Août 242011
 

Stéphane Clerget je l'aimais bien moi. C'était le pédopsy qui expliquait à une mère affolée qu'il fallait juste se détendre face au fait que son enfant fasse encore pipi dans ses couches.  Jusqu'au moment où il a pensé qu'il avait un avis sur le genre. Et il a commis ca.

Bon.

Je propose au préalable une petite distribution d'alcool, de haschich, de  tranxène et d'anti acides. Ensuite on passera à la lecture de la dite interview.

Stéphane est pédopsychiatre ; ce qui n'est pas rien car il a visiblement lu Freud. Et Lacan (c'est pourquoi nous éviterons toute blague avec son nom de famille).

Donc comment ca se passe ? Constatons une chose - en rajoutant "depuis que le monde est monde" cela permet d'appuyer notre propos - les garçons ont un zizi qui sort et les filles une zézette qui est dedans (en oubliant les lèvres et le clitoris je vous jure que ca passe très bien). Et donc qu'est ce qui se passe au niveau symbolico-socio-psychanalitique. Le garçon projette, la fille tire. Je tiens d'ailleurs à signaler à Brafman qu'au prochain client qui a un "comportement déplacé" il suffira de parler de génitalité extérieure on comprendra de suite mieux et on sera moins emmerdé.

"Oui M. le juge, j'ai projeté sur un col. Ma génitalité étant ce qu'elle est. Extérieure. Parce que j'ai été hormonalement imprégné"

Quand il est foetus, le mâle s'imprégne. Ca le rend agressif ET cartésien. Sachant que sur 100% des prix Nobel aucun n'est noir, j'en conclue - en suivant évidemment toujours les théories clergetiennes - que le noir n'a pas été imprégné. Ou alors mal. Ou alors que le noir est une femme. ce qui brise un peu notre vision du monde, convenons-en.

Démonstration :

Tu as un zizi (la chance). Tu es frustré de ne pas donner la vie (tu y a juste participé à 50% ne chipotons pas). DONC tu es fâché (et imprégné). DONC tu prends un pistolet et tu tires. J'en conclus donc que nous pouvons désormais considérer qu'un homme sera parfaitement à l'aise avec un pchitt vitres, du liquide vaisselle, et tout autre liquide qui s'écoule témoignant de sa génitalité extérieure.

Clerget nous soulève un problème dont nous n'avions pas encore saisi la mesure ; si les garçons sont davantage en échec que les filles, c'est parce que leur mère travaille, indigne qu'elle est, la faute des féministes, parce que les profs sont tous des femmes.
Si nous reprenons depuis le début. Les garçons sont meilleurs en maths car plus agressifs DONC obligés de se contrôler DONC plus rationnels mais ils sont plus mauvais car leurs profs sont des femmes. Je sens là une légère contradiction, enfin pas plus épaisse qu'un socialiste qui était prêt à voter DSK.

Et pourquoi donc, me demandez-vous, bouche bée. Parce qu'un garçon ne s'identifie pas à une femme, voyons ! Ce qui signifie que je m'identifiais très bien à Mme Soreil, mon instit de CM2 qui me soulevait de ma chaise par les cheveux. Et pourquoi ca ? A cause de notre génitalité intérieure commune voyons. Ca en crée des sujets de rapprochements. Notez au passage que l'hypothèse de notre ami se confirme. Madame Soreil me tirait les cheveux (à cause de son uterus). J'ai tout de même envie de signaler que, si elle avait été un homme, elle m'aurait tiré dessus avec un gros revolver donc au final la féminisation c'est peut-être mieux.

Vous apprendrez donc, chers lecteurs à la génitalité externe, que vous êtes agressifs, kinesthésiques et agités.

Une autre critique

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  26 réponses sur “Stéphane Clerget et le genre”

  1. Ouais, mais forts en math. Confirmé. Très fort, Stéphane Clerget, il avait tout vu.

    (D'ailleurs, les maths, comme la philosophie sont un sujet d'étude super intéressant pour voir la faible pénétration (ça, c'est la génitalité en-dedans, m'voyez) du genre féminin dans ces domaines, qui, a priori, ne requiert pas de caractéristiques biologiquement masculine).

  2. Funkyss > la philosophie requière des caractéristiques biologiquement masculine car il faut souvent s'y tirer la nouille ? :p

    petite blagounette faite, je me dis qu'il ne faut pas jeter bébé avec l'eau du bain dans les orties car quelques petits points m'interpellent dans le discours du monsieur.

    Alors là attention, une lecture lente est recommandé (tout comme le sera mon écriture) histoire qu'on se comprenne bien, car loin de moi l'idée de déchainer les foudres des uns ou des autres.

    La qualité d'un enseignement dépend de la pédagogie de l'enseignant et non pas de son savoir. Je pratique moi même la discipline, et je peux vous garantir qu'un bon pédagogue pourra vous apprendre à la perfection quelque chose ou lui même n'entrave que dalle (ou si peu).

    La pédagogie n'est pas une vertu inhérente plus aux hommes qu'aux femmes, on va donc avoir un magnifique 50/50 qui mettra tout le monde d'accord.

    Sauf que les enfants ont des schémas de pensé beaucoup plus radicaux (binaire ?) que les nôtres. Pour les enfants c'est cowboy ou indien, Marc ou Spencer, Gendarme ou voleur, Sodome ou Gomorrhe.

    La façon dont ils vont percevoir un ou une prof dépendra fortement de la façon dont ils sont élévé / socialisé. Or (et nous abordons le sujet suffisamment souvent ici) notre société a induit des comportements genré. Il peut donc bien y avoir un impact indirect sur l'enfant (répétition des cliché notamment). de plus si nos comportements sont typé / genré , ça sous entend que nos interactions aussi ? pire encore sur des enfants ou ont va cristalliser les stéréotypes.

    Selon moi toute cette histoire n'a rien de biologique : ce n'est pas le fait d’être un homme qui fait que implacablement on aura plus de capacité en science dure. Par contre, le fait d'être un homme dans notre société nous amène plus facilement à aller dans le sens de ces enseignements... notamment a cause des métiers qui en découlent ! (et oui c'est le grand retour du patriarcat, on l'applaudie bien fort il nous avait manqué celui là).

    On ne poussera pas une fille autant qu'un garçon sur ces matières là, mais on l'invitera plus a aborder des matières littéraire auquel on donne une connotation plus féminine.

    Une fois encore, tout ceci n'est pas biologique, il ne s'agit pas de prédisposition, mais purement de comportement sociaux, d'environnement et de socialisation.

    Dommage donc que ces quelques points plutôt intéressant a creuser soient noyés sous un flot de psycho-papouillage

    j'aime beaucoup le passage ou les garçons de 4 ans décident de faire la guerre vu qu'ils ne porteront jamais la vie... ça c'est un regard d'adulte ! l'enfant fait la guerre parce que c'est a son niveau son seul moyen d'affirmation sur la meute (là encore, c'est sociale) et que ça correspond en général a la reproduction d'un schéma (quant je fais le con : papa me dérouille, c'est lui qui à le pouvoir). Ajoutons aussi à ça le fait qu'on surprotège les filles et que du coup elle intègrent l'idée qu'elles sont de petites choses fragiles (bon la dessus biologiquement y'a du vrai...).

    Fiou je viens de me relire mais vu j'ai refait 3 fois certains passages et écrit la fin puis ensuite le milieu, j’espère que vous arrivez à tout capter. Cas échant ne soyez pas trop vindicatif avec ce bon vieux Flashou !

  3. Quand j'étais gosse, je jouais avec mon petit frère au cow-boys et au indiens (enfin, plus généralement aux indiens et au indiens, les arcs étant bien plus funs que les pistolets en plastiques).
    Je sais que mon exemple n'est pas une preuve. Mais pas moins que dire les garçons jouent à la guerre et les filles non. Est ce que ça veut dire que 100% des garçons et 0% des filles jouent à la guerre? 75% et 25%? 50% et 49,999%?

    Quand je lis des choses comme ça "On sait depuis le Moyen Age que le verbe est féminin et l'acte, masculin. ", ce qui me vient à l'esprit est, bon premièrement fuck you, deuxièmement ça me rappelle mes cours de philo de terminal et la prof qui suppliait la classe de ne pas commencer par des platitudes du genre "depuis l'aube des temps/toujours/la préhistoire/que l'homme est homme" qui seront invariablement suivis d'une connerie. Non, "on" ne sait pas ça. En particulier, parce que le moyen age n'est pas spécialement un haut point de la psychologie, en particulier la psychologie enfantine.

  4. "le corps enseignant est majoritairement féminin, surtout dans le primaire et au collège, et les garçons ont du mal à s'identifier à des « sujets supposés savoir » féminins"

    Bon sang mais c'est bien sûr.

    Quand j'anime des réunions, si les hommes présents dans la salle ne m'écoutent pas, c'est pas parce qu'ils manquent cruellement de savoir-vivre, mais parce que je suis un "sujet supposé savoir" féminin et que à ce titre ils ne s'identifient pas à moi, les pauvres...

    J'en conclus qu'il faudrait donc que je renonce à ma génitialité intérieure au profit d'une construction de génitalité intérieure parce que par exemple, juste apprendre aux enfants à écouter les autres, quels qu'ils soient, à respecter leur parole, ça marche pas vu qu'on n'a pas la même génitalité.

    CQFD

  5. Cet article fait d'autant plus mal que de nombreux points sont fort bien vus. Il ne pouvait pas se cantonner à ceux-là ?

  6. Moi j'aurais aimé qu'il cite ses sources, notamment sur le rôle hormonal dans la construction du cerveau d'un embryon...
    Parce qu'à ma connaissance, rien ne prouve que cette "imprégnation" agisse sur autre chose que les zones amenées à gérer les organes sexuels. Et encore.
    Et surtout de toute façon le cerveau d'un nouveau-né n'a que très peu de connexions synaptiques déjà formées

  7. J'avais moi-même été attirée à la vue de la couverture de ce Figaro magazine échoué sur une table de café : "Garçons et filles, pourquoi sont-ils si différents ?", tout ça pour illustrer un article qui dit que finalement, ils ne le sont pas vraiment.

    Pour le Stéphane Clerget... masturbation psychanalytique complètement délirante et pleine de contradictions ! Les hommes ont plus de pulsions violentes donc ils doivent les maitriser donc ils sont plus rationnels, et les filles plus impulsives ??!!! Et les filles ne jouent pas, jamais, aucune à la guerre, c'est bien connu.
    Et puis, nous expliquer qu'il faut sauver les garçons de l'échec alors qu'ils restent bien mieux payés et qu'ils trustent les postes à responsabilité, ça fait quand-même bien rigoler.

  8. Juste pour préciser que S. Clerget n'a pas grand chose à voir avec la psychanalyse. Il n'est pas analyste et ne sert qu'une soupe mal digérée de comportementalisme vaguement assaisonnée d'une citation de Lacan mal comprise. Donc cette fois, c'est pas la faute de la psychanalyse. Merci pour elle.

  9. Merci Aline, j'allais écrire un commentaire pour dire moins bien la même chose.

  10. Aline ; on est d'accord 🙂

    flashou ; tu n'as évidemment pas tort et si l'on prône la mixité dans un domaine (ex politique, il est logique de la prôner ailleurs, donc dans l'enseignement).
    Dieu faisait des interventions en primaire/maternelle. Il a bien constaté que
    1. il y avait (encore) des réticences à voir un homme en maternelle (déjà le nom...)
    2. les enfants se comportaient différemment avec lui (et sans doute les enseignantes avec les gamins)

    et toute la partie sur le sujet dont Clerget parle est juste (sauf que vu le reste...).
    maintenant si on commence à faire avec les conditionnements des gens, on n'est pas sorti de l'auberge c'est un peu le souci.
    (un noir comme prof de danse ou de sport c'est sympa ; en maths bon euh.. voilà )

  11. Il y a quand même un fameux courant macho parmi les psychanalystes, non? Freud, qui voit bien l'envie de pénis chez la fille, mais ignore ces petits garçons qui se désolent de ne pas pouvoir être enceintes comme maman, Lacan et son fameux "Nom du Père" (et du fils, et du saint esprit), Anatrella, jésuite et psychanalyste, avec sa haine des homosexuels.

    Heureusement ils ne sont pas tous comme ça, un de mes profs nous avait dit "La psychanalyse a été éclairante et créative tant qu'elle s'est contenté de poser des questions. Mais quand elle a prétendu apporter des réponses...." Jamais oublié, et cette phrase m'a servi de guide pendant toutes mes années professionnelles. C'était dans les années 70, il était précurseur.

  12. Je dirais plutôt que Freud a oeuvré en homme de son temps dans une société du 19eme.
    Donc est ce que c'est sexiste ; oui. mais il faut le contextualiser.
    ca serait comme reprocher à un auteur du 16eme d'avoir eu des proos racistes.

  13. Valérie > j'ai moi même travailler dans une maternelle, et s'est clair que le regard des enfants n'est absoluement pas le même envers un homme qu'une femme. J'ai beaucoup rit les premiers jours lorsque les mômes, intrigué par ma présence me demandaient si j'étais un "Papa" (on note au passage la simplification extrême de leur vision du monde -forcement ils sont petits -).

    Amusant aussi, le regard des parents quant ils reviennent chercher leur marmots et qu'ils tombent sur toi (enfin moi ^^). Les mamans étaient plutôt contente de me voir et disaient que ça les rassuraient qu'il y'ait un homme dans l'école

  14. " Les mamans étaient plutôt contente de me voir et disaient que ça les rassuraient qu’il y’ait un homme dans l’école"

    oh purée mais pourquoi?

  15. Ben oui la question mérite quand même d'être posée.
    Peut-être qu'on arrêtera de voir une figure maternelle derrière chaque femme que quand on arrêtera de n'être élevé que par des femmes !

  16. Noum > Je sais pas vraiment car je n'ai pas spécialement creuser plus que ça la question avec elles. Elles pensaient peut être que je saurais mieux agir dans les situations de crise

    J'assimile ça a cette forme typique de syndrome de stockholm qui frappe les héroïnes de série B qui, dès lors qu'elles sont en danger, suivent bêtement le mâle de service alors qu'il a plutôt tendance a se jeter en plein dans le danger.

    Je me dis donc que ces mamans pensent qu'en tant qu'homme je saurais régler des situation type prise d'otage, incendie générale, attaque de zombie, et que du coup ça n'est pas bien grave si j'ai du mal a gérer la sieste des p'tits loups ou bien si j'emploi parfois des jurons fort peu adapter a de si petites oreilles.

    La encore, cette surestimation de l'homme (ou dépréciation de la femme, ça marche dans les deux sens) ne se base sur pas grand chose hormis un stéréotype culturel.

    Bon par contre c'est pas pour me vanter mais durant le temps ou j'ai tenu ce poste, nous n'avons eut AUCUN problème de Zombie... :p

  17. @Yelle : tient on a eu le même prof de philo !
    euh ba sinon je viens de lire l'interview de môssieur le pédopsy, avec un homme à mes cotés, ba ni l'in ni l'autre nous n'avons compris le raisonnement et les lien de cause à effet.
    du coup je me pose une question, sommes nous tous les 2 asexués ??

  18. bacjlash backlash backlash....
    on est tellement supposées être libérées (tout ça parce qu'on a le droit de gérer 100% de la fécondité humaine, waouh, super, on remercie vraiment, hein, les mecs se sentent tellement concernés, c'est que du bonheur ces petits cachetons cancérigènes vraiment) que ça repart de plus belle et depuis le berceau option inversion des rôles, vlà qu'on les émascule, les pauvres chous.
    nan y'a pas à dire ça fait plus que me laisser froide, ça me glace, et je suis toujours aussi contente de ne pas avoir enfanté de fille parce que je n'aurais sincèrement pas pu la regarder en face. tout simplement.
    moi c'est pas du gentil féminisme de classe moyenne aisée que je ressens, parce que c'est pas du gentil machisme que je me prends dans la tronche depuis ma naissance, non plus.
    (genre scum manifesto quand je l'ai lu j'ai pensé que cette fille était mon âme soeur, j'aurais pu en écrire chaque ligne, clairement, et j'en pense chaque mot)
    (et non merci pas de psy à deux balles sur fond de trauma et je ne sais quoi ça me casse clairement les ovaires et je crois pouvoir dire que j'ai pas plus de leçons à recevoir que solanas pour le coup)
    donc au final ce genre de choses qui t'en fout plein la gueule de culpabilisation en plus de ta vie bien pourrie merdique que déjà t'assumes pas mal de merdes en lieu et places des mecs qui t'ont fait chier tant et plus et tu fais tout ça avec le sourire et sans moufter en prime, ça me donne des envies que je peux même pas exprimer, ça ferait peur à beaucoup.

    conclusion: GRRRR, psy de merrrrrrde ce type. Laisser ces mecs là exercer c'est contribuer au malheur du monde, clairement, limite complicité de crime contre l'humanité. au lieu de chercher à normaliser qu'ils se concentrent à soigner les malades...et si y'en a pas assez pour les faire tous bouffer merci de ne pas en inventer de nouveaux et de juste constater que ouais c'est la crise pour tout le monde, bordel, et ouais, y'a aussi TROP de psys. clairement trop, même.

  19. @pupuce : Dans le Nord-Pas-de-Calais, il faut un minimum de six mois pour obtenir un rendez-vous avec un psy. Alors je veux bien croire qu'il y a trop de psys à Paris, mais ailleurs, il n'y en a pas assez.

  20. @Kyp Ca, c'est pas qu'il manque de psys mais qu'il manque de volonté pour payer les gens (et donc les embaucher et créer des postes). Mais c'est un autre problème.

  21. Oui, enfin les psys travaillent à leur propre compte.

    Et être psy, c'est une très lourde responsabilité. Quand je vois les crétins qui arrivent déjà à ouvrir un cabinet, je comprends que les critères de sélection soient draconiens.

  22. Très déçue également par la vision archaïque de ce docteur que j'appréciais.

  23. C'est incroyable que de tels articles puissent être publiés. On passe d'une énormité à une autre énormité sans complexes aucun. C'est sidérant. C'est la droite.

  24. Me suis toujours méfiée des psy qui passent trop à la télé ...ce besoin de s'exposer ça cache un truc , il le dirait lui-même (en parlant d'un confrère par contre)

  25. "Freud, qui voit bien l’envie de pénis chez la fille, mais ignore ces petits garçons qui se désolent de ne pas pouvoir être enceintes comme maman."

    Quand j'écris ça, je me réfère à quelque chose de très précis: dans la psychanalyse (indirecte) du petit Hans, ça crève les yeux que l'enfant se pose la question de la grossesse récente de sa mère, et que c'est pas seulement mais principalement avec elle qu'il rivalise, recevant au passage une réponse FAUSSE sur sa propre capacité à enfanter: les hommes ne font pas d'enfants.

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