieux pour eux.
Je préfère ne pas me faire confiance à moi même plutôt que de me réveiller violeur, pareil avec le meurtre; je préfère me dire que je peux tuer quelqu'un plutot que dire "ça, je ne le ferais jamais", "un homme ,ça s'empêche".
misterzede est banni.
simon continue tu en prends le chemin.
Ah oui, les fausses allégations, ça manquait aussi...
@Misterzede, tu m'expliques l'intérêt d'une nana qui regrette son one-shot d'aller porter plainte pour viol ? C'est un truc qui continue à m'échapper. A l'extrême rigueur, je peux comprendre le doute face à une femme se présentant comme victime de viol d'un homme très riche aux US (là, elle peut avoir un truc à y gagner). Mais juste dire "truc m'a violé" alors qu'elle a consenti, c'est quoi l'intérêt ?
Surtout quand tu sais comment ça se passe en vrai d'aller porter plainte pour viol (les flics n'étant pas les moins soumis à la culture du viol et n'hésitant pas à te demander pourquoi ça t'est arrivé - comme si tu étais coupable donc -, pourquoi tu étais dehors à cette heure-là, pourquoi tu as accepté qu'il vienne chez toi, etc...). Quand tu sais comment les gens regardent les victimes de viol (avec suspicion donc ou avec pitié, voire avec dégoût). Aucune femme n'a envie de ça. D'où le fait que l'immense majorité des victimes ne portent pas plainte. En revanche, ça n'arrêterait pas des femmes consentantes ?
J'ai lu il y a peu un article qui disait à très juste titre : quand une femme dit qu'elle n'était pas consentante, elle ne peut pas se tromper (parfois, en revanche, elle se demande si elle était consentante. Ce qui veut dire qu'elle ne l'était pas généralement, mais qu'elle se sent responsable de l'attitude de l'homme malgré son non-consentement...). A l'inverse, quand un homme dit qu'une femme était consentante alors qu'elle dit l'inverse, il est hautement probable qu'il mente ou qu'il se trompe.
Thaliane ; je pense que le mythe de la fausse allégation a plusieurs sources
- les femmes ne savent pas ce qu'elles veulent "souvent femme varie, bien fol qui s'y fie"
- les femmes sont perfides et aiment jouer de sales tours aux hommes
- une femme ne peut vouloir un one shot ; c'est un truc d'hommes donc elle va se venger qu'il la plaque.
(si tu en voies d'autres..)
Simon tu sais on a redécouvert le clitoris il y a trente ans, suite à la censure des dissections génitales féminines, et des reproductions des organes génitaux dans les manuels.
Et le viol conjugal n'étant pénalisé que depuis 23 ans en France, et devant encore être expliqué à certains manquant d'imagination (si c’est entre mari et femme, pas de violence...)oui le désir masculin ets encore considéré comme souverain. ("non peut parfois dire oui, si on insiste...")
Cette fois c'est dit :
1) "[...] simon continue tu en prends le chemin." Je suis ravi de voir qu'encore une fois si mes idées ne vous corresponde pas je suis prié de dégager ou mieux être banni. Décevant.
2) J'ai essayé de rester poli au maximum (même si je me suis parfois emporté), mais en comparaison des insultes que j'ai reçu j'estime que c'est bien peu de choses (du simple con, jusqu'à l'accusation de violeur) ... qu'importe
3) "Je préfère ne pas me faire confiance à moi même, plutôt que de me réveiller violeur ...". La c'est un autre problème, ont dit bien qu'il faut d'abord ce faire confiance à soi-même avant de faire confiance aux autres. Cela ne doit pas être évident dans la vie de tous les jours.
4) J'ai bien pu me rendre compte aux travers de ce blog ce vers quoi l'on évolue. Je pense à une forme d'individualisme avec des remarques notamment comme "les femmes font ce qu'elles veulent", ce qui traduit bien l'esprit "je fais ce que je veux et fuck les autres".
5) J'ai aussi pu voir le féminisme à l'oeuvre, ça fait vraiment peur à voir.
6) Je ne suis pas venu ici pour faire débat, ni "troller". Ce n'est pas mon but et ne l'a jamais été. Ce matin à 11h10, j'esperais juste pouvoir donner mon avis et échanger de manière censée ... tant pis.
7) Pour terminer et que mes propos soient clairs une dernière fois:
- NON, le viol n'est pas excusable (sous aucune de ces formes)
- NON, il ne faut pas se taire.
- NON, aucune femme ne mérite de se faire violer.
- OUI, la femme est l'égale de l'homme
- Mais OUI, la femme est soumise au même règle que le sont les hommes (de décence, de droits et de devoirs)
- Cependant OUI, il y a des situations à risques (si vous ne vous en rendez pas compte, retirez les oeillères qui vous obstrue la vue).
8) Pour conclure, je me rend compte que ce qui devait être un débat ne l'est finalement pas. Les femmes qui passent par ici n'ont surement pas besoins de voir le genre de commentaires qui ce sont échangés durant la journée. C'est pourquoi si tu souhaite faire table rase de mon opinion tu le peux (en espérant que tu seras tous aussi à même de réconforter ces femmes que tu as passé à descendre les "mâles" que nous sommes).
"Mais OUI, la femme est soumise au même règle que le sont les hommes (de décence, de droits et de devoirs)"
Je pense que les femmes sont soumises à bien plus de règles concernant la décence et le devoir, et qu'elles le payent bien plus cher en cas de dérogement à la règle.
le mec il a bavassé toute la journée avec zéro censure malgré le slut shaming permanent dont il a fait preuve ; on a passé notre journée à lui fournir des liens, des explications et il chiale qu'on est méchante. magique. ou pathétique.
Zéro censure ?
Tu te moques de qui? Relit donc les coms et compte les points si le coeur t'en dit.
"il chiale qu'on est méchante. magique. ou pathétique." Je ne chiale en rien, je répond juste à ta menace de ban. Et je pense que TU es les 3 à la fois pour être franc.
donc "anonyme" c'est simon qui poste hein. (il est bête.. mais bête). change au moins d'ip si tu veux troller idiot.
C'est triste Simon, parce qu'on vient de te démontrer l'omerta historique sur la sexualité et le désir des femmes, en passant par leur humiliation, et malgré tout ça tu n'es toujours conscient de rien.
Pfouuu, 167 commentaires... Je suis bien content pour une fois de ne pas être le "troll".
Sur le sujet, je ne sait pas si c'est ce que veut dire l'article, mais je suppose que oui, et c'est ce que je crois observer. C'est la même mécanique que les boucs emissaires. On inculque aux femmes que l'extérieur est dangereux... que si elles quittent la cage elles sont perdues, comme ça on peut mieux les plumer en leur laissant l'illusion que ça est normal... que le danger est ailleurs.
Comme ça le viol conjugal de nos traditions parait quelque chose d'assez rassurant, par rapport au péril de la rue, avec tous ces métèques qui attendent leur proie.
ali ; oui bien vu. j'aurais également pu aborder l'angle "le sexisme c'est pas nous c'est les autres" (les métèques).
Je suis conscient que les femmes ont été humilié, que leur désir ont été bafoué et surement plus encore ...
Ce n'est pas une raison pour pendre les hommes sur la place publique ni pour se réclamer de tous les maux du monde.
Il en a été de mêmes pour les noirs, les arabes, les indigènes, les amérindiens, les Français, les philosophes, les scientifiques etc.
Je ne pense pas qu'on essaye de les pendre. Je pense que comme nous essayons de nous découvrir en tant que femmes, de définir notre identité féminine depuis les révolutions féministes successives, ce serait intéressant que les hommes s'interrogent sur leur rapport au pouvoir dans le sexe, et ce que ça implique comme conséquence pour l'autre.
On a cru que le féminisme ne concernait que les femmes ; c'est faux. Vous aussi allez devoir passer par le doute et la refonte des certitudes.
@Valérie,
Je n'ai nul besoin de me cacher, ce que je dit n'étant en rien blessant ou diffamatoire (simplement une erreur de ma part)... mais je ne t'en veux pas.
Concernant "les métèques" tu as raison cela n'aurait fait qu'un peu de polémique en plus.
Et tes reflexions sur l'informatique je m'en passerai beaucoup, idiote et bête que tu es
Sur la peur des mecs dans la rue, quelqu'un dit plus haut que ça n'a rien à voir celle des femmes. Les mecs auraient juste peur de se retrouver à échanger des coups avec leur égal. C'est faux. Chez les hommes il y a des forts et des faibles, et ça peut être très traumatisant aussi pour un homme d'être agressé dans la rue, et de se retrouver comme un petit animal impuissant, tétanisé devant un prédateur. Dans l'anti-sexisme, je crois qu'il manque vraiment une description de la manière dont ça se passe sur la planète des hommes (enfin, cette description existe peut-être, mais alors peu de gens l'ont lue). Il y a une hiérarchie et des dominants et des dominés encore.
ali ; je pense que cela se situe différemment (j'en ai parlé dans un com mais il y en a beaucoup). je disais qu'on enseigne plutôt aux garçons que le risque existe et qu'il faut l'affronter (sinon on n'est pas un homme). des études sur la socialisation des enfants montrent que les gamins garçons qui ne rentrent pas dans le moule viril sont très rapidement tapés par les autres (vers 5 ans je crois ?). la socialisation virile est dure.
en gros :
être un homme = affronter le danger, ne pas montrer qu'on a peur. si on a peur, danger de ne plus appartenir à la maison des hommes.
être une femme = rester chez elle, ne pas l'affronter.
te souviens de notre fil de discussion sur feministe "parce que je suis un homme, une femme, agenre" on avait de bons exemples là dessus.
Et tous les rapports de domination sont looooooin d'être évacués. Nous sommes les héritiers des automatismes, des lois, des coutumes, des pensées de nos parents. On tâtonne, on essaye. Mais pour cela il faut accepter d'échouer, et on sait comment sont élevés les petits garçons à ce sujet...
@Simon : tu es le seul ici à faire l'amalgame entre hommes et violeurs. Ce qui a été dit ici, c'est qu'il faut éduquer les hommes (mais aussi les femmes) pour que le viol soit percu différemment, pour mettre fin à la culture du viol, plutôt que d'enseigner aux femmes de restreindre leurs libertés pour réduire les risques. Ça ne veut pas dire que tous les hommes sont des violeurs.
Je ne pense pas qu'on essaye de les pendre. Je pense que comme nous essayons de nous découvrir en tant que femmes, de définir notre identité féminine depuis les révolutions féministes successives, ce serait intéressant que les hommes s'interrogent sur leur rapport au pouvoir dans le sexe, et ce que ça implique comme conséquence pour l'autre.
On a cru que le féminisme ne concernait que les femmes ; c'est faux. Vous aussi allez devoir passer par le doute et la refonte des certitudes.
=> Personnellement, je ne ressent pas ce besoin de pouvoir ni dans le sexe ni dans l'argent. Je n'ai pas besoin de me sentir supérieur (mais il ne s'agit que de mon cas particulier, ayant été élevé par une femme).
=> Que l'on s'interroge ou que l'on revoit nos certitudes, je suis pour, mais c'est comme si avait lieu une bataille entre homme et femme pour savoir (passer moi l'expression) "qui en a le plus".
=> Les hommes n'avait pas besoin de ça pour y jouer, mais si maintenant les femmes s'y mette aussi ...
Aki le problème c’est que même le plus dominé des mecs peut se changer en dominateur de femmes (et ils ne s'en privent pas) Combien de mecs lourdingues m'ont insultée dans la rue, 50 kilos tout mouillés, mais fier de leur pénis m'intimant l'infériorité... On ne nous a pas éduquées dans la perspective de l'égalité, de la répartie, de la castagne, de l'égalité enfin. la honte surgit dès qu'un lourdingue nous cloue sur place avec trois mots "viande à viol".
Oui voilà, c'est les femmes qu'ont commencée la guerre homme femme. Alors qu'on aurait tous pu vivre ensemble dans la paix et l'harmonie.
La célérité des réponses n'est clairement pas un gage de réflexion, ça s'apparente plus à du flood dans le cas présent.
Ok, merci Valérie, je comprend mieux..
Tu as une meilleure mémoire que moi sur les discussions de "feministes.net" (qui était une autre mine de réflexion dont j'ai la nostalgie).
@RedKaratz
Lis bien la phrase, tu verras que c'est l'inverse qui est dit. Cependant, ce reclamer feministe pour finalement faire pareil que les hommes ... quel intérêt?
Non non, c'est creux et ad hominem, ça s'appelle pas un argument.
En général, quand un mec dit "oui à l'égalité hommes - femmes. Mais bon, parfois, faut dire le féminisme ça fait peur" et quand il se déclare choqué par d'affreux arguments tels que "les femmes font ce qu'elles veulent", c'est un indice assez clair que la discussion va pas être facile...
Franchement @Valérie et tous les commentateurs-trices, Bravo !!!! Pour votre infinie patience, votre extrême pédagogie, votre clarté hyper bien argumentée et surtout votre modération face à certains ! Chapeau !!
enfin, quand je dis tous les commentateurs-trices, c'est faux ! Mais bon, la plupart étaient de qualité, donc, je préfère ne pas m'attarder sur ceux qui appuyaient sans ce rendre compte la culture du viol
Je vous laisse avec votre "culture" dans ce cas.
C'est bien dommage, je pensais que le féminisme était quelque chose d'intéressant, proposant une évolution.
Je crois finalement que votre seul objectif est finalement d'inverser les rôles.
Vous pouvez dormir sur vos 2 oreilles en vous disant que vous en avez finalement "maté" un de plus.
Oui, le féminisme est quelque chose d'intéressant, proposant une évolution. Personne ne parle d'inverser les roles sauf toi,
Et ne pas laisser un discours masculiniste avoir le dernier mot sur un blog féministe, faut pas voir ça comme un truc incroyable.
Pauvre petite victime que ce Simon, va voir les hommes , les vrais, pas les violeurs, pour qu'il te console du triste sort que t'ont fait les féministe. Comme dit ma grand mère, "si j'avais le temps je te plaindrais".
Rassurons nous, il y a de plus en plus de féministe homme et femme.
De toute façon, la forme du féminisme et ces fins, c'est un peu Out Of Topic avec la culture du viol.
@ Simon, arrête d'être parano, stp ! Enfin, tu fais ce que tu veux, hein ?!..
tu "pensais que le féminisme était quelque chose d'intéressant, proposant une évolution." = c'est ce blog et cet article essaie de faire !!
Maintenant pour accepter ces évolutions, il faut parfois être prêt à être bousculé dans ses convictions, accepter que parfois on dit des conneries, accepter la critique quand elle t'ai présenté de manière ar-gu-men-tée. Tu crois quoi, que c'est le boulot du féminisme de te rassurer ? de faire attention à ton petit confort ?? De ne pas heurter le statut quo ??? Sorry, but not sorry ! Ce n'est pas le boulot du féminisme que de courber l'échine pour qu'un homme cisgenre puisse faire du mansplaining en toute tranquilité
Affligeant.
J'ai suivi la discussion au cours de la journée, de loin en loin parce que j'ai quand même un métier, j'ai juste fait une ou deux remarques de détail -sur lesquelles je me suis fait reprendre de volée, mais c'est la règle du jeu-. Mais en relisant tout je suis atterré.
Atterré de voir comment le féminisme peut tourner à la misandrie. Simon a essayé d'argumenter de façon raisonnable, il a eu tort sur certains points, raison sur d'autres : n'importe, il a été diabolisé, décrédibilisé, insulté même. C'est cela que vous appelez un débat ? Traiter de violeur en puissance un homme qui vient parler avec des féministes ?
Le débat est faussé.
OK, le viol est plus fréquent dans le cercle des proches et sur des lieux familiers, que la nuit par un inconnu. Il faut le dire et le marteler. Le commun des mortels voit plutôt le violeur comme "l'inconnu du parking", et il a tort. OK.
Mais faut-il pour autant en faire un casus belli ?
C'est une question d'INFORMATION, d'EDUCATION et de PREVENTION. Mais la remise en cause sociétale que vous faites est hors sujet.
Remarque sur vos statistiques : étant moi-même homme de chiffres, je sais qu'on leur fait dire ce que l'on veut, et que par nature une statistique est incomplète. A brûle-pourpoint : la femme ou la jeune fille dans son environnement familier, au contact d'un proche, est naturellement vulnérable. Il n'est que de lire les récits poignants de victimes de pareils cas, victimes de salopards qui ont usé de leur autorité morale. Au contraire, la femme ou la jeune fille qui est à l'extérieur est moins vulnérable. Etant hors d'un cadre familier, susceptible de rencontrer des étrangers, elle élèvera des barrières -tout le monde le fait, homme ou femme ; son comportement sera différent ; qui plus est (désolé Valérie), parfois elle sera accompagnée.
Comment cette dimension est-elle prise en compte dans vos statistiques ? Quelle est son incidence sur la proportion d'agressions sexuelles dans l'un ou l'autre cadre ? La réponse est évidente : ce n'est pas pris en compte, et ce serait très difficile, car on touche ici au subjectif.
Au lieu de remettre en cause la société, ne vous semblerait-il pas plus productif d'avoir une réflexion d'ensemble sur le problème moral ? Car c'est de Morale qu'il s'agit.
Je suis tombé de ma chaise il y a quelque temps, lorsque j'ai découvert qu'il y a à peine 50 ans, un auteur de viol reconnu comme tel pouvait écoper de quelques mois avec sursis. Depuis, Dieu merci, beaucoup a été fait. Il reste à faire. J'ai entendu aussi parler de l'attitude des policiers face à un dépôt de plainte, même de nos jours. Il y a du boulot, mais ça progresse.
Mais de grâce, il est fondamental de travailler ensemble ! La pulsion du violeur, je ne sais si on pourra l'éradiquer un jour. Je pense que certains hommes sont des violeurs, et d'autres pas -et les réflexions que j'ai lues plus haut sur le mode "tu es un violeur en puissance" sont d'une ineptie qui montre le degré d'incompréhension qui existe.
Il est fondamental que l'Homme comprenne ce qu'est la Femme. Il l'est tout autant que la Femme comprenne ce qu'est l'Homme. Ce n'est qu'à ce prix que l'on avancera, y compris sur ce sujet douloureux.
c'est qui "l'Homme". c'est qui "la Femme" ? vous pensez tous pareil, les femmes pensent toutes pareil ?
C'est quoi "une pulsion" ? un viol est pulsionnel ? en quoi ?
"A brûle-pourpoint : la femme ou la jeune fille dans son environnement familier, au contact d’un proche, est naturellement vulnérable"
en quoi est on "naturellement vulnérable" ? pourquoi un homme aurait forcément de l'autorité sur une femme, par quel miracle ?
elle sera accompagné par un proche ? celui là même des 74% c'et cela ? :p
la morale est hors société ? elle vole dans les airs ? loin de toute contrainte sociale ?
et donc être misandre c'est laisser s'exprimer sur 50 posts un type qui nous explique que des femmes "font les putes" "cherchent les emmerdes" et "font les malignes" ? OUHLALA.
"Je suis tombé de ma chaise il y a quelque temps, lorsque j’ai découvert qu’il y a à peine 50 ans, un auteur de viol reconnu comme tel pouvait écoper de quelques mois avec sursis. Depuis, Dieu merci, beaucoup a été fait. " ah ? quoi donc ? Créteil tu as entendu parler ?
Qui est-ce qui parlait d'extrémisme? L'Homme avec un grand tache, la femme avec un grand teffe, La morale avec un grand teme, et dieu et sa majuscule. Pour ce qui est de mes ineptie, le travail main dans la main des masculiniste et des féministes, c'en est une belle. Je le redis, les hommes, et les femmes, sont des violeurs en puissances, on ne nait pas boucher charcutier, pilote de ligne ou assassin, on le devient, et sans aucune intervention divine. J'irais pas pleuré sur le martyr de saint-simon. En passant les trans pépé gouines, c'est ni des hommes avec des sache, ni des femmes avec des zen, ils peuvent crever.
C'est le problème avec internet, on se perd vite sur des sites remplies de péché et d'immondice peuplés de virago en talons plat. Il est fondamental que la Femme comprenne ce qu'est la Cuisine... Bref, ça me sidère urgie des messages comme celui ci, heureusement d'autre post ont droit a des successions de commentaires ou la conversation n'est pas phagocytée par des tiga tombés dans un guet apens.
Thierry, il existe probablement une "pulsion du violeur", qui concerne quelques individus. A côté de cela une culture qui fait des femmes un territoire "ouvert"... je ne sais pas comment le dire... accessible à tout le monde, qui oublie le respect fondamental de la personne humaine. Ce n'est pas une affaire d'individus, c'est une culture collective.
Peut-être qu'il serait plus juste, au lieu de dire "tu es un violeur potentiel" (moi aussi je déteste entendre ça), "notre culture te permet de violer".
Bravo Ali c’est génialement dit.
(merci Foufourche...)
Effectivemet Ali, ta formulation est bien plus adroite que la mienne.
Mes mots ont un peu dépassé ma pensée. Je cherche pas à dire à tous les hommes "tu es un violeur, regarde-toi monstrueux que tu es", ma réflexion et mes expériences m'ont amené à prendre conscience de cette éventualité pour moi-même. Un peu comme lorqu'une fois une colère passé, on se découvre plus violent qu'on ne se croyait. Je ne me fait pas confiance, mais je le vis bien. De même, découvrir les éléments culturels qui pèse sur notre individu, comme cette article contribue à le faire, c'est se rendre compte de sa propre faiblesse, mais ça permet aussi de la dépasser. Inutile de pousser des crie d'orfraie quand on vous montre que vous avez été dupé, il y a plutôt matière à se réjouir d'avoir appris quelque chose d'utile.
RedKaratz, je suis à deux doigts du coma à cause d'une journée très fatigante, aussi, je crois que je citais plus ce que j'ai pris l'habitude d'entendre, que ce que tu disais particulièrement ce soir... bonne nuit.
Bonne nuit Ali.
Bon.
Je ne vais pas répondre à Redkaratz, parce que je pense que l'insulte et la dérision n'ont pas leur place dans un débat. Je laisse ça aux émules de Guillon, Alévêque et autres intolérants.
@Valérie : c'est dommage, à nouveau tu tombes dans le procès d'intention. Ne caricature pas mon propos.
Je n'ai pas dit que les Hommes pensent tous pareil et que les Femmes pensent toutes pareil. Mais il est évident qu'il y a des différences entre hommes et femmes, et qu'il y a des points communs entre les hommes d'une part, et entre les femmes d'autre part. Dire le contraire serait d'ailleurs nier la possibilité d'un féminisme. Evidemment, quand je dis "il y a des points communs", je n'ai rien dit : tout cela demande à être nuancé, d'autant qu'il se conjugue avec la diversité individuelle.
Pour prendre un exemple, il me semble évident que si notre société occidentale s'est construite sous la forme d'un patriarcat, ce n'est pas dû qu'à la domination physique du mâle sur la femelles.
Il y a des caractéristiques masculines, et il y a des caractéristiques féminines - et c'est heureux.
Pour la pulsion, j'ai dit ça pour faire court, mais je sais que dans le viol se mêlent la pulsion au sens freudien, et le désir de domination.
Sur la vulnérabilité : cf. mon paragraphe suivant : on a moins de barrières quand on est dans un environnement familier et au contact de proches, c'est évident. Et je n'ai pas dit qu'un homme a FORCEMENT de l'autorité sur une femme : j'ai parlé de gens qui ont abusé de l'autorité morale qu'ils avaient : pères, oncles, parfois mères...
La Morale ne vole pas dans les airs. Elle englobe les contraintes sociales. Encore une fois, ce n'est pas ce que j'ai dit.
Etre misandre, c'est, alors qu'un intervenant a eu parfois tort, parfois raison, l'insulter sur le mode "tu es bien comme tous les hommes", "tu es un mâle alpha", "tu es un violeur potentiel", alors qu'il a le mérite de vouloir ouvrir le dialogue. Il n'a pas passé son temps à traiter les femmes de putes. Il a dit des choses intéressantes.
Créteil est un scandale, évidemment. Mais on ne peut nier que les condamnations en la matière sont de nos jours plus nombreuses et plus lourdes qu'il y a quelques décennies -même si, comme je l'ai dit, beaucoup reste à faire.
Et pour répondre à Ali, toute transgression, chacun de nos actes en fait, est le résultat de la combinaison de notre nature et de notre culture. J'ai parlé de pulsion plus haut, mais je n'occulte évidemment pas l'aspect culturel.
Thierry : Peux tu nous dire quelles sont les différences entre les hommes et les femmes ? Quels sont les points communs entre les hommes et ceux entre les femmes ? Quelles sont les caractéristiques masculines et féminines ?
Sur le patriarcat fondé en partie sur "la force physique des hommes" : Tu peux lire Colette Guillaumin par exemple : http://www.feministes-radicales.org/wp-content/uploads/2010/11/Colette-Guillaumin-Pratique-du-pouvoir-et-id%C3%A9e-de-Nature-2-Le-discours-de-la-Nature.pdf
et donc Freud voit la pulsion comme issue de la nature ? et les femmes n'ont pas cette pulsion là alors ?
sinon :
- c'est l'intervenant qui s'est qualifié lui même de mâle alpha en nous expliquant que les femmes malignes se mettaient sous la protection de mâles alpha.
- personne ne lui a dit qu'il était comme tous les hommes. On lui a dit qu'il était comme tous les gens (hommes comme femme) qui alimentent la culture du viol.
- le mérite d'ouvrir le dialogue. son premier post a été " Une phrase que je trouve également déplacée. « Tu étais habillé trop sexy » et le mot « sexy » comporte bien le mot « sexe » et dénote bien d’une envie de s’afficher." Tu penses réellement qu'il ouvre le dialogue là ?
Je l'ai déjà dis et je le redis, il ne s'agit pas d'un débat, il s'agit de commentaires masculiniste sur un blog féministe sur internet, faudrait voir à pas confondre, encore une fois coupé l'humanité en deux grandes catégorie, c'est une ineptie.
Sur les accusations de misandrie, les évocations de males alpha émanait en premier lieu de masculiniste, et le "tu es comme tout les hommes" est une invention de ta part.
On ne nie pas qu'il y a un coté les homme et de l'autre les femmes, on le contredis par les faits, il y a des hermaphrodites, des transgenre, des micropénis, des lesbiennes , tout ce que tu veux. Pour ta part tu nie tous ces gens là. Clive, clive toujours Thierry, ça ferait pas de toi un défenseur d'un féminisme modéré et progressiste que tu l'appelle de tes voeux.
"N'oubliez pas que ce qu'il y a d'encombrant dans la morale, c'est que c'est toujours la morale de quelqu'un d'autre".
La société Occidental ne s'est pas construite sur le patriarcat, pas plus qu'elle ne s'est construite sur l'Eglise, le patriarcat est une composante de son histoire,comme l'esclavage et la colonisation, avec laquelle on a pas encore soldé les compte et la société Occidentale n'est pas la seule à imposer le patriarcat, on retrouve des formes de patriarcat au sein même de communauté autogérées marginales.
Je vais peux t'être te paraitre choquant, misandre, extremiste tout ce que tu veux, mais pour moi ton discours est réactionnaire.
Tes arguments qu'ont ne peut nier, on peut tout de même les dépasser. La dépénalisation de l'homoséxualité n'a pas signifié la fin de l'homophobie. A part dire que beaucoup reste à faire, et que tout les féministes qui se sont exprimé se trompe, et qu'il faut admettre la séparation naturelle homme femme, que proposes-tu? Je pense pas que l'homme doivent comprendre la femme et la femme doivent comprendre l'homme, je pense qu'il y a un peu mieux et plus utile à comprendre que la différence entre une rose et un chou.
Qu'est ce que Simon a dis de si intéressant, toi qui voit le bon grain de l'ivraie ?
@Thierry Bon allez, il est tard, là, non ? Tu n'as pas des femmes à aller raccompagner chez elles ?
[...] Tu seras violée ma fille [...]
RedKaratz :
Je ne coupe pas en deux l'humanité, surtout pas. Je dis qu'elle est composée de deux pôles complémentaires.
Et je ne clive personne.
Quant à ton accusation de réactionnaire, elle est caractéristique : la vieille méthode des staliniens. C'est une forme de point Godwin.
Quand ai-je dit que tous les féministes qui se sont exprimés se trompaient ?
Effectivement, il ne s'agit pas de comprendre "la différence entre une rose et un chou", mais de comprendre et développer la complémentarité des sexes. Là serait le vrai progrès.
Quant à Simon, il a tort quand il dit que parfois une femme peut avoir mérité ce qui lui arrive. La cause du viol, dans 100% des cas, ce n'est ni les vêtements, ni l'alool, ni le comportement...c'est le violeur et uniquement lui.
Mais il a raison quand il dit que, pragmatiquement, il est normal de conseiller à une femme la prudence, dans le monde tel qu'il est.
@Valérie : merci pour la source, je lirai ça à tête reposée.
Sur la pulsion : c'est plus compliqué que ça. Et nous sommes tous susceptibles d'avoir des pulsions, hommes ou femmes.
La femme est complémentaire de l'homme, c'est la constitution de la Tunisie écrite par Ehnada. Il a bel allure le progrès, demande à Bochra Bel Haj Hmida .
Ton discours polissé ne trompe pas grand monde ici.
Amusant de voir comment le mot de réactionnaire te choc au point de m'accuser d'être un stalinien, tu prèfere crypto? Et non c'est pas un point Godwin, pour l'instant dans cette discussion personne l'as encore.
J'ai de la famille qui vient de l'autre coté du mur avant sa chute, alors les accusation de stalinisme ça me fait doucement sourire.
Les femmes ont pas besoin qu'on les conseille, elles sont besoin qu'on les respecte en tant qu'être humain.
La prudence, la même qui conseille d'être hétérosexuelle en Iran, c'est plus prudent. Dans le genre bon conseil, je conseille au femme d'être riche, entouré de garde du corps, et de maris aimant. Effectivement, la condition féminine ne s'en portera que mieux.
Encore une fois, tes poles complémentaire, il oublie une bonne partie de la population qui ne se reconnait pas dans ta vision de la société, c'est en ça que ta vision est clivante, pas seulement dans sa "complémentarité" homme femme, mais dans sa réduction. Valérie l'a également souligné.
Ah ces réponses pleine de pragmatisme, de finesse sémantique, qui évite soigneusement de répondre aux interrogations qu'elle suscite, se corrigeant, s'affinant ad lib de "ce n'est pas ce que je voulait dire, vous me faites un proccès d'intention".
Non, pas de proccès, pas d'intention, juste un désaccord qui sort du sujet et nourrit une pensée pour le coup inconciliable avec la plupart des intervenants. C'est comme forcer un végétarien à manger de la viande "mais si c'est pour ton bien, goûte", au final c'est infantilisant, insultant et dégradant.
Je vais m'arrêter là, parce que le procès d'intention et le point Godwin, on y est en plein.
Je n'ai jamais dit que la femme était complémentaire de l'homme, mais que femmes et hommes étaient complémentaires. Rien à voir avec la constitution islamiste tunisienne.
Et je ne t'ai pas accusé d'être stalinien, j'ai souligné une méthode inventée par Staline, et qui a fait des petits depuis : pour écraser votre interlocuteur, accusez-le d'une énormité. Pendant qu'il se justifiera, il n'argumentera pas.
Et je peux donner un conseil à une personne que je respecte en tant qu'être humain -et en fait même à cause de ce respect. Ce n'est pas dégradant. Un conseil est bon à prendre tant qu'il est justifié.
L'à-peu près, le refus d'une opinion différente, l'extrapolation, c'est trop pour moi. Je sors avant d'arriver moi-même au point Godwin.
De la rhétorique basique, antique, formalisée par shopenhauer, le terme de proccès stalinien est connoté et utilisé principalement par la droite et l'extrême droite, use le à tes dépends, voilà pour le conseil.
Dommage que tu n'apprécie pas après de nombreuses remarques ce que la notion de complémentarité homme femme a de désuet.
Comme dis, si réactionnaire est une énormité équivalente à un point godwin, c'est que tu es bien sensible.
On peux aussi apprécier une opinion différente sans devoir s'y rallier, et noté l'incongruité de sa présence en certain lieu, c'est quand même pas être extrêmiste ou sectaire.
"vous êtes dangereuse, et vous vous trompez de cible"
Aussi, on peux difficilement faire autre chose qu'extrapolez avec des personnes qui sont aussi évasive dans chacune de leur commentaire. Et la preuve que les opinions discordantes intéresse, c'est qu'elle génère plus de question que d'insulte.
всё ,споконе ноше товариш
Simon "et jusque nue dans un lit, on a le droit de dire non"
oui, Simon, on doit réfléchir au danger avant de se coucher auprès de son mari ou de son compagnon usuel...
(le viol conjugal, tu as entendu parler ?)
Et même si on s'est retrouvée dans un lit "par hasard" on a le droit absolu et définitif de changer d'avis y compris pendant.
si on peut avoir davantage d'informations sur la complémentarité des sexes.
Les gens qui sur 100 commentaires reprennent tout ce qui fait la culture du viol et dans le même temps en nient l'existence. C'est sublime de bêtise et de conditionnement.
Non Valérie.
La question de la complémentarité des sexes sort du cadre abordé ici, et en outre je ne prétends certainement pas avoir les compétences en biologie, sociologie, philosophie et psychologie pour en traiter.
Je dirai seulement que je trouve regrettable, parce qu'incorrect, d'opposer comme deux contraires la complémentarité et l'égalité, et que les supporters de part et d'autre soient systématiquement dans la caricature.
Je suis intervenu sur ce blog pour deux raisons :
- parce que le sujet me paraît important, parce que le viol n'est pas de droite ni de gauche, il n'est pas chrétien ni juif ni musulman ni athée, il n'est pas homo ni hétéro, il est juste une saloperie et on doit tous travailler à le réduire.
- et parce que, par éducation autant que par nature, je considère que celui qui écrit à l'avance le parcours, la place ou la progression d'un individu juste parce qu'il est un homme ou parce qu'il est une femme, celui-là est un crétin à oeillères, et que je n'aime pas les oeillères.
Je ne pensais pas me faire dégager parce que ma conception de la société diffère de celle communément admise ici.
Cela aussi je le regrette car j'apprécie beaucoup de débattre avec des gens aux opinions ou conceptions différentes des miennes, c'est comme cela que l'on progresse.
Je vous laisse donc entre vous.
Moi j'aime bien Simon.
Valérie écrit un article sur la culture du viol, et Simon vient le compléter en donnant plein d'exemples concrets de la culture du viol, en énumérant toutes les idées reçues, toutes les fausses croyances, tous les clichés sur le viol, les violeurs et l'attitude des femmes et des jeunes filles.
Je ne trouve pas qu'il trolle. Il est sincère dans ses propos. Il ne se rend juste pas compte que ses idées sont totalement façonnées par la culture du viol. Je me dis qu'après tous nos échanges, je suis persuadée qu'il y réfléchira. Après tout, s'il est le père d'une fille, il a tout intérêt à ce que sa fille grandisse dans une société de moins en moins sexiste.
Alors je sais que c'est pénible pour des féministes qui ont déjà réfléchi au sujet depuis des années de voir débarquer pour la millième fois un homme qui ressasse encore et encore les mêmes chichés maintes fois débattus, tout en se croyant original et en pensant qu'il n'est juste "pas d'accord avec notre point de vue". Je sais que c'est douloureux pour des victimes de viol d'entendre encore et encore des propos décortiquant la tenue et le comportement de la victime de viol tout en s'offusquant d'une soi-disant association homme=violeur. Je comprends parfaitement que dans ce cas, on a juste envie de l'éjecter du blog à coup d'insultes. Mais je me dis que c'est aussi l'occasion de réexpliquer encore et encore le point de vue féministe et déconstruire cette culture du viol. Si nous parvenons à distiller ne fut-ce qu'un petit doute chez Simon (et les autres personnes comme lui qui seraient susceptibles de nous lire) peut-être que sa pensée évoluera. Peut-être qu'il réfléchira un petit peu aux messages qu'il enverra à sa fille. Et peut-être, chemin faisant, qui sait, dans quelques années, sa fille sera une privilégiée qui, contrairement à la plupart des femmes, sera forte, sûre d'elle, battante, et ne vivra pas la peur au ventre dès qu'elle sortira de chez elle.
"Thaliane ; je pense que le mythe de la fausse allégation a plusieurs sources
- les femmes ne savent pas ce qu'elles veulent "souvent femme varie, bien fol qui s'y fie"
- les femmes sont perfides et aiment jouer de sales tours aux hommes
- une femme ne peut vouloir un one shot ; c'est un truc d'hommes donc elle va se venger qu'il la plaque.
(si tu en voies d'autres..)"
Selon moi, le mythe de la fausse accusation de viol correspond au mythe du violeur la nuit sur un parking. Ces deux mythes reposent sur des peurs irrationnelles:
- pour la femme, la peur du viol à l'extérieur de chez elle
- pour l'homme, la peur d'être accusé injustement de viol après chaque relation sexuelle.
Dans l'imaginaire collection, on gonfle exagérément le nombre de viols commis par un inconnu dans un parking la nuit (jusqu'à penser que c'est extrêment courant). Dans l'imaginaire collectif, on gonfle également exagérément le nombre de fausses allégations de viol (jusqu'à penser que c'est extrêment courant).
J'en ai des infos sur la complémentarité:
Dans le mot complémentaire il y a un complet et une mentaire qui elle n'est pas compète.
Par exemple l'homme qui mange est complémentaire de sa femme qui cuisine.
L'homme qui sali est complémentaire de sa femme qui nettoie.
L'homme qui frappe est complémentaire de sa femme qui prend les coups.
Le bourreau est complémentaire de sa victime.
Le prédateur est complémentaire de sa proie.
Le loup est complémentaire de l'agneau éventer qui marine dans son sang.
La complémentarité c'est trop chouette, du moment qu'on est du bon côté du manche.
Merci Meg de me donner raison.
Vous prétendez lutter contre les clichés, mais vous en fabriquez à tour de bras.
[message à caractère ironique]
Merci Thierry de déconstruire les clichés en montrant que les féministes ne sont pas les seules à ne pas comprendre l'humour ^^
ah donc thierry dit des trucs mais quand on lui demande de les expliquer nous fournit un viril "non." (et surtout qu'il n'a pas les compétences pour prouver ce qu'il a affirmé).
donc en gros il se passe quoi. thierry pourrait venir nous dire qu'il a entendu parler de la complémentarité homme/femme et qu'il voudrait en savoir plus, se disant peut-être que les féministes travaillent dessus depuis 15 ans et sont un peu au courant.
non vous pensez bien.
thierry arrive, énonce des anneries sorties de mars et vénus et quand on lui demande de prouver se drape dans sa dignité bafouée et pleurniche qu'on ne débat pas.
enfin il évoque que je vais le "dégager" (il n'en a jamais été question) pour mieux se lamenter sur son sort.
on en arrive encore une fois à quoi ? sur chaque article sur le viol ? à des types qui viennent chouiner qu'on est méchante.
rien à foutre des témoignages de femmes violées. rien à foutre de rester dans la problématique.
non ils ont juste besoin qu'on leur taille une pipe pour ne pas avoir violé.
donc thierry tu arrêtes de chialer, personne ne t'a empeché de parler malgré tes anneries maintes fois rebattues. tu ne sais pas, tu demandes (et tu ne sais pas non pas parce que tu es un homme juste parce que tu ne connais pas le féminisme rien à voir avec ton genre), tu t'assoies, tu poses des questions.
pas un mec venu demander ce que c'est que vivre dans la peur du viol. pas un pour poser des questions.
des interventions pour
1. minimiser
2. alimenter la culture du viol
3. se plaindre
t'es pas content? tu penses que je suis castratrice ? auucn souci tu te casses.
MM ; bien pour ca que je n'ai pas banni ni censuré simon malgré ses insultes :). parce que ceux qui lisent et pensent comme simon seront peut-être convaincus en nous lisant un jour ou l'autre.
sauf que y'a un moment où il y en a un peu assez là.
le féminisme est un sujet d'études, pas un truc du café du commerce où tu penses connaitre les femmes car tu as fourré bobonne. va falloir que certains et certaines le pigent.
en tout cas as usual merci pour tes posts 🙂
@Thierry, mais que signifie donc cette complémentarité ? Dans la pratique, la plupart des sociétés humaines ont une division du travail stricte entre les sexes. Dans certaines sociétés tribales, être célibataire est une catastrophe précisemment pour cette raison. C'est personnellement ce que je comprends quand je lis que les hommes et les femmes sont complémentaires (passons sur la complémentarité des appareils génitaux...). Les hommes et les femmes ont des rôles sociaux différents et ces rôles se complètent. Mais dans le même temps tu nous expliques qu'il ne faut pas enfermer les individus dans des rôles prédestinés... Mais alors, où se situe cette si fameuse complémentarité ? Traiter hommes et femmes différemment est une conséquence logique de cette idée que nous serions complémentaires.
"Il y a des caractéristiques masculines, et il y a des caractéristiques féminines - et c'est heureux."
Non, il y a des cultures qui définissent de façon précise et normative les rôles sociaux des femmes et les rôles des hommes--et les qualités définies comme masculines ou féminine sont celles qui sont nécessaires pour exercer ces rôles.
Ces définitions sont très variables selon les cultures: dans certaines, on considère que les hommes ont des désirs sexuels plus intenses que les femmes, dans d'autres (arabo-musulmanes) on considère que ce sont les femmes.
Dans certaines cultures ont considère que les femmes sont plus émotionnelles/irrationnelles que les hommes, dans d'autres que c'est l'inverse.
Dans certaines cultures, le travail de l'agriculture est considéré comme féminin et le tissage comme masculin, dans d'autres vice-versa, etc.
Il n'y a guère qu'autour de la guerre et du soin des enfants que toutes les cultures sont à peu près d'accord. Et encore faut il mentionner que dans certaines cultures (indiens d'Amérique du Nord), il y a eu beaucoup de femmes chefs de guerre. Donc tout cela n'est pas binaire, c'est plutôt un continuum.
Et ces rôles de genre sont assignés d'autorité à la naissance, sans tenir compte des gouts, des dons et de la personnalité des enfants. Comme autrefois on vous assignait le métier de fermier ou de marchand parce que c'était le métier de vos parents.
Il y a plein de petits garçons qui aiment jouer à faire le ménage et de petites filles qui aiment jouer à Superman (cas dans ma famille), mais bien vite les parents et la société y mettent bon ordre et les forcent à rentrer dans la norme.
"Pour la pulsion, j'ai dit ça pour faire court, mais je sais que dans le viol se mêlent la pulsion au sens freudien, et le désir de domination."
La pulsion a bon dos, là aussi on est en plein dans le mythe du viol.
En fait, la plupart des violeurs--dans le cadre familial, entre amis, dans les sorties en boite etc--repèrent soigneusement leur proie: une fille saoule, ou une gamine seule, gentille, timide qui ne saura pas se défendre;
contrairement à l'explication de la pulsion, la plupart des violeurs calculent leur coup, ils guettent, ils repèrent, ils ont une stratégie qui est de s'en prendre aux filles incapacitées, ou jeunes, ou sous leur autorité d'adulte, ou sans appui social. Ils recherchent le viol facile et sans risque: la fille sans importance sociale, donc qui ne sera pas crue si elles les dénonce. Seuls les violeurs qui n'ont pas de stratégie se font prendre--et il n'y en a pas beaucoup.
Le viol a beaucoup plus à voir avec une "autorisation sociale tacite de violer" (culture du viol) qu'avec le fait d'être pulsionnel ou détraqué.
TOUS les hommes autrefois violaient leur femme--ils n'étaient pas tous détraqués, simplement la loi leur en donnait officiellement le droit.
Un peu hors sujet mais comme je lisais les deux notes en même temps... on y retrouve assez bien les mêmes dynamiques "argumentatives"...
http://www.bouletcorp.com/blog/2013/07/25/chicago/
http://www.gabbysplayhouse.com/webcomics/sexism/
J'aimerais faire un petit point de syntaxe.
Nous qui ne voulons pas de la culture du viol, arrêtons de dire "se faire violer".
"Une personne se fait violer." implique que la personne est moteur de l'action. "Une personne est violée." implique que la personne subit l'action.
Dans les deux cas, "Une personne" est sujet de la phrase, sans être auteur de l'action.
Ainsi, je me fais couper les cheveux, je me fais tatouer, je me fais masser... je suis à l'origine de ces actions, je les aient voulues. ("Bonjour, coupez-moi les cheveux svp.")
En revanche, je suis violé(e), je suis tué(e), je suis arrêté(e)... Je n'ai rien demandé, je subit.
En ce qui concerne le viol, la formule qu'on rencontre le plus souvent est "se faire violer" (bien que les journalistes l'évitent), il est donc normal d'avoir le réflexe de l'utiliser.
Mais je crois que les mots et la façon dont on dit les choses ont une grande importance, et participe du point de vue collectif qui se met en place sur une question.
Aussi, vous qui commentez les forums féministes, je vous propose de plutôt utiliser "être violé(e)", qui dit bien que la personne violée n'est en aucun cas moteur de l'acte.
(On dit souvent de même "se faire tuer", "se faire arrêter" --> "Bonjour, tuez-moi svp.") ...
Dans le cas du viol, où la victime est souvent responsabilisée, ça me parait essentiel d'utiliser les bons mots.
Merci d'avoir lu.
Pardon j'arrive un peu tard, mais ça m'a fait réagir.
@Simon : "une femme qui fait la maline en boite (pour rester poli) n'est la que pour la musique ?!"
Probablement pas. Et alors ?
Peut-être avait-elle en tête de passer un moment où on la draguerait (ça fait du bien au moral). Peut-être que ce soir, elle a mis des vêtements que TU juges indécents (et qu'elle trouve simplement flatteurs) pour pouvoir rouler des pelles à un inconnu. Elle est peut-être venue pour trouver quelqu'un avec qui s'envoyer en l'air.
MAIS CE QUELQU'UN, ELLE LE CHOISIT. Elle veut du sexe, oui, sûrement, pourquoi pas, on en veut presque tous à un moment ou à un autre. Mais elle veut choisir son partenaire, et ce n'est pas au violeur d'en décider pour elle. Et le fait est qu'elle ne va pas changer de tenue entre le moment où elle a croisé le type qui lui plaît près du bar et le moment où elle est retournée à sa voiture là où un type aviné s'est rendu compte qu'il allait rentrer bredouille, ou quel que soit ton idée du le violeur typique (re: stats évoquées plus haut pour se rappeler que le viol, ce n'est souvent pas ça).
Si une fille a mis des vêtements courts et/ou considérés (par qui ?) comme aguicheurs, peut-être qu'elle se rend à un rendez-vous avec son petit-ami, ça ne veut pas dire que tous les hommes qui, sur son passage, ont envie de sexe, doivent considérer qu'elle est disponible pour cela.
Peut-être aussi tout simplement qu'elle estime que c'est "son style" et qu'elle aime bien s'habiller comme ça. Du moment qu'elle ne tombe pas sous le coup de la loi, personne n'a le droit de lui dire comment elle devrait s'habiller, ni que son habillement justifie quoi que ce soit. Et il n'y a pas de raison de le lui faire payer comme si elle était un bien commun et que le simple fait de s'habiller d'une certaine façon lui ôte le droit de choisir avec qui s'envoyer en l'air.
TL;DR : Si une femme est habillée de façon sexy, ou se comporte de façon sexy, oui, elle veut sans doute plaire, mais sa vie sexuelle, elle la vit avec qui elle choisit de la vivre. Ça n'a pas à lui être imposé par un violeur au nom du principe qu'elle est là et qu'elle est considérée comme attirante et qu'elle a perdu le droit de choisir à partir du moment où quelqu'un l'a trouvée désirable.
Elle ne va pas enfiler une burqa pour rentrer chez elle, si ?
(PS : des femmes en burqa aussi sont violées)
(PPS : des enfants aussi)
(PPS : et plein de femmes mal habillées, et plein de femmes ne répondant pas aux critères de beauté communément admis, et même des obèses morbides en survêt, comme la soeur de ma meilleure amie, mais elle avait sûrement manqué de discernement dans sa façon de se présenter, elle aussi)
@AnnH
Je suis plutôt d'accord avec votre commentaire, malheureusement le monde parfait que vous voulez, au sens de "je m'habille sexy/ou pas et je n'ai rien à craindre", n'existe pas et n'existera pas, surtout dans le contexte actuel et la montée du porno, accessible très facilement, qui véhicule beaucoup d'idées qui vont dans le sens du viol.
@ pascal vous avez du mal lire le com' de annh ou elle precisait bien que la facon de s'habiller ou pas sexy n'a que peu d'incidence sur le risque d'etre violee. Cela servira juste d'argument "vous etiez habillee sexy" ou "c'est impossible qu'il vous est viole puisque vous n'etiez pas sexy cqfd".
J'ai l'impression d'avoir appris des choses dans ce long et pénible fil de commentaires:
- En tant qu'homme, je me sens concerné mais pas du tout mis en accusation par un billet qui parle du viol, en revanche j'ai étrangement honte des hommes qui se sentent insultés, au nom des hommes (c'est clair ??).
- Les trois mecs qui ont "trollé" ont en commun pas mal d'ignorance et aucune envie d'apprendre, apparemment. C'est sans doute habituel mais pour moi c'était une surprise. Je suis étonné de voir la culture du viol en action et en direct, en fait.
- Il faut vraiment se concentrer sur l'éducation des garçons (et pas seulement parce qu'ils réussissent moins bien à l'école...). Leur apprendre ce qu'est le viol. A mes élèves de lycée, je cite des études comme celle-ci http://jezebel.com/5404064/rapists-admit-repeated-crimes--as-long-as-you-dont-call-it-rape pour leur montrer que les gens mentent finalement assez peu dans les enquêtes sociologiques. Mais c'est aussi un bon exemple du fait que même des violeurs en série peuvent réussir à croire qu'ils n'ont jamais violé. J'étais étonné aussi que Simon ne réagisse même pas à l'idée que, s'il a un fils, il devrait se soucier de ne pas en faire un violeur. Un enjeu mille fois plus important que la minijupe de sa fille !
Ah oui, et surtout, que les trois mecs qui se sentaient "agressés" par le féminisme avaient en commun de confondre leurs émotions (sexuelles) et la réalité, je trouve. Je me demande à quel point c'est au fondement de beaucoup de réactions masculines. "Si je laisse des gens lutter contre le viol, je vais devoir abandonner mes fantasmes SM ??" (par exemple).
(J'écris ça entre autre pour une lectrice éventuelle qui me répondrait "oui, on connait ce phénomène, ça s'appelle *zbleug*, voici un lien...)
" et surtout, que les trois mecs qui se sentaient "agressés" par le féminisme avaient en commun de confondre leurs émotions (sexuelles) et la réalité, je trouve. Je me demande à quel point c'est au fondement de beaucoup de réactions masculines."
Bien vu. Une des bases de la culture du viol, c'est que ce sont les hommes qui, dans une société patriarcale, ont autorité pour nommer les choses et leur donner un sens.
C'est leur version de la réalité qui compte, et non celle des femmes. Et donc ce sont eux qui nomment les conduites des femmes et leur donnent un sens.
On a vu Simon en plein là dedans plus haut, les "filles qui font les malines" d'après lui, alors que du point de vue des filles, elles veulent seulement s'amuser.
Constamment les mecs donnent à un comportement féminin un sens que ne lui donne pas du tout la femme qui a ce comportement; ils projettent et interprétent à mort et confondent systématiquement leurs fantasmes sexuels avec la réalité. Et c'est ce qui leur permet de violer mais sans se voir comme des violeurs:
- non, ça veut dire oui
- elle est habillée sexy, ça veut dire qu'elle est prête à coucher avec n'importe qui
- elle flirte avec moi, ça veut dire qu'elle veut coucher avec moi
- elle ne dit pas non, ça veut dire oui
- elles disent qu'elles n'aiment pas la sodomie/BDSM/violences etc mais dans le fond, elles aiment ça
- elle m'a regardé, ça veut dire qu'elle veut coucher avec moi (authentique, ça m'est arrivé)
- elle rentre seule tard la nuit, c'est une pute
- elle a accepté de prendre un verre, ça veut dire qu'elle veut coucher avec moi.
etc etc.
Les comportements féminins les plus anodins sont systématiquement interprétés comme des invitations ou des provocations sexuelles. Même la façon dont marche une femme voilée peut être vue comme une invitation sexuelle (j'ai entendu ça au Maghreb).
A chaque fois, ce sont des mecs qui parlent à la place des femmes et prétendent savoir mieux qu'elles ce qu'elles ressentent, ce qu'elles pensent et ce qu'elles veulent.
C'est en soi un abus de pouvoir, c'est poser que le point de vue des femmes sur elles mêmes n'a aucune valeur, et qu'elles n'existent pas comme sujets autonomes mais seulement à travers le regard masculin.
Alleluia les mecs ! Merci de vos commentaires rassurants !
Juste pour abonder dans le sens des derniers commentaires, voici un exemple personnellement vécu.
Un jour je suis rentrée chez moi. J'étais habillée d'un pantalon noir et d'une veste noire. Une sorte de tailleur noir, légèrement cintré, un rien féminin, mais très sobre. Simplement un peu habillé. Ce jour-là, encore plus que d'habitude, j'ai déclenché bon nombre de propos sexuels sur mon passage (pour toute clarté, j'habitais dans ce quartier-là: http://www.youtube.com/watch?v=TazhIzP5cx8 ).
Encore plus que d'habitude, j'ai été victime de regards insistants, de propos obscènes, de drague lourde, d'hommes qui me suivaient pour demander des faveurs sexuelles de façon plus ou moins polie.
C'est vrai, j'étais habillée un peu plus "classe" que d'habitude. C'est vrai, du coup, j'attirais encore plus le regard qu'en étant en jeans-pull habituel dans ce quartier-là. C'est vrai qu'ils devaient voir en moi une femme qui avait pris soin de bien s'habiller, donc de se mettre en valeur auprès des hommes, donc d'être disponible sexuellement.
Mais si ce jour-là j'étais habillée d'un tailleur noir, c'était parce que je revenais de l'enterrement de mon grand-père.
(et j'avoue que j'en ai encore les larmes au yeux quand je repense à ce jour d'irrespect le plus total).
Je reviens avec mon histoire de complémentarité. Je ne faisait pas tant d'humour que ça. Les complémentaires c'est tout de même un drôle de truc. Vouloir se servir de la complémentarité pour instituer les rôles féminins-masculins au prétexte que papa s'emboîtent dans maman pour faire les enfants, c'est n'importe quoi.
La vie et la mort sont complémentaires. Le plein et le vide, le maitre et l'esclave... Et dans la perspective du sujet sur le viol, violeurs et violées sont complémentaires. Et j'ai beau chercher je ne trouve pas d'exemples sympas de complémentarité, ce mot a mon avis cache en fait la domination et sa perpétuation. Pour finir je dirait aux fanas de la complémentarité que leur silence est complémentaire de mes paroles et qu'illes devraient donc la fermer par respect pour leurs préceptes débiles.
C'était un peu hors sujet, j'espère Valérie que tu ne m'en tiendra pas rigueur. Merci Valérie pour ton blog et ta patience dans les comm´
Et merci à Simon et les deux autres trolls de confirmer encore une fois la loi de Lewis (les commentaires qu'on trouvent sous les articles féministes suffisent en eux mêmes a justifier le bien fondé de l'article)
Bonne journée tout le monde.
"et j'avoue que j'en ai encore les larmes au yeux quand je repense à ce jour d'irrespect le plus total)."
Je te reçois 5 sur 5.
Dans certains contextes, le simple fait de porter une jupe (et non des pantalons) est vu comme une provocation sexuelle. Le fait de porter du maquillage ou de porter les cheveux longs peut être vu comme une provocation sexuelle.
En fait, le simple fait qu'une femme soit dans leur champ de vision est une provocation sexuelle pour certains hommes.
Faut vous calmer les mecs: dans votre délire d'interprétation, vous postulez que:
- 24 heures sur 24, les femmes ne pensent qu'à exciter la libido des hommes, ne pensent qu'à vous attirer, à vous plaire et à vous retenir et que tous leurs comportements tournent autour de ça.
Scoop: non, toutes nos pensées ne tournent pas autour de vous, en fait la majeure partie du temps, quand on ne pense pas à bosser, on pense surtout à s'occuper de nous et à se faire plaisir A NOUS.
Je sais, c'est dur d'abandonner l'idée que le monde entier tourne autour de vous et de votre pénis. Mais si vous ne voulez pas contribuer à la culture du viol, et plus généralement si vous voulez garder un minimum de contact avec la réalité, il faut en passer par là 🙂
C'est clair que la "complémentarité" est devenu un gros mot depuis que ca a été récupéré par l'islam et le catholicisme, notion fourre-tout et plutôt vide qui leur évite le débat sur le système de pouvoir patriarcal qu'ils défendent. M'enfin le terme a un côté militant quand il vient des églises, mais pour le pékin moyen c'est plus de la paresse intellectuelle je pense. Paresse intellectuelle qui a caractérisé le trollage en cours sur le fil... ce qui fait qu'il faut plus de 200 commentaires pour expliquer des choses simples...
Sinon, en tant que père d'une fille de 14 ans, j'avoue que l'équilibre entre éducation à une certaine prudence et empowerment est difficile à faire.
@Meg
Ce n'est pas le fond que je trouvais drôle, mais la manière de le présenter. Et le fait que Thierry t'accuse de fabriquer des clichés, ben j'ai juste trouvé que c'était le degré zéro de la compréhension. Sur le fond, je suis bien d'accord avec toi.
Pour en revenir au sujet, ce qui me peine, c'est que les discours comme celui de Simon ou de Thierry on les entend en permanence. Des gens qui condamnent fermement le viol, mais qui saisissent la première occasion pour t'expliquer que c'est la conséquence malheureuse mais prévisible d'une mauvaise attitude, d'une tenue trop ceci ou pas assez cela, en gros, d'un manque de vigilance de la victime. Pas une seconde ils ne questionnent l'attitude du violeur.
@Xenomorf: "Sinon, en tant que père d'une fille de 14 ans, j'avoue que l'équilibre entre éducation à une certaine prudence et empowerment est difficile à faire."
Oui, c'est très difficile. D'autant que généralement la relation père-adolescente est en plus encombrée par le malaise du père face au début de la vie affective et sexuelle de sa fille et son attrait soudain pour les garçons. C'est parfois très difficile pour les pères de gérer leurs émotions ambigües de type "que cet ado boutonneux ne mette pas ses pates sur ma fille". Et la tendance est forte de limiter la liberté sexuelle et affective de sa fille au nom de sa protection contre le viol, là où il ne s'agit en réalité que du malaise ressenti par un père face à la puberté de sa fille.
Une autre tendance quasiment généralisée chez beaucoup de pères (et de mères), c'est de percevoir leur fille comme plus jeune que son âge: "ma fille a 14 ans, mais elle est encore très jeune. Elle n'est pas du tout comme ses copines qui s'habillent sexy et qui flirtent avec les garçons". D'où une perception du danger subjectivement plus grande.
Ce qui pourrait t'aider, c'est te poser régulièrement les questions suivantes:
- au fond de moi, suis-je convaincu qu'elle est en danger dans cette situation précise ou suis-je simplement mal à l'aise par rapport à sa liberté sexuelle et affective ?
- est-ce que je ne la considère pas plus jeune que ce qu'elle est en réalité ?
- est-ce que je me comporterais de la même façon si c'était un garçon ?
Une autre idée qui peut te rassurer et lui permettre d'éviter qu'elle vive avec la peur au ventre, c'est de l'inscrire à un stage d'autodéfense ou à des cours d'arts martiaux.
Mwana Muke : tout à fait, la question la plus évidente c'est justement celle que tu évoques "est-ce que je me comporterais de la même façon si c'était un garçon ?"... l'autre jour je l'ai laissée boire une bière justement à cause de ça 🙂
et ca permet aussi d'écarter le "malaise" éventuel face à sa vie sexuelle. Je dois dire que aller le plus possible vers une éducation non genrée, quant on peux, est la solution la plus évidente pour moi.
Oufffff...
Je n'aurais peut-être pas dû rester abonné au fil de discussion moi...
Mais maintenant que j'ai vu que j'étais attaqué nommément, je suis bien obligé de répondre.
NB Valérie je ne t'ai pas accusée de m'avoir bannie. J'ai juste déploré la violence avec laquelle mes arguments ont été systématiquement disqualifiés sans être discutés.
C'est à la fois hallucinant et fascinant.
Vous construisez une image fantasmée des hommes, et quand on vient vous dire que ce n'est pas cela, forcément celui qui le dit est soit de mauvaise foi, soit complice inconscient mais objectif du système.
Alors évidemment, comme ce genre d'attitude nécessite de s'écarter quelque peu de la réalité, on en vient à dire des bêtises.
Pour Valérie, j'ai juste besoin qu'on me taille une pipe pour ne pas avoir violé : merci de l'insulte. Qu'ai-je dit qui laisse entendre une chose pareille ? Je ne demande ni n'ai demandé à être félicité pour être un homme normal, c'est-à-dire non violeur. Procès d'intention.
Je passe rapidement sur Domnine, juste pour la renvoyer à mieux se pourvoir : sur les questions de nature et culture d'une part, et sur la notion freudienne de pulsion d'autre part.
Et puis, sur ses autres post, les généralités, c'est-à-dire, bien sûr, les clichés : "constamment, les mecs" constamment, c'est quand, où ? Les mecs, c'est qui ? "Les comportements féminins [...] sont systématiquement interprétés..." systématiquement, c'est où ? Quand ? Par qui ? "à chaque fois, ce sont des mecs qui parlent à la place des femmes..." qui ? quand ? moi ça ne m'arrive jamais. "Vous postulez que..." où ? quand ? comment ? quand l'ai-je dit ?
Vous dénoncez des clichés que se font les hommes sur les femmes, et vous en faites autant dans l'autre sens.
Lucette, merci de reconnaître que j'ai clairement dit que Simon avait tort quand il imputait une part de responsabilité à l'attitude ou au vêtement de la femme victime, à quoi j'ai ajouté que le seul responsable du viol était le violeur. Ou si tu ne veux pas le reconnaître, apprends à lire.
Rendez-vous compte que l'homme que vous décrivez est une minorité. Mwana Muke, de tous les hommes que je connais et fréquente, pas un seul ne serait capable de ce qui t'est arrivé. Personnellement, si je voyais des hommes traiter une femme ainsi comme du bétail, je pourrais même devenir violent.
Cessez donc de considérer tous les hommes comme des obsédés sexuels, et de n'accepter un homme parmi vous que s'il se présente en chemise et la corde au cou, disant "je suis un violeur en puissance mais je me soigne".
Je l'ai dit plus haut : beaucoup a déjà été fait. Il n'y a pas si longtemps, le viol était considéré, au pire comme normal, au mieux comme un simple incident. Aujourd'hui ça porte son nom : un crime (même si, Créteil...). Mais mettre en accusation la masculinité en général ne servira pas cette cause.
La complémentarité, elle peut commencer par là.
Les hommes ont à apprendre des femmes et les femmes des hommes. Faire se combattre les deux n'avancera à rien. Et abandonner masculinité et féminité au profit d'une "humanité" commune est artificiel.
Je te remercie, je sais lire. Je vais donc te renvoyer le conseil parce que mon commentaire visait le "type" de discours que tu tiens et non "ton" discours en particulier (qui n'a rien d'original, désolée de te l'apprendre).
D'ailleurs, (si j'ai bien lu) quand tu as affirmé que seuls les violeurs étaient responsables, tu as jugé indispensable de nuancer en ajoutant : "Mais il a raison quand il dit que, pragmatiquement, il est normal de conseiller à une femme la prudence, dans le monde tel qu'il est." Pile ce que je disais : vous n'êtes pas coupables les filles, mais surveillez quand même votre comportement. Et ça fait un article et 200+ commentaires qui t'expliquent que non, le risque d'être violée n'est pas plus important le soir dans une ruelle, et que c'est même là qu'il est le plus faible. Et de personnes qui demandent : c'est quoi au juste "être prudent" ? et qui n'obtiennent que des réponses évasives.
Je ne pense pas que quiconque ait dit que "tous" les hommes étaient des obsédés, d'ailleurs ce ne sont pas les hommes qui sont visés par l'article, mais une culture du viol dans laquelle on baigne tous (hommes ET femmes). Donc ton discours sur la guerre des sexes hein...
Je ne sais pas si on a le droit de publier si on est un homme vu les réactions et le plantage au pilori de Simon, qui même si il n'a pas été très maladroit exprime beaucoup de vrai.
Je comprends très bien la nature de cet article, comme quoi on éduquerait les femmes à faire attention à leurs comportements, tenue, heure de sortie... qui pourraient les amener à tomber sur un détraqué... Je comprends que ce ne soit pas quelque chose d'acceptable, ça ne l'est pas. Mais de là à dire qu'il y a une véritable culture ou acceptation du viol car tel ou tel "rêgle" de sécurité n'a pas été respectée, j'ai quand même envie de mettre le holà car dans mon entourage ça n'est pas acceptable. Je ne suis pas de Paris alors ici en "Province" on est peut etre un peu moins détraqué qu'à la capitale me direz vous, et les endroits de fête (oui on fait aussi la fête en province vous savez, surtout chez moi) contiennent forcément une concentration au km² plus faible de détraqué sexuels où autre vu que la concentration en habitant est aussi plus faible. POURTANT, on dira toujours à nos copines de faire gaffe à certains mecs, car sans être paternaliste, on tiens aux gens qu'on aime et si c'est des femmes on à naturellement peur du pire, et elles en retour nous incitent à faire attention aussi aux mecs qui veulent se battre, car elles aussi elles tiennent à nous.
De la même manière nous disons à nos enfants de ne pas aller avec des inconnus, de ne pas boire et de conduire, etc... Nous leurs donnons ces conseils car nous tenons à ces personnes, je ne vois pas à quel moment on encouragerais cette culture du viol! Si c'est une question de gravité, on ne doit plus dire à nos gamins de ne pas aller avec des inconnus pour ne pas encourager une culture de la peur du pédophile ??? Nous vivons dans un monde ou si beaucoup de gens sont capable du meilleurs (mais eux on n'en parle jamais), certains sont aussi capable du pire, et mieux vaut se méfier que de subir.
Pour ce qui est des statistiques, comme quoi les femmes seraient agressées par des gens qu'elles connaissent et des proches, je suis horrifié. pour ma part les violeurs devraient faire du temps en prison, et/ou en hôpitaux spécialisés. Même si au fond je l'avoue une bonne castration serait amplement méritée...
Cependant mesdames, si vous voulez combattre cette "culture du viol" comme le dit si bien l'auteur, ne plus parler à des inconnus dans la rue n'est pas la solution. Vos amis, même les meilleurs ont un jour été des inconnus, les hommes qui partagent vos vies aussi, si on ne peut plus parler à des femmes qu'on ne connait pas, comment nous rencontrerons nous? Par internet? Mais dans ce cas nous rentrerons dans un monde vide et triste rempli de désesperé qui fouillerons les sites de rencontre à la recherche de la belle inconnue qui est passé dans la rue et qui lui à rendu sont regard et son sourire...
Sur cette fin plus positive et pleine d'espoir, j'espere que vous participerez vous aussi à un monde meilleur, car la solitude fait aussi beaucoup de malheureux et de malheureuse, qui dans leurs désespoir ne voient pas d'autre solution que le suicide, et ça aussi c'est triste, mais c'est un autre sujet.
Pour les trolls/colériques/abrutis voici de quoi étayés vos commentaires pleins de haine : je suis un homme de 25 ans, bel homme il parait, je n'ai aucun mal à rencontrer des femmes, selon les dires de celles qui me sont proches je serais l'homme idéal (mais personnellement je crois que cette notion n'existe pas, surtout pour les hommes, les femmes ayant un certain soucis à savoir ce qu'elles veulent exactement avant un certain age qui est étonnamment plus tard que les hommes, et là je cite plusieurs femmes ...^^) Ce commentaire est volontairement long car c'est un sujet qui me touche et m'interpelle. J'ai subit plusieurs agression physiques dont certaines aurait put être fatales, mes amies et familles proches sont à mon regard toutes magnifiques. Je n'ai aucun problème avec mes ex, ayant toujours eu à coeur de ne pas avoir quoi que ce soit sur la conscience.
Et pour les plus idiotes qui s'en attaqueraient à ma virilité (car souvent ça se fini comme ça), je suis un très bon coup il paraît.
Si mon point de vue ne vous plait pas, sachez que ce n'est pas le but, je ne lis d'ailleurs les articles, blogs, et commentaires, pas pour me plaire, mais pour faire évoluer ma manière de penser, et vous devriez en faire de même, merci à l'auteur de cet article car aujourd'hui encore ça a été le cas.
Put*** les mecs, arrêtez de vous victimiser, c'est dingue... d'ailleurs qu'il y ai 3 mecs sur 5 ici qui se soient sentis "attaqués" alors qu'ils ne l'étaient pas, hé bien c'est juste... révélateur.
Pour la culture du viol, on peut reprendre la polémique sur le sexisme dans les jeux videos, c'est un bon exemple... là aussi, les insulteurs/harceleurs sont des hommes moyens... c'est dire comme l'homme moyen est un abruti.
Perso je suis aussi un mec, bien bâti (lol), viril ,de province, tout ça tout ça, et je me sens pas victimisé par l'article ou les commentaires.
Je ne trouve rien de vrai dans les commentaires de Simon et Thierry. Et il n'ont pas été mis au pilori, il y a eu de la pédagogie et la mise au jour du fait qu'ils tombait dans un schéma qui est symptomatique des masculiniste qui commente abondemment sur des site féministes. Un mec qui met comme commentaires " mais quand même les roux ils ont pas d'âmes" sur un article sur la discrimination des roux, il peut dire plein de choses intelligente après, ça restera très très très limite. (désolé pour l'exemple pourri, la chaleur me fait couler le cerveau par les oreilles =__=)
@Max Je ne pense pas qu'un monde ou les filles n'aurait pas à subir des assauts incessant, lourdingues, ineptes soit un monde vide et creux.
Ta comparaison sur le thème du conseil, déjà développer par Thierry est révélatrice, les femmes ne serait que des enfants qu'il faudrait tenir par la main et rasséréner pour qu'elles ne subissent pas les pires outrages. Comme dis et redis et reredis, faire porter la responsabilité sur les femmes est précisemment le noeud du problème. Quand je vois des filles se faire frapper dans la rue par leur BF, ma première réflexion c'est de dire que c'est inadmissible, pas de commencer à me dire que c'est bien fait pour elle, elle avait qu'à pas sortir avec un connard violent.
@xenomorf statistiquement, plus de la moitié des gens sont des cons, ça dépend juste où on met le curseur. Je vais peut-être me faire l'avocat du diable, mais faut aussi rappeler qu'il y a des femmes antiféministes, qui sont pour la complémentarité, la réduction de la femme à son rôle de pondeuse au foyer; bien sûr elle sont pour une part conditionnées, mais elles porte aussi préjudice à de nombreuses femmes. Il doit aussi y avoir un paquet de maman (un paquet de connes), qui disent à leur fille "tu vas pas sortir habillée comme ça". C'est uniquement dans le but d'être exhaustif. Je reste influencé par le travail d'une metteure en scène (de province elle aussi) qui mettait en exergue la manière dont des femmes écrasaient d'autre femme, jouaient le jeu des phallocrates, pour leur petit pouvoir personnel.
Pour ma part, je m'intéresse beaucoup au cinéma, je suis souvent ulcéré de la manière dont des scènes de viols sont traité à la légère, avec tout le morbide pornographique et la complaisance qui s'y rattache. Effectivement il s'agit souvent de réalisateur homme, et pas forcément féministe, dans un film comme "truands"par exemple. Désolé, je cherche un exemple plus frappant dans un film ayant été beaucoup vu, je vous redis ça.
Le phénomène à été rapporté dans les Bolywood de manière très frappante.
"""Je ne suis pas de Paris alors ici en "Province" on est peut etre un peu moins détraqué qu'à la capitale me direz vous, et les endroits de fête (oui on fait aussi la fête en province vous savez, surtout chez moi) contiennent forcément une concentration au km² plus faible de détraqué sexuels où autre vu que la concentration en habitant est aussi plus faible."""
Sans parler de la démographie au km², on à plus de chance de tomber sur un violeur en province que dans les grandes villes, vu que statistiquement il est prouvé que les viols sont plus souvent commis par des proches, alors que la vie est plus individualiste en ville.
Aussi, il me semble que le patriarcat à encore plus de pouvoir en milieu rural. Les gens qui veulent y échapper choisissent la ville. C'est mon drame d'ailleurs... j'aimerai tellement mieux vivre dans un endroit calme et proche de la
nature. Mais à la ville j'ai plus le droit de vivre ma vie. Contrairement à certains préjugés, je trouve que la ville est sur beaucoup de points moins violente, parce que le patriarcat y est plus "désagrégé".
Par où commencer. je ne sais même plus.
Thierry on a plus que passer du temps à répondre à tes commentaires ; on t'a donné des liens, des pistes de lecture, expliqué que la complémentarité hommes, femmes n'existe pas.
"cessez donc de considérer tous les hommes comme des obsédés sexuels". cite moi UN post qui dit cela. En fait ce qui te dérange c'est qu'on dise que 99% des violeurs sont des hommes que tu interprètes comme 99% des hommes sont des violeurs. désolée ca c'est dans ta tête.
Encore une fois là où je dis "la société entretient une culture du viol", tu lis "les hommes entretiennent la culture du viol".
"Rendez-vous compte que l’homme que vous décrivez est une minorité. Mwana Muke, de tous les hommes que je connais et fréquente, pas un seul ne serait capable de ce qui t’est arrivé. Personnellement, si je voyais des hommes traiter une femme ainsi comme du bétail, je pourrais même devenir violent."
une immense majorité de femmes a été victime de sifflements, mains au cul etc". alors soit Mwana, moi et les autres on n'a pas eu de pot et rencontré LE mec qui fait ca (et il a le don d'ubiquité vu que c'est un phénomène mondial) soit on se dit qu'il y a des mecs capables de ca. et si ce sont une minorité ils y passent leurs journées et leurs nuits, vu que toutes les femmes peuvent raconter ce qu'a vécu mwana et à de nombreuses reprises. donc ca serait BIEN de ne pas minorer ce qu'on vit vu que tu n'en sais rien. c'est là qu'on demande de l'écoute et pas que tu parles à notre place (ce que tu es en train de faire).
"Je l’ai dit plus haut : beaucoup a déjà été fait."
10 % des femmes portent plainte (le chiffre chez les hommes violés doit être encore plus bas). 10% de ces 10% aboutit à une condamnation. je ne parle pas de la déqualification en agression sexuelle. donc ne viens surtout pas nous dire que beaucoup a été fait. c'est à la fois mensonger et insultant pour les victimes pour qui non rien n'est fait. "le procès = le deuxième viol".
max :
"Je ne sais pas si on a le droit de publier si on est un homme vu les réactions et le plantage au pilori de Simon"
simon est aussi apparemment hétérosexuel ; tu penses que ca veut dire qu'on hait les hétéros ? trêve de plaisanterie. Figure toi que beaucoup d'hommes sont intervenus sur ce thread. sans se faire allumer. enfin je te rappelle que nous avons passé la journée à tenter de parler au dit simon. Il est drôle au passage que tous les pseudos vus comme indéfinis soient vus comme des pseudos féminins.
"Mais de là à dire qu’il y a une véritable culture ou acceptation du viol car tel ou tel « rêgle » de sécurité n’a pas été respectée, j’ai quand même envie de mettre le holà car dans mon entourage ça n’est pas acceptable."
non. relis l'article. ce qu'on dit c'est que la société entière culpabilise les victimes d'avoir été violées ET voit le viol comme une fatalité. je te renvoie vers mon lien sur la culture du viol qui explique ce que c'est, tu ne l'as visiblement pas lu.
"Je ne suis pas de Paris alors ici en « Province » on est peut etre un peu moins détraqué qu’à la capitale me direz vous"
non on ne dira pas une niaiserie pareille vu que
- un violeur n'est pas un détraqué
- le viol est réparti dans toutes les couches de la population et tous les lieux
"et les endroits de fête (oui on fait aussi la fête en province vous savez, surtout chez moi)"
- ON VOUS DIT ET ON VOUS REPETE QUE LE VIOL N'A PAS LIEU LORS DE FETES EST CE QUE OUI OU NON VOUS POUVEZ L'ENREGISTRER.
"on ne doit plus dire à nos gamins de ne pas aller avec des inconnus pour ne pas encourager une culture de la peur du pédophile"
==> je reprends donc ce que dit mon article. nous ne disons pas aux gens de ne plus faire attention, nous disons aux gens de se méfier des VRAIS DANGERS et non pas de ceux quasi absents. tes copines ont très peu de risques d'être violées lors de fêtes ; pourtant vous véhiculer ce mythe. mon article tente donc de lutter contre ce mythe. pour des enfants et bien. les pédocriminels sont davantage des gens connus donc avant de leur parler de Dutroux, oui il serait bon de leur dire que personne, même quelqu'un qu'ils connaissent bien, ne peut les toucher dans des endroits intimes.
donc je le répète une nouvelle fois : l'article insiste sur le fait qu'on inculque aux femmes la peur de dangers n'existant que TRES PEU.
la culture du viol c'est érotiser le viol, le confondre avec du sexe, en produire une image positive, excitante. relis ceci donc : http://www.crepegeorgette.com/2013/03/20/comprendre-la-culture-du-viol/
"Même si au fond je l’avoue une bonne castration serait amplement méritée…"
tu as le droit de revendiquer être un tortionnaire. (ca aurait été couillon à Outreau, greffer une bite n'est pas facile facile).
"Cependant mesdames, si vous voulez combattre cette « culture du viol » comme le dit si bien l’auteur"
auteurE. et tu n'a pas à nous dire quoi faire (surtout quand tu n'as visiblement RIEN compris au sujet)
"ne plus parler à des inconnus dans la rue n’est pas la solution."
a quelle exacte partie de mon texte as tu lu cette ineptie ?
"les hommes qui partagent vos vies aussi"
ah nous sommes toutes en couple hétérosexuel ? voire même toutes en couple ?
" je suis un homme de 25 ans, bel homme il parait"
qu'est ce que ca vient faire ici ? (tu as bien compris que tu es sur un article sur le viol là ?)
"mais personnellement je crois que cette notion n’existe pas, surtout pour les hommes, les femmes ayant un certain soucis à savoir ce qu’elles veulent exactement avant un certain age qui est étonnamment plus tard que les hommes, et là je cite plusieurs femmes"
tu penses que toutes les femmes pensent pareil et les hommes différemment ?
"Et pour les plus idiotes qui s’en attaqueraient à ma virilité (car souvent ça se fini comme ça), je suis un très bon coup il paraît."
qu'est ce que ca vient faire ici, bis ? on parle de viol, tu nous parles de tes performances sexuelles ? tu comprends que c'est un peu choquant ou pas ?
et, je le répète, nombre des féministes, hommes comme femmes, ont passé leur journée à parler à Simon. Je vous rappelle tout de même que nous n'avons aucun devoir d'éducation et que les inepties que vous pensez originales, on les a déjà entendues des milliers de fois.
(pas la "ville", la "vie")
De Thierry, "mettre en accusation la masculinité en général ne servira pas cette cause.
La complémentarité, elle peut commencer par là.
Les hommes ont à apprendre des femmes et les femmes des hommes. Faire se combattre les deux n'avancera à rien. Et abandonner masculinité et féminité au profit d'une "humanité" commune est artificiel."
Mettre en accusation les blancs en général ne servira pas cette cause, les blancs ont besoin des noirs et les noirs des blancs, faire se combattre les deux n'avancera à rien. Abandonner les races aux profit d'une humanité commune et artificiel.
Et cesser de dire que tous les hommes blancs sont racistes juste quand ils disent intelligemment qu'un blanc et un noir ce n'est pas la même chose.
C'est une extrapolation et une mise en perspective. Ici, les métis, les asiat, les perses et les autres sont juste NIÉS. Et le concept de race réactivé. Ce qui serait ici du racisme ne serait pas du sexisme là ? Je ne sais pas , je ne fait que "débattre".
On parlait de quoi déjà?
Ah oui, de comment les féministes se servent fallacieusement du cas de quelques détraqués qui mérite l'évisceration en place publique pour déclencher une guerre des sexe mondiale.
Pour ce qui est du jaaamais dans mon entourage je ne tolérerait une attitude déplacé envers les femmes. Je dirais que dans le mien, ce qui en ont eu ne s'en sont pas vantés, et que je l'ai appris plus tard et à mot couvert de la bouche de femme. Je ne suis pas un violeur et aucun de mes amis n'est misogyne, bah en fait, on connait pas à 100% les cent personnes qu'on connait, on passe pas 100% du temps avec, donc il faut au moins admettre que ce n'est logiquement pas impossible, et statistiquement pas improbable.
Désolé pour mon HS sur le cinéma, les représentation du viol dans la culture populaire sont traités dans d'autres billets.
Bonjour Max, (je m'adresse aussi à Simon et Thierry si ils sont encore là).
J'ai découvert les blogs féministes il y a maintenant un peut plus d'un an, grâce à un article sur le blog http://cafaitgenre.org/ qui traitait d'un article de joystick et de la "rape culture".
Et en lisant cet article, je me suis fait à peu près les même réflexions que vous: "la culture du viol, c'est quoi ces conneries" "le viol c'est pas une culture" "tout les hommes ne sont pas comme ça !" "je vois pas pourquoi je devrais m'en prendre plein la tronche à cause de quelques déviants !".
Bref en gros, j'étais énervé et peut propice au dialogue. Il y avais un lien avec l'article de Mar_lard (si je me souviens bien, c'était un article de Mar_Lard) sur le concept de "culture du viol". Le voici: http://antisexisme.wordpress.com/2013/01/09/cultures-du-viol-1/
J'ai alors décidé de prendre le temps de le lire en entier avant de prendre la parole sur le blog "Genre !". L'article est en trois partis, et chaque partis est assez longue, de plus certains passages sont assez dure, j'ai dû m'accrocher.
Je doit dire qu'après avoir lu cette article, j'ai mieux saisi le sens du concept de "culture du viol" ou "rape culture", ça m'a permis d’apprendre énormément de chose sur le viol en général. J'avais cette vision que les violeur étaient des gens anormaux, probablement des asociaux frustrés qui s'en prenais à une fille qui seul le soir dans la rue.
Bref je vous conseil de lire calmement ces trois parties, de prendre le temps de relire certains passage, pour bien comprendre de quoi on parle quand on dit "culture du viol".
Si non, il y a une chose qui me chagrine avec votre attitude. Vous êtes intervenu sur ce blog, vous avez donné votre opinion, et je me pose un question: pourquoi ?
Vous ne maitriser ni le concept de "culture du viol" ni vraiment le sujet du viol, vous ne nous avez pas fait part de votre expérience (ou celle d'un/une proche) de violeur ou de violé (si vous en avez une).
Donc vous n'êtes ni porteur de la connaissance du sujet, ni porteur de l’expérience du sujet.
A quel moment vous vous êtes sentis légitime d'intervenir ?
Si il ya bien une chose que je supporte de moins en moins, ce sont ces gens, qui ne maitrisent pas le sujet débattu, qui n'ont pas fait l’expérience du sujet, qui viennent quand même donner leurs avis. C'est la meilleur façon de polluer le débat.
On retrouve ce genre de personne sur les article concernant les gender studies, sur la culture du viol, sur l'intersécionnalité, sur l'évolution (surtout sur les blogs anglophone) etc...
Un débat constructif et contradictoire nécessite une chose, que tout les intervenants aient atteint la limite technique du sujet. Que tous soient d'accord sur les termes et les définitions utilisé dans le débat. C'est la seul façon d'avoir un vrais débat, qui fait avancer les choses. Mais à cause de gens comme vous Max, les débats sur internet n'avance pas, et ne mène nul part, car ils sont systématiquement interrompus par des gens qui n'ont pas atteint la limite technique.
Alors par pitiés, allez lire le plus de chose sur le viol, sur la culture du viol, et revenez si vous avez l'impression d'avoir une observation intéressante, ou si vous avez des questions à soumettre, pour mieux comprendre le sujet.
Merci.
Valérie, vous aviez écris un article il y a quelques temps sur le fait que vous ne vouliez plus éduquer les gens ignorants par paresse (eux pas vous). Je note que vous l'avez fait pour trois intervenants ici, et je doit avouer que je vous admire (tous/tes), pour avoir la patience et la volonté de continuer à le faire !
Merci à vous !
je n'ai pas réecrit depuis car j'estimais que cela n'était plus utile et que les personnes venant chercher un quelconque reconfort ne le trouverai pas dand les commentaires echangés. Je n'ai pas arreté pour autant de suivre ce topic.
J'admet ne pas avoir été toujours correct et surement trop apre et maladroit dans mes propos (je ne maitrise pas la langue Francaise comme beaucoup d'entre vous ici)
Je ne suis certainement pas un expert dans le domaine mais le fait que je ne partage pas mes experiences (qui en l'occurence ne sont pas les miennes donc à plus forte raison) ne signifie pas que je n'ai pas une certaine connaissance (ou une quelconque legitimité) ...
Le soir meme j'ai pu echanger avec ma compagne sur ce sujet qui n'est pas facile a aborder et pourtant elle est du mm avis que le mien (a savoir sur des comportements presentant des risques) bien que ce ne soit absolument pas son cas a elle. Et s'il vous plait ne me dites pas que je l'ai influencé ou que sais-je.
ce que je venais avant tout denoncer, c'etait le haine envers les hommes ce qui a encore ete confirmé par des remarques du genre :
"Ils faut qu'ils comprennent que le monde ne tourne pas qu'autour d'eux"
"Il faut qu'on te taille une pipe [...]"
"C'est dire a quel point l'homme moyen est bete"
"ca ne tourne pas qu'autour de leurs penis"
Est ce qu'il faut le prendre autrement que comme de l'hostilité ?
Didyme, il est tard ce soir mais je prendrais le temps de lire les liens que tu as partagés.
Autant je me régale des liens proposé par Didyme, autant je me demande si en écho au billet sur le langage de l'extrême droite, une réflection sur le net et ses mécanismes ne constituerait pas un prérequis à toute tentative d'utilisation des commentaires.
La légitimité, elle est contenue dans ce que tu nous donne à voir dans tes commentaires, on sais ni qui tu es ni ton passé et tout ça, et on s'en fout. Les gens analysent tes commentaires, plus graves , il les lisent, il jugent pas le mec derrière son clavier d'après le fantasme qu'il s'en font.
On peut faire un condensé des propos excessifs tenue de part et d'autre, au final c'est putain d'internet, un lieu ou tout un chacun, abrité derrière son écran, parle à des gens qu'il ne connait pas et qu'il ne verra jamais, et est lu par bien plus. Aucune AG de mai 68 n'a atteint le niveau de bordel et de gueulerie du moindre flux de commentaires; depuis le temps, les utilisateurs d'internet devrait savoir à quoi s'en tenir. ALORS ARRETE DE FAIRE TA VICTIME, personne va venir te mettre des godes ceinture sale dans l'oreille, et personne va venir soulever ta jupe ou te mettre des mains au cul quand tu prend le métro, c'est pas grave, c'est juste internet.
Simon tu t'obstines après un nombre conséquent de remarques à inventer une haine envers les hommes viscérales de féministes, exclusivement femme, pour appuyé ton point de vue, mais cet argument ne tient pas. Il serait de toute façon insuffisant. Et tout ces exemples ciblait expressement des masculinistes qui se prennent pour tous les hommes.
Oui l'homme moyen est bête, sinon il n'y aurait ni sexisme, ni racisme, ni patriarcat. Quand tu pars de déjà 20% d'analphabètes sur la planète, sans compter les illettrés, ça part déjà mal. Sur les restant, combien on une quelconque idée de la réalité que constitue le viol, pas en terme d'individu, mais en terme de proportion ? Combien de pub à la télé ou dans les journaux ou dans la rue ne sont pas sexistes?
Attention surtout à ne pas changer d'avis, sinon tu ne serais plus du même que ta femme, ça serait un gros problème.
J'ai de mon coté de nombreux exemples du genre de filles habillées en hipster qui reçoivent des "hé j'vais casser ta chatte" le matin en allant en cours. Est-ce que c'est de l'hostilité , ou juste un moyen très maladroit de dire free hug sans pancarte?
Sigh, en tout cas merci pour les liens, internet c'est un peu l'hypercondensation de la bêtise et de l'intelligence humaine mélangé au hasard. Je sors un peu du truc mais, on nous vante sans cesse le modèle suédois pour ce qui est de l'éducation non genrée, ça vient pas de nulle part, ils ont du avoir un environnement d'intellectuels qui ont réfléchis au truc chez eux, pourquoi on en entend pas parler comme du féminisme américain ou français par exemple?
A bas celui là il pique par exemple, ça en intéressera plus d'unhttp://cafaitgenre.org/2012/12/09/merci-les-trolls/
Simon > admettre qu'on s'est planté, c'est prouvé qu'on est pas un gros boeuf et qu'on essaye sincèrement d'apporter des arguments.
C'est donc une bonne chose qu'on peut porter a ton crédit.
Concernant le reste de ton message, je te recommande une grande vigilance et de bien distinguer les expériences et les opinions / réflexions.
Ce que nous vivons doit être prit avec prudence. Notamment parce que ces expériences sont vues via le prisme déformant de nos filtres personnels.
Dans la théorie de l'analyse transactionnel, sujet que j'ai la prétention d'assez bien maîtriser (ouais ! j'ai eut ma certif ;)) il est établit qu'un individu voit sa compréhension d'un sujet altérer notamment par ses propres expériences, car celle ci vont développer chez le sujet des postulat non théorique tenant presque du syllogisme.
Ca c'est pour le blabla technique, maintenant appliquons le a ce qui à été dit.
Tu as eut un échange avec ta compagne allant dans ton sens. Ta déduction immédiate a été (de ce que je comprend de ta réponse) "si une femme est d'accord la dessus, c'est que c'est cohérent"
C'est du syllogisme. Le fait qu'elle soit d'accord avec toi répond a beaucoup de paramètres. D'une part, si vous êtes ensemble, vous devez en toute logique avoir un "cercle de référence" commun (votre vie de tous les jours). De plus, en tant que couple, vous avez dut logiquement retrouver chez l'autre une partie de votre façon de penser (si un couple est un minimum harmonieux, il aura un mode de penser qui, sans être 100% identique, aura les mêmes tendances)
Est ce que pour autant l'avis de ta compagne n'est pas valable ? bien sur que non : il est tout aussi viable qu'un autre dès lors qu'il se base sur des arguments.
Le vécu ne peut qu'illustrer un modèle théorique, mais l'humain a tendance a faire l'inverse et à généraliser ce qui lui semble intuitif.
Sauf que ce genre de reflexion est tout sauf intuitive.
Si je me recentre sur l'article de Valérie, que nous dit il finalement ? Que nous avons d'un coté une réalité factuelle, des victimes concrètes, des criminels "définis", et que cette réalité là subit une déformation dans notre culture.
Donc oui : des jeunes filles sont agressée par des types qui voient une mini jupe comme une invitation. Jamais personne n'a renier ce FAIT. Par contre, ce que la plupart des gens ici critique, c'est que ce que ces types ont pensé est un postula CULTUREL.
Nous avons intégré des schéma de pensé qui ne collent pas avec la réalité.
Je vous propose à tous un exemple bien connu (et pas trop polémique :)) on demande a des enfants très très jeunes de dessiner un poisson. Que font la plupart d'entre eux ? ils dessinent un carré avec des petits points. Pour ces enfants, le poisson c'était les batonnet surgelé pané. Plus amusant encore, après la sortie du film "Nemo" (ou le héro est un petit poisson) les enfants ce sont remis a dessiné des poissons "normaux".
Preuve s'il n'en faut qu'un modèle culturel, positif ou négatif, a un impact fort sur notre représentation des choses.
(Bien entendu, dans le cas qui nous concerne cela ce joue à un niveau infiniment plus subtil et complexe, mais l'exemple de Nemo me parait assez édifiant non ?)
Je suis completement d'accord sur le fait que nos experiences altère notre compréhension (en perdant de son objectivité).
Maintenant est ce que le fait que ma compagne et moi partageont (sur ce point précis, car ce n'est pas toujours le cas) la meme facon de pensée donne t elle plus de credit a mes arguments? non bien sur.
Alors vous me direz sans doute que comme moi elle a baigné dans cette "culture du viol". peut etre, pourtant je ne le pense pas.
Simon : le propos est de dire que nous sommes TOUS et TOUTES imprégnés de cette culture du viol. (donc toi, et moi, et ta femme, et tout le monde ici présent) Et qu'il faut beaucoup réfléchir et remettre en question ce qui paraît "évident" à ce sujet car des études prouvent que c'est faux.
Par exemple il t’apparaît évident (ainsi qu'à ta compagne apparemment) que les femmes habillées sexy sont davantage victimes que les autres, or c'est faux, et c'est prouvé. Il faut donc remettre en cause "la vérité" qu'on nous sert dans les médias/la culture etc. qui est biaisée. Et ne protège en rien les femmes, bien au contraire puisqu'elles ne se méfient du coup plus du réel danger.
Ce n'est pas un reproche qu'on te fait personnellement à la base. Moi comme beaucoup aussi avais tendance à penser comme toi avant de me renseigner. C'est en cela que cet article est nécessaire. C'est donc réellement dommage que tu n'essaies pas de comprendre le fond du propos.
Je comprends le fond du propos (et essaie vraiment de l'assimilé).
Le fait est que je ne me vois pas arreter de mettre en garde ma fille pour ne pas qu'elle est peur (meme si ce n'est pas ce que je souhaite), au meme titre qu'une agression verbale ou physique (j'entend hors violence sexuelle).
Par contre lui repeter qu'elle n'est en rien coupable, qu'elle doit porter plainte et en parler (pas forcement a moi si elle en éprouve une gène) et primordial.
Et si cela vaut pour une fille cela est egalement le cas pour un garcon
Simon > il est evident que c'est très difficile de revenir sur nos habitudes. Et puis en soit je ne trouve pas ça "mal" pour un père d'être prevenant (ça fait parti du job :))
Si déjà tu reconnais que l'imagerie du viol affecte notre comportement / discours, et que ce n'est pas facile d'y remédier, nous n'aurons pas eut toute cette discutions pour rien ^^
Et j'insiste sur un point : PERSONNE ici n'est la pour te stigmatisé, ni toi ni les hommes en général. Mais dis toi que de la même manière que toi tu peux avoir par inadvertance des mots qui dépassent ta pensé, les personnes ici et qui en ont marre de se faire rabacher sans arrêt les mêmes poncif ont aussi tendance a dire "les hommes" un peu trop expéditivement.
Pour conclure (nan parce qu'on va pas rester tout le WE la dessus SVP :)) nous devons avoir conscience que la culture du viol s'applique a de multiples niveaux. Même si nous ne pouvons / arrivons pas toujours a en sortir, avoir conscience du prbl c'est déjà un bout de la solution.
Merci à tous pour ces échanges 🙂
Thierry: "Je passe rapidement sur Domnine, juste pour la renvoyer à mieux se pourvoir : sur les questions de nature et culture d'une part, et sur la notion freudienne de pulsion d'autre part."
D'une part, il y a de fortes chances que je sois mieux "pourvue" que toi: je ne vais pas étaler mon CV universitaire sur le net mais une rapide comparaison de mon orthographe et de la tienne donnera facilement une idée de qui est "pourvu" ici, et de qui l'est moins.
(Et je n'attire jamais l'attention sur l'orthographe déficiente de mes interlocuteurs-- sauf quand ils essaient de se la péter intello).
Et surtout, tu crois impressionner en référant à la notion freudienne de pulsion mais en fait tu révèles surtout tes limites: si tu étais un minimum au courant, tu saurais que les thèses freudiennes, après avoir eu leur "heure de gloire" il y a qqes décennies, ne sont plus considérées comme valides aux yeux des professionnels (et donc abandonées cliniquement et thérapeutiquement) --sauf bien sûr pour les psychanalystes.
Et la psychanalyse n'est plus guère exercée et prise au sérieux qu'en France et en Italie, elle est complètement abandonnée dans les pays anglo-saxons.
En fait, cette remise en question du freudisme a d'abord été faite par le féminisme, et ensuite par un nombre croissant d'intellectuels et de professionnels qui ont fini par n'y voir qu'un ensemble d'élucubrations renvoyant essentiellement aux fantasmes, obsessions et croyances personnelles de Freud --et je ne parle pas seulement d'Onfray.
Comme tout le monde le sait--sauf toi: le freudisme repose sur une imposture majeure: quand Freud s'est aperçu que beaucoup de ses patientes présentant des troubles psychologiques plus ou moins graves (diagnostiqués svt comme hystérie, un diagnostic abandonné de nos jours) racontaient avoir été victimes d'incestes, de viols et d'abus sexuels étant enfant ou ados, il a préféré nier la réalité de ces agressions sexuelles et, pour occulter ce côté noir de l'ordre patriarcal, il a substitué à cette théorie originelle, dite "théorie de la séduction" (séduction cad viol de fillettes par des hommes adultes), la théorie oedipienne, c'est à dire que selon lui, les femmes qui racontaient ces incestes et ces viols mentaient, et qu'en réalité, c'est elles qui avaient envie de faire l'amour avec leur père --ou l'homme qui les avait agressées!
Désolée pour cette digression, mais on ne peut pas laisser passer de telles âneries sans les réfuter.
"tu saurais que les thèses freudiennes, après avoir eu leur "heure de gloire" il y a qqes décennies, ne sont plus considérées comme valides aux yeux des professionnels (et donc abandonées cliniquement et thérapeutiquement) --sauf bien sûr pour les psychanalystes."
Pour connaitre des parents d'enfants autistes, si cela pouvait être vrai en France ! Toute La psychiatrie médicale est encore totalement imprégnée de ces théories. Ceci dit je ne vais pas lancer ce qui pourrait être une guerre terrible sur ce forum.
Je conseille http://projectunbreakable.tumblr.com/ à ceux qui ont du mal à se faire à l'idée que le viol ce n'est pas juste une fille (sexy-qui-fait-la-maligne) agressée par un détraqué. Ah oui il est normal d'éprouver un profond malaise et dégoût de l'humanité en parcourant ces témoignages...
Y'avait aussi un blog (que je suis incapable de retrouver...) dans le même genre où des victimes de viol prenaient en photo les vêtements qu'elles/ils portaient lors de leur agression. J'ai vu plus de joggings et de fringues "normales" que de mini-jupes et compagnie. Et pour apporter mon témoignage, je me fais autant emmerder dans la rue en short en été qu'en gros pull et veste en hiver. Les violeurs et harceleurs se contrefoutent des fringues. On ne choisit pas de violer quelqu'un à cause de la façon dont les gens sont habillés. Sinon, le nombre de viols serait absolument énorme en été, et nul en hiver, et bien plus important dans les endroits chauds (pour rester dans la France, disons dans le sud, comparé à Lilles, genre.). Personnellement, quelqu'un a choisi de me violer alors que j'étais en vieille culotte pourrie et t-shirt informe, au réveil, pas démaquillée. Y'a plus sexy.
@Simon tout le monde baigne dans la culture du viol. Tout. Le. Monde. Parce que cette culture nous est inculquée dès l'enfance. Elle est présente de partout. Rien que la langue française (on dit plus communément "elle S'est FAIT violer" que "elle A ETE violée", qui fait quand même une sacrée différence) y participe. Ensuite, le simple fait qu'on ne considère pas comme "viol légitime" les viols en dehors du "méchant monsieur avec un couteau qui sort d'un buisson". Pour la plupart des gens, tout viol sortant de cette catégorie n'en est pas vraiment un (et pourtant, ils représentent environ un quart des viols) et est plus ou moins la faute de la victime. Même dans le cas de l'agression dans la rue, on retrouvera à dire "mais qu'est-ce qu'elle faisait dehors seule à cette heure ?" et "qu'est-ce qu'elle portait ?". On supposera que la femme aura fait quelque chose pour provoquer le violeur (je dis la femme, parce que pour la plupart des gens, le viol d'un homme n'est même pas envisageable, et est une grosse blague). Dans l'absolu, on est considérée comme une victime si c'était une agression dans la rue, si c'était avec un couteau, si on est traumatisée pour le reste de notre vie, et si on est couverte de sang des pieds à la tête. Demande autour de toi ce que les gens pensent du viol. Donne leur des cas. Et tu te rendras compte que les gens pensent que CE genre de viol est horrible, mais pensent que les autres sont provoqués.
Ensuite, la haine des hommes. Franchement ? C'est genre, l'argument le plus utilisé contre les féministes. Non, je ne hais pas les hommes (pour bien faire cliché j'aurais presque envie de rajouter "oué même que je sors avec un mec alors je peux pas les détester", mais troller n'est pas dans mes habitudes). Oui, je hais les violeurs, les misogynes, les gens, hommes et femmes, qui perpétuent des mythes sur le viol et qui, via ces mythes, me rappellent que mon viol n'était pas légitime et que c'était ma faute. Non, je ne hais pas les hommes, je hais les pauvres cons, quelque soit leur genre. Et ils se trouvent que beaucoup de cons anti-féministes sont des hommes. C'est le même coup : la plupart des hommes vont se sentir agressés par ma haine des cons, le prendre personnellement, et commencer à être des cons.
Et étrangement, tu ne peux pas arriver sur un blog féministe, décréter avec assurance "quand même, le viol c'est un peu la faute des femmes hein", et espérer que les gens te traitent en dieu vivant, puisqu'il y a probablement d'autres victimes de viol dans les commentateurs, ou d'autres qui ont subi des agressions, ou ont un risque assez grand d'en subir un dans leur vie, ET qui ont passé plusieurs années à étudier le sujet en question pour pondre un texte médité, réfléchi. Alors le premier abruti qui arrive pour dire "coucou, je connais rien sur le sujet mais je vais vous dire comment ça se passe réellement", tu peux ptet comprendre qu'il se fasse jeter, non ?
D'autant plus que ces gens, majoritairement des hommes, ont fortement tendance à, comme toi, tout ramener à leur petite personne. "JE ne viole pas, donc vos théories, expériences personnelles, constats, ne tiennent pas".
Grosso modo, tu viens sur un blog féministe, tu dis "coucou, je sais mieux que vous" sans avoir jamais réfléchi au sujet, tu nous sors TOUS les mythes sur le viol en ignorant royalement tous les faits, études et recherches que tout le monde te balance depuis 4 jours, en blâmant en plus des victimes de viol, en stigmatisant les prostituées et les femmes qui aiment s'habiller court, en stigmatisant les hommes puisque tu dis qu'ils sont provoqués par ce genre de trucs, ce qui les réduit à des animaux en rut, et ensuite tu viens couiner qu'on est toutes (parce qu'apparemment y'a pas d'homme dans les commentaires) des misandres aigries.
Tu comprends mieux pourquoi tu fais chier ton monde ?
Oh, et si tu veux une illustration plus concrète de la culture du viol...
Y'a quelques années de ça, une de mes amies (13-14 ans à l'époque) était harcelée par son père, qui tentait de la toucher, puis de la violer. Elle a mis plusieurs mois à réagir, et a finalement porté plainte. Il a pris deux ans. Elle a dû partir du patelin parce qu'elle a, aux dires des gens, "ruiné sa vie", n'aurait jamais dû faire ça, a "foutu la merde", et le mec en question est traité comme si rien ne s'était jamais passé, parce qu'après tout "elle mettait des décolletés et des jeans super serrés". Ce mec a deux autres gamines en bas âge. Elle a dû partir et a été traitée comme une criminelle, il est traité comme une victime et vit paisiblement, avec sa femme (la mère de mon amie) et ses deux autres enfants. Voilà.
"quand même, le viol c'est un peu la faute des femmes hein".
Pour compléter ces excellents posts, voici une citation à méditer d'une psychothérapeute, Michèle Bogard:
"De ceux qui n'ont pas de pouvoir, on dit toujours que tout ce qui leur arrive de mal est de leur faute".
Un des trolls ci-dessus a mentionné que les hommes aussi peuvent être violés.
J'ai souligné que , quand on parle d'hommes violés par des femmes, il s'agit de pression sexuelle, pas de viol, que ça n'a rien à voir avec le viol des femmes par des hommes qui généralement repose sur l'usage de la force physique , et que c'est frauduleux d'utiliser les mêmes mots pour des réalités très différentes.
Mais il y a des viols d'hommes qui recoupent assez exactement le viol tel que vécu par des femmes: c'est quand des hommes, ou garçons, sont violés par d'autres hommes.
Dans ce cas de figure, je n'ai JAMAIS lu/vu qu'on accuse l'homme/garçon violé de l'avoir cherché parce qu'il portait des jeans moulants, qu'il se baladait torse nu ou qu'il "faisait le malin" en boite.
Il n'y a que pour les femmes qu'on rejette la responsabilité de leur viol sur leur propre comportement: servir de bouc émissaire, c'est ce qui arrive tout le temps aux membres d'un groupe dominé.
Et bien sûr, personne n'accuse un homme qui s'est fait braquer d'avoir provoqué le voleur en portant une Rolex et un costume Armani.
Domnine ; je ne suis pas d'accord avec toi. Les hommes violés se voient reprocher de ne pas s'être assez défendus (donc d'avoir aimé cela), de cacher leurs penchants homosexuels sous un viol, de n'avoir pas été assez virils pour foutre un coup de poing au violeur.
Bonsoir !
Puisqu'on parle ici de jeunes filles ayant peur de se faire violer, et que j'en suis une, je vais également donner mon avis, puisque je suis directement concernée. 🙂
J'ajouterais que je n'a pas pris la peine de lire tous les commentaires, puisqu'ils commençaient par m'énerver sérieusement.
Je vais illustrer mes propos par des expériences vécues, qui ne sont pas des viols, mais des minis agressions sexuelles.
D'ailleurs, je vais citer la phrase que ma mère nous a dit à ma meilleure copine et moi lorsque nous avions 12 ans : "Les filles, vous devez savoir que les hommes ne pensent qu'à vous baiser dans un coin."
Effectivement, j'ai enregistré cette phrase, peut-être un peu tard, mais maintenant je sais que je suis sensée me méfier des hommes, car il est admis qu'ils sont des bites ambulantes.(Pas facile de se le retirer du crâne, vraiment pas simple.)
La tenue n'a jamais réellement compter, mais il est vrai que quand on attire l'attention, certains se permettront d'autant plus de commenter, puisqu'il est admis qu'une femme habillé court mérite les emmerdes. Le fait de croire qu'elle le mérite déculpabilise. Et attention, je ne parle pas ici de tenue vulgaire, mais de simple jupette.
Je me suis faite emmerdée, tant en talon qu'en jogging ultra large. On m'a abordée de manière humiliante parce que j'étais une fille, et c'était tout.
Je me rappelle très bien être entrée sur le marché de la séduction vers l'âge de 12 ans, alors que je n'avais rien demandé, et n'étais d'ailleurs au courant de rien. Mais simplement, j'étais innocente, (cet-à-dire pas rodée à l'ignorance de relou dans la rue) impressionnable (et oui, un type qui te parle dans la rue de manière pas du tout subtile pour avoir ton numéro, c'est oppressant) et jeune. Des jeunes hanches, de jeunes seins, le coktail parfait pour me faire emmerdée.
Et j'ai grandis dans cette atmosphère, j'ai appris à éviter telle et telle tenue, appris à éviter certains endroits "craignos", appris à faire attention à mon verre. Je me suis faite agressée plusieurs fois, jusqu'à avoir la peur au ventre dès qu'on m'adressait la parole en rue.
Mais j'ai réfléchis, et j'ai fais plus ou moins le même raisonnement que l'auteur.
Je n'allais pas me laisser faire par cette bande de rustre mal appris.
Et je m'éduque à porter des jupes, à garder la tête haute quand je marche, à repousser les rustres de manière brève.
Hélas, cette peur du viol est bien réel, et sa normalisation dans la tête de chacun aussi.
Les femmes doivent se battre pour l'éliminer, et les rustres doivent repenser leur comportement.
Car au fond, c'est culturel, tristement répandu.
Je fais la distinction entre "rustre" et "hommes", parce que ce n'est pas du tout général.
C'est des croyances répandues, dans toutes les classes sociales.
Aujourd'hui, j'ai 18 ans.
"Domnine ; je ne suis pas d'accord avec toi. Les hommes violés se voient reprocher de ne pas s'être assez défendus (donc d'avoir aimé cela), de cacher leurs penchants homosexuels sous un viol, de n'avoir pas été assez virils pour foutre un coup de poing au violeur."
Tu ne m'a pas comprise valérie: je disais que l'on ne reprochait pas aux garçons violés d'avoir aguiché leurs violeurs en portant un certain genre de vêtements, ou en dévoilant certaines parties de leur corps: même s'ils portent des pantalons serrés, s'ils ont une chemise très échancrée (à la BHL) ou s'ils sont torse nu, cela n'est pas considéré comme une provocation comme pour les femmes.
De même, on ne dirait pas à un mec "tu l'as bien cherché, s'il se "fait violer" (ça ne doit pas arriver souvent) en rentrant tard chez lui; alors que c'est ce qu'on dit à une femme: les femmes ne sont pas censées se trouver tard dans les rues.
De même, on ne dira pas à un mec qui a bu ou qui se déchaîne sur le dance floor: tu l'as bien cherché.
Et oui, si un type se "fait violer", il passera pour une mauviette, voire un gay, et on lui reprochera de ne pas s'être assez défendu.
C'est aussi un reproche qu'on fait aux filles, sur la base d'un autre des mythes du viol: un homme ne peut pas violer une fille qui ne se laisse pas faire.
Ce que je voulais souligner, c'est que la plus fréquente fausse explication du viol pour les femmes, c'est: elle était habillée de façon sexuellement provocante, ou elle se comportait de façon sexuellement provocante. Or cette explication n'est absolument pas invoquée pour les hommes victimes de viol.
Ce qui montre l'inanité de ces arguments. A retenir aussi un post ci-dessus qui soulignait avec bon sens que si le port de tenues légères poussait effectivement au viol, le nombre des viols devrait monter en flèche en été, ce qui n'est pas le cas.
Merci en tout cas valérie pour le travail de pédagogie que tu fais sur le viol.
[...] Tu seras violée ma fille [...]
Domnine jusqu'a l'année dernière j'ai plus ou moins pensé comme toi, mais il y a eu cette affaire de viol d'un pompier par ses collègues qui a été médiatisé. Et dans les réponses des accusés on retrouve grosso modo les mêmes arguments que si c’était une femme.
http://www.20minutes.fr/societe/930387-pompiers-paris-plainte-viol-deposee-apres-bizutage-mal-tourne
sur l'express il y a tout un dossier
http://www.lexpress.fr/actualite/societe/bizutage-chez-les-pompiers-de-paris_1114189.html
La presse parle principalement "d'un bizutage qui aurait mal tourné" !!! Niveau euphémisation c'est pas mal quant même.
et celui ci en particulier est interessant
http://www.lexpress.fr/actualite/societe/viol-sur-des-pompiers-la-version-de-la-victime-remise-en-cause_1114183.html
"Le principal plaignant indique dans un SMS en avril qu'il planifie de porter plainte pour le bizutage à venir", a confirmé Me Philippe Goossens, avocat d'un autre pompier non gradé.
"Deux témoins affirment en outre qu'il prévoyait de faire pression sur sa hiérarchie pour éviter son éviction de l'équipe dont l'effectif devait être réduit", a-t-il ajouté.
Selon les deux avocats, le plaignant a fait filmer la scène de violences avec son propre téléphone portable confié à un ami.
Immédiatement "après les faits, il ne s'est pas plaint particulièrement de ce qui s'est passé au fond du (car), ni auprès de ses camarades, ni de sa hiérarchie", a affirmé Me de Montbrial.
"Sans entrer dans l'analyse des faits, des éléments au dossier permettent de se poser des questions vis-à-vis de la victime", a estimé Me Goossens, tout en soulignant que cela ne "rend pas pour autant intelligent le bizutage" et en ne se prononçant pas sur le viol présumé.
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on a ici -
a) il a provoquer l'agression (voire préméditer pour son intérêt)
b) il avait pas l'air de se plaindre
c) il est quant même pas net ce victime.
Meg merci pour ta réponse, mais relis ce que j'ai posté: je parle de l'utilisation de CERTAINS arguments pour décrédibiliser les femmes victimes de viol qui ne sont pratiquement jamais utilisés pour des hommes victimes de viol.
Dans les liens que tu donnes, il y a bien une tentative de discréditer le jeune pompier victime de viol par collègues, en insinuant qu'il avait des comptes à régler avec sa hiérarchie.
Mais à aucun moment il n'est mentionné à propos de cet homme les excuses typiques des violeurs de femmes. Nulle part il ne lui est reproché d'être habillé de façon indécente, sexuellement provocante, nulle part il n'est dit qu'il aurait fait des avances sexuelles aux autres pompiers.
Dans les très rares cas où on pourra trouver ce genre d'excuses pour un homme, il s'agira d'hommes "féminisés", perçus comme peu masculins et assimilés à des femmes: travestis, gays.
Et surtout, ici, on parle de NORMES sociales et non de cas isolés ou très rares.
Nier l'existence d'une norme sociale en invoquant les exceptions n'est pas pertinent: le fait qu'il y ait des exceptions à une règle n'implique pas que cette règle n'existe pas.
Et dans la "culture du viol" liée au système hétéro, je crois que le viol des hommes n'est pas prévu au scénario. A mon avis, c'est souvent un dégât collatéral. On trouve l'être faible qu'on peut sous la main. Mais "institutionnellement", les femmes sont bien la caste dont il est permis d'abuser sexuellement.
Après, il y à peut-être d'autres jeux de domination indépendants de la "logique hétéro".
Mais c'est pourquoi les femmes risquent beaucoup plus le viol que les hommes, et doivent bien plus faire face, au quotidien, à la violence sexuelle.
C'est peut-être bête de le répéter (et je le fait sans doute maladroitement)... mais le sujet est toujours délicat dès qu'on aborde le sujet du viol des hommes, on peut vite tomber dans les malentendus. Tout ça n'empêche qu'une personne blessée n'appartient plus à un genre quand elle est seule devant la souffrance... tous égaux à ce moment là.
Bonjours
j'aimerais revenir sur le pourcentage 17 % des viols sont le fait d'inconnus et la conclusion sur le fait qu'il ne s'agit plus que d'un « fantasme dans lesquels on entretient les femmes » comme si le pourcentage était négligeable et a partir de là critiquer la prévention des femmes dans la société actuelle et finalement ignorer la réalité qui est qu'une femme qui s'habit de manière aguichante puis traverse un endroit mal famé risque plus de se faire violer qu'une femme accompagner ou habiller de manière plus sobre.
À partir de cette réalité (qui n'est pas jugement sur la responsabilité, étant donné qu'il est évident que c'est celle de l'agresseur détraquer, mais juste une question de probabilité), il me semble normal de sensibiliser de manière objective nos filles, copine, petite amie, etc sur ces risques, au même titre que d'autres risques (d’ailleurs je ne vois pas comment je pourrais les sensibiliser contre le risque de viols par des proches. sans créer une nouvelle peur encore plus problématique)
J’aimerais aussi revenir sur un argument qui est souvent revenu comme quoi les violeurs ne sont pas des détraqués (ou mentalement déséquilibrer pour reformuler), sa revient a dire que ces personnes sont des hommes sains d'esprit et du coup n'importe quel homme pourrait être un violeur, mais le violeur est une personne qui a besoin de manifester (et de vérifier pour lui-même) sa puissance. Ce qui l'intéresse c'est la domination et ce besoin crée un déséquilibre psychologique. Ce qui revient à dire qu'il est mentalement déséquilibré. parce que je pense pas qu'un homme puisse violer une personne tout en étant mentalement stable , il me semble évident qu'un violeur a du subir des événements qui ont fausser sa perception de la réalité au point de trouver acceptable de violer une personne ( je n'ai dit pas qu'il s'agit aussi d'une victime bien sur )et que certain de ces événements sont surement induit par notre société .
Maintenant il serait intéressant de voir comment ce besoin apparaît pour pouvoir prévenir ce fléau et stopper cette forme de culpabilisation de la victime de viol ou encore surement arrêter ce mythe du faux témoignage de viol par vengeance sont surement des moyens pour commencer a améliorer la société sur ce point.
j'insiste sur le fait que les victimes de leurs viol ne sont absolument responsables mais tant que ce problème de la société existera alors alors ce risque restera présents et qu'il sera nécessaire de sensibiliser pour éviter ce danger.
Pour conclure je ne pense pas que cette prévention n'accentue cette culture du viol mais l'un des acteurs par exemple serait la pornographie où le viol est surreprésenté et le visionnage par des adolescents peuvent favoriser dans chez ces personnes une banalisation de cet actes et favoriser cette culture du viol .
ps : étant donne que j'ai lu tous les commentaires d'une traite il y a des chances qu'il a des erreurs d’orthographe et de clarté à mon raisonnement , c'est du à la fatigue et j'en suis désolé .
azerty :
"il me semble normal de sensibiliser de manière objective nos filles, copine, petite amie"
==> et tu ne pensess pas qu'on est apte à se sensibiliser seules ? De plus tu ne sensibilises pas tes amiS, copAINs, un oubli ?
"sans créer une nouvelle peur encore plus problématique"
ah ? pourquoi donc ?
" Ce qui revient à dire qu’il est mentalement déséquilibré."
ce qui revient à rien du tout.
" il me semble évident qu’un violeur a du subir des événements qui ont fausser sa perception de la réalité au point de trouver acceptable de violer une personne"
comme expliqué 25 000 fois, la plupart des violeurs n'ont aucune idée qu'ils ont violé.
" l’un des acteurs par exemple serait la pornographie où le viol est surreprésenté et le visionnage par des adolescents peuvent favoriser dans chez ces personnes une banalisation de cet actes et favoriser cette culture du viol."
La pornographie n'est que le reflet de la société ; elle n'innove pas, elle prend ce qui est et le représente. Penser que le porn cause le viol est une absurdité dans la mesure où le pron n'accentue rien, il ne fait que se servir de 'lexistant, déjà assez sexiste, pour générer de l'excitation.
Encore un magnifique exemple de culture du viol ce dernier commentaire :
-finalement le fait que nous ayons une vision erronée des répartitions de conditions de viol ne change rien
-d’ailleurs je ne vois pas comment je pourrais sensibiliser les femmes contre le risque de viols par des proches. sans créer une nouvelle peur encore plus problématique. Tiens donc, problématique pour qui ?
- les violeurs sont tous mentalement déséquilibrés. D'ailleurs leur déséquilibre vient d'un besoin qu'il faut soigner.
NON. c’est justement la sacralisation de ce besoin de pouvoir assortie de la banalisation de l'acte ("je l'ai juste un peu forcée"), qui fait de bien des hommes des violeurs en puissance "à l'insu de leur plein gré". Messieurs, on se responsabilise, merci.
@foufourche
Problématique pour la victime sa me semble évident qu'avoir peur de ses proches aussi bien ami que famille amènerai un
renfermement et une méfiance très importante que la simple peur des inconnues.
Donc d'après cette logique tous les hommes sont des violeurs en puissance et ils faudrait qu'on se soigne tous, mais nous somme tous aussi des tueurs en puissance doit aussi se soigner ? .
OK on part du principe que tous les hommes ont des pulsions sexuelles lorsqu'on observe une femme, de la le considérer comme un violeur me semble extrême étant donné qu'il y a un monde entre la pulsion et l'acte et ce monde est constitué de l'éducation des parents, mais aussi de la société même si n'est pas parfait.
Du coup je reviens sur le principe qu'un violeur est quelqu'un a qui " ce monde " est réduit au point de pouvoir passer l'acte et qu'il s'agit donc de quelqu'un de déséquilibrer. l'idée que les violeurs ne sont pas des hommes saints d'esprit est même admise par l'auteur du blog comme la montre cette citation « Mais non tous les hommes ne sont pas des violeurs en puissance » (source http://www.crepegeorgette.com/2013/02/27/un-homme-ca-derape/)
ps : j’étudierais la réponse de valerie dans la journée pour pouvoir y répondre.
@ Valérie
Sur le fait d'être « apte » a sensibiliser je pense pas que les conseils apporter sont infantilisant et qu'il serait donné par quelqu'un qui serait supérieur (du moins c'est comme sa que j'ai compris le sous-entendu de votre question), mais seulement l'expression d'une inquiétude sur les risques de viol et ainsi tenter de les préserver. Et sinon je vois mal prévenir mes amis masculins sur le risque d'être victime de viol je sensibilise uniquement les personnes concerne (a quelque pourcentage près), car un homme risque de se faire casser la gueule en fessant une mauvaise rencontre la nuit et il risque d'être surtout blesse physiquement et même s’il y a une blessure psychologique elle n’est absolument pas comparable a la victime d'un viol qui peut être mentalement détruite et avoir des séquelles toute sa vie.
Étant donné la différence de conséquence et la peur qu'elle suscite alors elle explique alors toute cette prévention (adapter ou pas mais nécessaire ).
Comment une personne saine d'esprit peut-elle considérer que « baiser » (je préfère utiliser ce mot dénude d'amour pour qualifie ce crime) une personne sans son consentement n'est pas un viol ? Que se soit le stéréotype du viol c'est a dire dans la rue en pleine nuit ou qu'une femme saoule dans une soirée qui ne peut plus dire non a cause de son etat, mais qui reste bien sur non consentante.
Pour finir la pornographie n'est pas qu'un simple reflet de la société étant donné quelle l'influence pour cette affirmation je vous invite a lire le commentaire du docteur sologno http://prioritesante.blogs.rfi.fr/article/2010/01/21/l-influence-negative-de-la-pornographie-sur-les-adolescents.
On peut mettre élargir a toute les images des publicités, médias, etc. qui utilise la femme (ou plutôt son corps) comme un moyen de vendre un produit se qui revient a la transformer en objet.
on peut observer cette course au stéréotype dans la publicité sur ce site http://tpe-stereotypes-femmes-publicite.blogspot.fr/
bref il y a un combat qui est nécessaire contre toutes les images de la société qui transforme la femme en objet et se qui permet de propager ces stéréotypes de la femme .
@azerty:
Considérer que tous les hommes sont des violeurs en puissance n'est pas tous les considérer comme des malades à "soigner". Puisqu'on vous souligne en plus que tous les violeurs ne sont pas de "grands malades", mais généralement des gens "normaux".
Pour reprendre votre parallèle avec le meurtre, tout le monde sait que nous sommes tous des tueurs en puissance, mais dans la grande majorité des cas on nous enseigne dans la petite enfance, filles et garçons, à ne pas "tuer", du moins à ne pas avoir des actes agressifs dangereux qui peuvent blesser les autres (voire les tuer).
Type : "Arrête de tirer les cheveux de ta petite soeur, tu lui fais mal, ce n'est pas bien."
"Non, tu ne peux pas pousser comme ça ton frère dans la piscine alors qu'il ne s'y attend pas, tu imagines s'il tombe en se tapant la tête, s'il se noie ?"
Ou "Non, tu n'as pas le droit de découper le manteau de ton petit camarade, ce n'est pas gentil ; en plus les ciseaux, c'est dangereux, tu risquerais de lui faire mal."
Ou encore "Non, c'est lâche de se mettre à frapper quelqu'un à cinq contre un, il n'y a rien qui justifie une telle chose. Si vous avez des différends réglez-les en parlant, c'est vous qui êtes dans votre tort si vous avez recours à la violence. Et en plus, vous imaginez si vous lui aviez cassé le nez / s'il était tombé dans l'escalier / s'il avait eu un traumatisme crânien ???"
Donc, OUI, on nous apprend à ne pas être des tueurs et des êtres qui ont systématiquement recours à la violence physique (ou en tout cas, c'est mon cas, j'espère que c'est le cas de la plupart des gens aussi). On nous explique les conséquences de la violence, ce que c'est que la mort, à quel point c'est grave et totalement irréversible. Et généralement tout le monde comprend à peu près, parce qu'il n'est pas difficile d'entrer en empathie avec quelqu'un qui a la mâchoire défoncée et est au bord de l'agonie : tout le monde, filles et garçons, comprend sans peine qu'il a atrocement mal, et que s'il passe l'arme à gauche on ne le reverra plus jamais.
C'est donc de la même façon que l'on devrait éduquer les hommes à ne pas violer. Pas parce qu'on considère que ce sont tous des tordus, mais parce qu'il ne faut pas s'étonner qu'ils se fichent des conséquences si on ne leur en parle jamais et que beaucoup d'adultes d'aujourd'hui minimisent encore le sujet.
Ça commence par une éducation qui leur apprend à respecter les autres et leur corps (et, en l'occurrence, celui des filles) : non, on ne soulève par leur jupe, non on ne leur pince pas les fesses, non on ne les insulte pas avec des injures à caractère sexuel, non on ne les menace pas de les "corriger" ou de les "décoincer" par un rapport forcé. Non.
Ensuite, on éduque les comportements sexuels : parce que tandis que j'ai entendu beaucoup de pères et de mères expliquer à leur fille qu'elles ne devaient pas rentrer trop tard, qu'elles ne devaient pas boire d'alcool, ni accepter des boissons de la part d'un inconnu, ni laisser leur verre sans surveillance ni encore suivre quelqu'un qu'elles ne connaissent pas bien chez lui même s'il semble sympa, je n'ai jamais entendu pour le moment des pères et des mères expliquer clairement à leurs fils qu'ils doivent faire attention au consentement de la fille avec qui ils veulent coucher, qu'ils ne doivent pas la toucher tant qu'elle ne semble pas d'accord (et donc oser le demander pour plus de clarté), qu'ils ne doivent pas croire qu'une fille est d'accord pour coucher avec eux parce qu'elle a accepté de boire un verre, qu'ils ne doivent pas considérer qu'une fille ivre est à leur disposition même si celle-ci est connue pour avoir plein de partenaires sexuels, qu'ils doivent faire attention non seulement à ce que disent leurs petites amies ("Non, c'est non", et rien d'autre) mais aussi à leurs expressions et signaux non-verbaux (si elle fronce les sourcils, serre les jambes, se tord les mains, se mord les lèvres, regarde ailleurs... il faut lui demander ce qui la rend mal à l'aise, pas faire comme si de rien n'était et considérer qu'elle est d'accord et la pénétrer), qu'ils ne doivent pas considérer que leur partenaire ne peut pas changer d'avis si elle était au début partante pour une relation sexuelle, etc.
Et, de même qu'on explique la douleur d'une blessure et l'irréversibilité de la mort, il faudrait expliquer pourquoi il faut se respecter aussi sur le plan sexuel et mettre les vrais mots dessus : ne pas se préoccuper du consentement de son/sa partenaire, c'est le/la violer, et cela entraîne chez lui/elle des traumatismes psychiques importants et impacte très négativement sa future vie sexuelle et amoureuse. Ce n'est pas anodin, c'est même très destructeur, et c'est injustifiable de faire ça à quiconque.
Tout ceci, ce n'est pas "soigner", c'est éduquer à respecter le partenaire sexuel, que ce soit celui d'un soir ou celui de plusieurs années.
Et ça, très peu de gens osent le faire. Pourtant, ce n'est pas plus humiliant que d'expliquer à un gamine turbulente que, non, elle n'a pas à mordre son grand frère, ça lui fait mal.
azerty : si tu avais lu mon article, tu constaterais que 80 000 hommes sont victimes de violences sexuelels chaque année.
"Comment une personne saine d’esprit peut-elle considérer que « baiser » (je préfère utiliser ce mot dénude d’amour pour qualifie ce crime) une personne sans son consentement n’est pas un viol ?"
le viol n'est pas du sexe c'est de la violence passant par un biais sexuel; le viol n'est donc pas de la baise. on peut avoir des rapports sexuels sans amour pour le simple plaisir ; la n'est pas le problème et tu entretiens une confusion entre sexe et viol.
"Pour finir la pornographie n’est pas qu’un simple reflet de la société étant donné quelle l’influence pour cette affirmation je vous invite a lire le commentaire du docteur sologno http://prioritesante.blogs.rfi.fr/article/2010/01/21/l-influence-negative-de-la-pornographie-sur-les-adolescents."
et ? ce que je dis est que la pornographie met en image ce qui existe déjà dans la société, ni plus ni moins. avant de s'attaquer aux conséquences, la pornographie, mieux vaut s'attaquer aux raisons ; le sexisme de la société. la société n'a pas attendu le porno pour véhiculer des clichés sexistes.
"Comment une personne saine d’esprit peut-elle considérer que « baiser » (je préfère utiliser ce mot dénude d’amour pour qualifie ce crime) une personne sans son consentement n’est pas un viol ? "
parce que, pour la énième fois, le violeur n'a souvent pas conscience qu'il y a ou non consentement.
le viol n'est pas un type armé d'un couteau qui saute sur une fille qui se met à hurler et à le supplier. ca cest dans les films. le viol ca peut etre une fille qui dit oui puis non puis ne dit plus rien, ca peut etre une fille soule, ca peut etre une fille qu'on harcele jusqu'a ce qu'elle dise oui.
cela peut être une fille qui a invité un garçon chez lui, l'a embrassé, s'est mise nu et au dernier moment dit non ; le garcon peut la violer et considérer qu'il n'y a pas viol.
bref si tu as envie de considérer que les violeurs sont des malades mentaux car ca t'évite d'interroger la société entière sur ses comportements grand bien te fasse. on t'a répété sur tous les tons, sources à l'appui qu'un violeur n'est pas un malade mental. si tu as envie d'y croire, tant pis tu participes juste à la culture du viol en le faisant car tu alimentes des mythes FAUX.
@ Valérie
<>
(source http://prioritesante.blogs.rfi.fr/article/2010/01/21/l-influence-negative-de-la-pornographie-sur-les-adolescents)
il me semble clair que la pornographie participe à ce phénomène et qu’elle n'est pas simplement un reflet de la société
Eh oui je pense que les violeurs sont des déséquilibres mentaux que de croire qu'un homme normal sans aucun problème est potentiellement un violeur et le fait de répéter l'inverse 10000 fois ne le rend pas plus vrai. On peut voir un extrait intéressant qui appuie mon affirmation précédente.
<>
Source : http://www.criminologie.com/article/viol
Alors oui il faut combattre les mythes qui provoque des réactions négatives envers les victimes de viols aussi bien de l'entourage, que de la police empêchant ainsi le témoignage de la victime et l'arrestation du violeur, un durcissement et élargissement des peines contre les violeurs est nécessaire .Élargissement dans le sens ou le viol n'est pas toujours effectué dans une ruelle sombre la nuit, mais peut être même l'oeuvre d'un conjoint (après il faudrait discuter sur si le viol commis par un conjoint ou un membre de la famille est-il pire ou pas, etant donne la confiance trahie de la victime , a un viol commis par une inconnue , mais je suis d’accord qu'il est inacceptable qu'un viol reste une impunie sous prétexte que la victime le connaissait ou a déjà eu une relation sexuelle avec lui et que sa doit être corriger dans la loi).
Et pour finir je ne sais pas si s'était claire à travers mes commentaires j'affirme bien sûr que ça ne devrait pas être aux femmes d’éviter le viol, mais aux violeurs d’arrêter leurs agressions nous devons donc travailler sur cette fausse culpabilité induite sur la victime qu'il est plus de témoignages pour que les violeurs soit arrêté, mais
aussi faire un travail pour sensibiliser les jeunes aussi bien au niveau de l'éducation notamment au niveau de l'adolescence qu'au niveau de la société sur ce point je rejoins @Pom, il faudrait faire découvrir a quel point une personne violer peut être détruite psychologiquement et pour éviter qu'un futur violeur prenne de la distance avec une éventuelle victime lui faire comprendre que la victime de viol pourrait parfaitement être quelqu'un de son entourage pour lui faire dégoûter sur la pense de violer quelqu'un.
tiens les citations ne sont pas passer
je renvoie le commentaire je suis désoler du doubon
@ Valérie
"" le modèle pornographique méprise la femme, ses désirs et ses sentiments. Quand on s’en imprègne, on risque ce même glissement dans la vie de tous les jours.
— La vision de situations agressives pour les femmes entraîne une habituation. On n’est ensuite plus aussi choqué par des images de viols ou d’agression sexuelle. ""
(source http://prioritesante.blogs.rfi.fr/article/2010/01/21/l-influence-negative-de-la-pornographie-sur-les-adolescents)
il me semble clair que la pornographie participe à ce phénomène et qu’elle n'est pas simplement un reflet de la société
Eh oui je pense que les violeurs sont des déséquilibres mentaux que de croire qu'un homme normal sans aucun problème est potentiellement un violeur et le fait de répéter l'inverse 10000 fois ne le rend pas plus vrai. On peut voir un extrait intéressant qui appuie mon affirmation précédente.
"" Reste pourtant que le passage à l’acte, chez les abuseurs sexuels, peut être perçu comme la traduction d’un trouble de l’identité, produit par divers manques ou formes de maltraitances. Les expertises rédigées par les psychologues ou les psychiatres dans la recherche sur les viols judiciarisés indiquent que quasiment la moitié des auteurs ont connu des carences éducatives ou psychoaffectives durant leur enfance ou leur adolescence, quatre sur dix ont évolué dans un univers familial marqué par la violence, un tiers ont été placés dans des structures éducatives ou ont fait l’objet d’un suivi par les services sociaux ou judiciaires et un auteur sur cinq avait l’un ou l’autre de ses parents alcooliques. En revanche, la thèse de la reproduction générationnelle des violences sexuelles (l’abuseur sexuel lui-même abusé) fait aujourd’hui encore l’objet d’un questionnement tant les proportions indiquées dans les diverses enquêtes varient grandement (de 15 à plus de 50 %). ""
Source : http://www.criminologie.com/article/viol
Alors oui il faut combattre les mythes qui provoque des réactions négatives envers les victimes de viols aussi bien de l'entourage, que de la police empêchant ainsi le témoignage de la victime et l'arrestation du violeur, un durcissement et élargissement des peines contre les violeurs est nécessaire .Élargissement dans le sens ou le viol n'est pas toujours effectué dans une ruelle sombre la nuit, mais peut être même l'oeuvre d'un conjoint (après il faudrait discuter sur si le viol commis par un conjoint ou un membre de la famille est-il pire ou pas, etant donne la confiance trahie de la victime , a un viol commis par une inconnue , mais je suis d’accord qu'il est inacceptable qu'un viol reste une impunie sous prétexte que la victime le connaissait ou a déjà eu une relation sexuelle avec lui et que sa doit être corriger dans la loi).
Et pour finir je ne sais pas si s'était claire à travers mes commentaires j'affirme bien sûr que ça ne devrait pas être aux femmes d’éviter le viol, mais aux violeurs d’arrêter leurs agressions nous devons donc travailler sur cette fausse culpabilité induite sur la victime qu'il est plus de témoignages pour que les violeurs soit arrêté, mais
aussi faire un travail pour sensibiliser les jeunes aussi bien au niveau de l'éducation notamment au niveau de l'adolescence qu'au niveau de la société sur ce point je rejoins @Pom, il faudrait faire découvrir a quel point une personne violer peut être détruite psychologiquement et pour éviter qu'un futur violeur prenne de la distance avec une éventuelle victime lui faire comprendre que la victime de viol pourrait parfaitement être quelqu'un de son entourage pour lui faire dégoûter sur la pense de violer quelqu'un.
J'ai du mal à suivre, pour une part tu parles des violeurs comme des déséquilibrés mentaux, et d'autres part tu parles de la pornographie, qui influence tout les jeunes. Aussi ton lien indique une augmentation du nombre de signalement, encore loin du nombre réel de cas.
Il est impossible de savoir si la société pré-pornographie était plus ou moins sujette au viol, tant le tabou était lourd et les signalement faible. L'éducation sexuelle était alors pour ainsi dire inexistante.
Les expertises rendent compte des cas judiciarisés, et pas des autres. Etonnant de voir comment le portrait dressé du violeur type semble désigné les milieux défavorisés (quand on clic sur le 17% de l'article on voit tout autre chose). La vérité du fait sociologique peut donc être tempérée.
Pour ce qui est du modèle pornographique qui méprise la femme, ne pense tu pas que l'habituation est d'autant plus patente dans la publicité, les films grand public, les téléfilms, les séries,les romans du XIXème etc. qui véhicule les même mythes éronnés ?
@RedKaratz
le fait qu'il soit déséquilibré mentaux ne sont pas la conséquence d'un seul élément, mais l'accumulation de plusieurs facteurs dont la pornographie et la banalisation du mépris existent aussi dans la pub, film, etc., mais ce mépris est plus subtile par rapport a un film pornographie (ce qui le rend peut être plus dangereux) donc je suis d'accord avec toi sur ce point de vue.
Mais là où je suis pas d'accord c'est l’idée que l'Homme est un violeur potentiel.
ou encore critiquer le fait de prévenir le danger du viol (notamment sur des conseils vestimentaires, ou éviter la fréquentation de certain lieu) ce qui est juste une vision pragmatique de la réalité et le fait de ne pas prévenir pourrait amener une augmentation de viol de la part d'inconnue (je suis conscient qu'il s'agit d'une projection, mais qui reste rationnel)
Et sous-estimer ce pourcentage de 17 % au point de dire que c'est négligeable et de dire que sa alimente "la culture du viol".
@azerty:
Vous savez, Azerty, il y a des femmes habillées en burka qui sont violées. Je me souviens d'être tombée sur Internet sur une photo d'une femme voilée des pieds à la tête : aucune forme de son corps n'était visible, on aurait dit une tente dont seul un visage sortait de façon incongrue. Et elle portait une pancarte sur laquelle elle avait écrit "J'ai besoin du féminisme, parce que même des femmes habillées comme ça sont violées tous les jours."
De même, j'ai lu un article d'un Égyptien qui s'est travesti en femme pour voir quelle était la réalité des harcèlements sexuels dans les rues du Caire. Il s'est habillé de deux façons différentes : une fois de manière décontractée, et l'autre fois couvert d'un grand hijab. Et il s'est rendu compte qu'il se faisait encore plus harceler quand il était en hijab, parce que ça excitait les mecs qui trouvaient le challenge plus grand et plus intéressant.
Donc vouloir insister sur la prévention des filles, c'est DÉJÀ fait, et ça ne marche PAS.
La seule personne à qui ça profite, c'est aux violeurs qui se disculpent aux yeux de ceux qui y croient en disant qu'elles l'avaient bien cherché.
Maintenant, il faudrait peut-être commencer à essayer la deuxième méthode : éduquer les petits garçons. (Je parle surtout des petits garçons parce qu'un certain nombre d'hommes ne changeront plus leurs préjugés sur le sexe, les femmes et le viol. Alors qu'avec un petit garçon, on peut encore espérer de lui tout le bien dont l'humanité est capable, s'il est éduqué avec suffisamment de droiture et d'amour.)
Et il s'agit de les éduquer parce que, si, ce sont tous des violeurs potentiels, et que si personne ne les éduque à ce sujet, rien ne peut assurer qu'ils ne deviendront pas des violeurs réels un jour. Et qu'ils ne recommenceront pas s'ils ne sont pas punis et si leurs parents, l'école, la société ne leur expliquent jamais même après les faits en quoi faire cela est un crime.
Ça vous choque, je sais, mais c'est un fait.
Voulez-vous que je vous explique pourquoi je dis que ces petits garçons sont des potentiels violeurs ? Parce que les violeurs d'aujourd'hui étaient les petits garçons d'hier. Et que si on les avait éduqués à ce sujet, la plupart d'entre eux ne seraient très certainement pas des violeurs aujourd'hui.
Ce n'est pas plus compliqué ni plus humiliant que cela.
De même que si personne n'éduque une petite fille au sujet du vol et de la propriété personnelle, elle ne deviendra pas forcément à tous les coups une voleuse, mais il ne faut pas s'étonner si elle aura plus de chance d'en devenir une que si elle avait été éduquée à ne pas se servir dans les poches des autres.
@pom je trouve déplacer de vouloir éduquer des la petite enfance étant donné qu'il s'agit plus d'un problème au niveau de l'éducation sexuel donc au niveau de l'adolescence
Sinon je suis pas d'accord avec l'idée que les hommes soit tous des violeurs potentiel au risque de me répéter. Vous énoncé ce fait comme si c'était quelques chose d'évident et incontestable alors que j'ai prouver citation à l'appui le lien entre le violeur et des troubles mentaux du a des éléments lié à l'enfance tel que des sévices sexuel ou encore des parents alcoolique.
J'aimerais des précisions plus détaillée sur le processus entre la prévention et le fait que sa aide les violeur parce que j'ai du mal à y croire.
Et pour les femmes avec le niquab étant donné la politique de pays comme l'Arabie saoudite ou le viol est puni de mort le taux est extrêmement faible et utiliser des citations étude chiffre bref quelque chose de vérifiable pour appuyer vos affirmation et ne pas utiliser des anecdotes qui du coup ne prouve rien alors oui je pense qu'une femme qui porte un niquab risque moins de se faire violer qu'une femme avec talon aiguille mini jupe car dans le second cas le violeur poura se justifier son acte et se déculpabiliser de son viol en disant quel est une put* qu'elle la chercher contrairement au 1er cas ou le viol est ne poura pas être justifiée par le violeur même avec toute la mauvaise foi possible
Et je précise que fait que le violeur pensera comme sa est juste une constatation mais pas un jugement sur les victimes et leur tenue
oui azerty c'est bien connu la peine de mort est dissuasive.
bref, bref, bref.
donc en fait azerty, si je résume bien ton point de vue. j'ai expliqué qu'on viole en tout lieu, autant le jour que la nuit, quelle que soit la tenue vestimentaires mais tu continues à dire "notamment sur des conseils vestimentaires, ou éviter la fréquentation de certain lieu) ce qui est juste une vision pragmatique de la réalité".
donc en clair
- tu te fous complètement de ce que j'ai pu écrire, des études consultées, des statistiques, des assocs qui travaillent sur le viol. TU SAIS et tu as l'intention de nous répéter des conneries sur des posts entiers car tu sais.
- tu alimentes les mythes sur le viol avec tes poncifs à la con, que tu répètes jusqu'à la nausée espérant que de guerre lasse on finisse par te dire que tu as raison.
COMME C'EST ORIGINAL.
(pas la peine de répondre à ce post tu as ASSEZ squatté ce sujet, merci de lire, de te renseigner, de parcourir les études).
Pour ce qui est de l'étude en lien, celles ci porte sur les constatation des psychologues dans les cas judiciarisés, même si le nombre de signalement est en progression, il est encore loin du chiffre de cas de viol, ce qui permet de tempéré cette vérité sociologique.
Aussi,même si des facteurs sont mis en avant par la criminologie, le profil type du violeur qui serait un pauvre enfant illéttrés au parents alcooliques est une construction, il s'agit toujours de quelque chose de flou.
Etant donnés les proportions et la sociologie (clic clic sur le 17% dans l'article) Il est fort probable que tu ais dans tes connaissances quelqu'un qui se soit rendu coupable, bien que non inquiété par la justice, de violence sexuels, sans compter les "je me suis pas rendu compte" et les "j'étais bourré".
Pour le coup, tu es contredit par les fait, car statistiquement, la tenue n'est absolument corrélé au viol. Le viol d'une inconnue dans la rue n'est pas lié au vêtement, il ne l'est pas. Donc ton approche pragmatique sur les 17% est nulle.
L'idée est qu'en focalisant la prévention sur ces fameux 17%, en oubliant tout les autres, certain en profite pendant qu'on a le regard braqué ailleurs pour glissé certains dans la catégorie "c'est pas tout à fait un viol", et là pour le coup ça fait des victimes.
Dans d'autres pays, pauvres, illetrés, en guerre, le viol prend des proportions endémiques, serait-ce à dire qu'une proportion indécentes d'homme serait atteinte de trouble mentaux, si tu veux, je ne me range pas à cette idée.
bon
j'aurais apprécier continuer cette discussion très intéressante (du moins pour moi pour qui d'autres points de vue m'apportent toujours quelque chose) avec @RedKaratz notamment
sur pourquoi le viol prend de telles proportions dans ces pays (manque d'éducation, précarité, enfant non protéger de scène violente ou encore la guerre qui les désinhibe des règles de la société et qui se croient tout permis) ce qui aurais peut être permis de faire des parallèles sur notre situation .
Mais apparemment y « en a une qui veut me jeter de cette discussion (sa doit être "" son ouverture d'esprit"" qui la démange) donc que tout le monde commentent dans le même sens c'est tellement instructif.
cordialement
C'est pas très très correcte de mettre en cause l'ouverture d'esprit de la bloggueuses qui à passé beaucoup de temps,(ainsi que d'autre) à te répondre, alors que tu viens martelé une thèse à laquelle personne ici, et pas même l'auteure du blog, ne se souscrit.
Pas très loin de ton curseur, tu pourras découvrir un article appelé "les mythes autour du viol", contenant force chiffre et force études qui je n'en doute pas, te convaincront définitivement que la mono-orientation des commentaires n'est pas le fruit du hasard, ou d'un quelconque trouble mental.
Cordialement.
En tout cas Valérie j'ai eu aujourd'hui l'occasion les articles publiés depuis celui-ci, je tenais à vous dire que je trouve ça super. Merci pour votre blog.
ce qui est flippant c’est qu'azerty est persuadé que le viol est une situation marginale et circonscrite : il ne vit absolument pas la réalité d'une femme moderne qui se fait harceler constamment, il ne vit pas la vie quotidienne d'une femme dont l'espace public est d'ores et déjà restreint par des hommes qui minimisent l'agression qu'ils perpétuent....
[...] Je ne sais qui a écrit cette page mais je voudrais tenter d'expliquer en quoi elle est profondément choquante, en quoi elle alimente la culture du viol, les mythes autour du viol et entérine la peur chez les femmes. [...]
[...] http://www.crepegeorgette.com/2013/07/24/tu-seras-violee-ma-fille-2/ http://www.crepegeorgette.com/2013/02/24/parait-quetre-une-femme-liberee-cest-pas-si-facile/ [...]
[...] agressives, à ne pas se défendre et à être passives. Il va ensuite leur être enseigné d'avoir peur et surtout du viol, le méchant loup des filles de plus de 12 ans. Le viol va être vu comme la chose la pire pouvant [...]
[...] vous propose de relire cet article Tu sera violée ma fille qui avait déjà, quand je l'avais écrit, suscité une grosse vague de [...]
Salut Crêpe Georgette, je t'écris ce premier message car je suis moi aussi particulièrement consciente de la condition féminine en France. Je suis parfaitement d'accord avec la plupart de tes posts, c'est d'ailleurs souvent des choses que je déplore moi-même. Mais ces posts restent très utiles car je suis souvent attérée de me rendre compte du nombre incroyable de femme qui vivent là-dedans sans même s'en rendre compte, par habitude, par embrigadement, on accepte inacceptable, sans s'en rendre compte. Bref. Non, j'écris ce commentaire, en espérant que tu prendras la peine de le lire malgré tous les commentaires que tu reçois, pour te faire une suggestion d'article, à toi qui a une voix beaucoup plus forte que la mienne.
N'as-tu pas remarqué la légèreté des peines censées condamner les coupables de viol ? 5 ans pour l'un, 8 ans pour l'autre, un peu mieux 10 ans pour le troisième (ah oui, mais 6 avec sursis...). Bref : Rien du tout. Toi qui est féministe, n'es-tu pas choquée ? N'es-tu pas choquée de constater que le viol, un crime, est puni comme un délit (traffic de drogue par exemple, cambriolage, etc. Délits qui prennent à peu près les mêmes peines en terme de durée). N'es-tu pas choquée de constater, qu'au niveau des peines, le viol (un crime rappellons le) est puni comme une atteinte au bien matériel (un délit) ? Quelqu'un qui revend de la drogue, ou qui vient voler les biens matériels d'autrui prend aussi cher qu'un violeur, qui s'en prend à un être humain (bien souvent la femme). La femme n'est-elle donc qu'un bien, celui d'autrui (censé appartenir à un éventuel mari) ? Le viol, n'est-ce que le "cambriolage" d'un corps qui serait censé appartenir à quelqu'un d'autre ? NON ! Bien sûr que non, la femme est un être vivant, et cela est un crime que de réduire un être vivant (ainsi que ses droits naturels et légitimes) à un objet sexuel dont on peut disposer à sa guise. Cependant, je suis attérée, et je pense que toi aussi, de voir que la justice ne tient pas compte de cette distinction entre atteinte aux biens (matériels et/ou financiers) et atteinte aux personnes. Et cela, personne ne semble s'en révolter, ni même s'en soucier.
Ne penses-tu pas que c'est un problème suffisamment grand (qui prouve la culture du viol, une culture où le viol reste tolérer, qui décourage à peine les futur coupables, etc.) pour s'en occuper et le dénoncer ouvertement ? Pourquoi ne pas en faire un article ?
Encore une fois, ta voix étant bien plus forte que la mienne, je pense que tu toucherais un plus grand public et une plus large conscience et, peut-être (gardons espoir...), nous ferons changer les choses. Un crime, peu importe la nature du crime, devrait prendre au moins 20 ans. Non négociable, et sans sursis. Un crime est un crime et doit être puni comme un crime. Pas comme un vulgaire délit d'atteinte aux biens.
Bonne continuation en tout cas dans ton combat, dans notre combat
Amicalement
salut,
Je suis partagée pour tout te dire car fondamentalement je reste contre la prison.
Il ne m'intéresse pas de savoir qu'un homme prend une faible peine sauf à considérer que la vengeance sert à venger la victime (non), et proportionnelle au crime (non plus). Il convient donc ce qu'on attend d'une peine de prison et tant que cela ne sera pas défini... Enfin une peine de prison, pas plus qu la peine de mort n'est dissuassive et pour celui qui en écope et pour les coupables. Sinon autant nous coller tous 1 an en prison en début de vie histoire qu'on se tienne tranquille ensuite.
Je ne suis pas non plus totalement sûre que comparer deux faits divers où un mec condamné pour vol a pris 1 an et un autre pour viol a pris 6 mois, est pertinent car on ne sait rien des deux affaires.
Peut-être que les peines pour viol sont trop légères. Sans aucun doute qu'une dans une justice sexiste, un violeur bénéficie de la culture du viol.
mais je n'ai jamais écrit cet article car comme je te le disais la prison me pose un vrai problème ; elle est une usine a fabriquer des délinquants, des criminels. On n'y apprend rien, pire je pense qu'elle renforce les comportements virilistes, la violence et donc peut être le viol.
Il convient donc selon moi de réfléchir à notre notion de justice avant de réclamer quoi que ce soit.
À tous les gens qui s'offensent en disant "ah non mais moi je suis pas d'accord quand vous dites que tous les hommes sont des violeurs potentiels", vous n'avez apparemment pas compris l'objet de l'article.
L'idée n'est pas de dire que "tous les hommes violent", mais de relever que l'on dise à toutes les femmes/filles : "attention, tu risques d'être violée" ; cet avertissement étant délivré avec des cibles en tête : les violeurs sont forcément des psychopates à l'air louche qui errent dans les rues la nuit / des "racailles des cités", de préférence à l'air bien maghrébin. Et bin l'article dit précisément que cet a-priori est erroné : statistiquement, les violeurs sont "monsieur tout le monde". Ça ne veut pas dire qu'on vous accuse vous dans votre petit slip d'agresser les demoiselles dans la rue pour autant. Simplement, si ça pouvait vous faire prendre conscience de la possibilité que vous (oui, vous, avec votre air propret et même pas maghrébin) fassiez peur aux femmes à cause de cette angoisse imposée, ça serait un grand pas en avant.
Saines lectures pour ceux qui disent que c'est encore un truc de féministe hystérique qui exagère : http://jeconnaisunvioleur.tumblr.com/ et http://projetcrocodiles.tumblr.com/ (Pardonnez-moi si ces liens ont déjà été donnés, mais avec près de 300 commentaires, j'ai lâchement lu en diagonale.)
Moi, à force, au lieu de m'aider à trouver ma place en tant que femme, de faire avancer ma perception du monde et de moi même, vous me créez de nouveaux problèmes, et vous me paralysez. Vous me poussez à voir tous les hommes comme irrespectueux et menaçants, vous me poussez à voir la menace paternaliste et machiste partout, à faire la guerre. Vous me poussez à brandir mes ovaires comme un fuck à l'humanité, alors qu'elles ne sont qu'une partie de mon corps et que sans l'homme elles sont inutiles. En se concentrant sur des problèmes qui sont conjoncturel et en les gonflant comme s'ils étaient la manifestation du mal, vous créez une sorte d'aliénation chez moi. Je suis une femme, je devrais être féministe, je devrais haïr les "mademoiselle" et dire madame, je devrais haïr la galanterie, je devrais trouver anormal que des seins ou des cuisses dénudés soient regardés, je devrais, je devrais. Et, je suis peut être privilégiée, mais je n'ai jamais ressenti de "culture" du viol, alors même que j'ai un boulot de mec au milieu de 30 mecs, pas plus que je n'ai envie qu'un homme restreigne son comportement dans la rue parce que quelques pourritures avec qui il n'a rien à voir ont violé. Je comprends même plus où sont les problèmes, ça me parait complètement tiré par les cheveux. Vous dénoncez quoi? Le fait qu'on nous alerte sur les dangers de la rue en tant que femme alors qu'il faudrait plutôt nous alerter sur les dangers que court une femme avec des oncles aux repas de famille? Je trouve en plus que ça prend le ton d'une invective. J'aimerais qu'on arrête de parler pour l'ensemble des femmes et qu'on me laisse avoir peur en paix sans instrumentaliser le moindre de mes ressentis. En tout cas, si en tant que feministe, vous vouliez m'aider en tant que femme, c'est parfaitement raté.
Mais on ne dit pas à toute les filles "tu risque d'être violée si tu te comporte comme ça" !! On m'a expliqué ce qu'était le viol, mais on ne m'a pas traumatisé avec !! C'est une généralisation de dire que TOUS les parents sont incapables d'élever des filles sans les terroriser, les rabaisser, ou les enfermer dans des stéréotypes de genre. C'est totalement faux. Il y en a surement toujours, donc il y a un combat à mener, mais il y a aussi déjà des acquis à sauvegarder, et d'autres combats à mener pour aller plus loin (l'égalité des salaires, à 100%, l'égalité des congés parentaux, et des crèches plus nombreuses par exemple, pour faciliter la vie deS parentS). Je n'arrive pas à voir l'homme comme un ennemi, je ne dois pas être une bonne féministe...
mais qui t'a dit que tous les parents élèvent leurs enfants dans la peur ?
- l'éducation n'est pas transmise uniquement par les parents
- de nombreuses femmes ont dieu merci reussi à échapper à ces peurs
inutile de reitérer des phrases comme ta dernière ; le troll ne fonctionne pas ici.
"Vous me poussez à brandir mes ovaires comme un fuck à l'humanité, alors qu'elles ne sont qu'une partie de mon corps et que sans l'homme elles sont inutiles."
Vous êtes un mammifère ?
"Et, je suis peut être privilégiée, mais je n'ai jamais ressenti de "culture" du viol, alors même que j'ai un boulot de mec au milieu de 30 mecs"
Vous êtes reproductrice ?
Vos ovaires sont drôlement rentabilisés, dites-moi...
[...] Georgette, « Tu seras violée ma fille », [...]