Sep 242009
 

S'il est un exercice que je déteste, c'est bien de faire la critique d'un livre qui m'a plu (ou d'une série, ou d'un disque. de tout en fait).

Mes critiques ont autant d'intérêt qu'un Femme Actuelle, et encore là il y a des mots fléchés.
Quand je tombe sur une œuvre qui m'a enchantée, tous les mots que j'utilise pour la décrire, tombent à plat, semblent sans vie et bien inaptes à retranscrire ce que j'ai ressenti.

Je vais donc vous conseiller deux bouquins mais on va se contenter de critiques prises sur le web.

- "Confidences à Allah" Saphia Azzedine.
saphia

Note de l'éditeur :
Jbara vit, dans les montagnes d’un pays du Maghreb, entre ses parents, ses cinq frères et sœurs, et ses brebis. Petite bergère pauvre, réduite au rang de servante par un père ignorant et brutal, elle se prostitue parfois, pour quelques friandises. Elle est belle, mais elle ne le sait pas. Dans un village où les femmes, à la lettre, ne sont rien, elle n’a pas encore appris que sa beauté est un pouvoir. Jusqu’au jour où une valise tombe d’un car de touristes américains, qui lui révèle un autre monde.

Itinéraire d’une jeune fille musulmane d’aujourd’hui, qui connaîtra la misère, la prostitution, la prison, Confidences à Allah est un témoignage direct, cru, et cependant plein de poésie et d’humour, sur l’oppression des femmes. Tout en décrivant les pires dérives d’une société figée dans le patriarcat, hypocritement arc-boutée sur un islam caricatural, Saphia Azzeddine livre, plus qu’un constat, un message de foi et d’espoir.

Une libération s’esquisse au milieu des tourments. Une réconciliation aussi, peut-être – avec les hommes comme avec Dieu, à qui, dans son monologue fiévreux, sur lequel souffle une rage irrépressible, Jbara s’adresse sans cesse, à la fois fidèle et rebelle, respectueuse et mutine, l’implorant, lui demandant pardon ou lui rendant grâce. Arrivé au bout de son récit, le lecteur découvre que ce cri de révolte était avant tout une bouleversante prière.

Premières pages du livre à lire en ligne

Interview de Saphia Azzedine.

Le livre a été mis en scène au théâtre.

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"Le jour où Nina Simone a cessé de chanter" de Darina Al-Joundi et de Mohamed Kacimi

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Présentation de l'éditeur
Quel est le prix de la liberté ? Liberté sexuelle, amoureuse, politique, sociale ou religieuse... Darina al-Joundi raconte, sous la plume de Mohamed Kacimi, une histoire stupéfiante, une histoire faite de vérité et de folie, de violence et de tendresse. Toute l'histoire du Liban contemporain concentrée en l'histoire d'une personne, fidèle au rêve persistant d'un père journaliste et écrivain pour qui la liberté n'est pas négociable. Ce rêve va pourtant se fracasser sur la violence et la haine de la guerre civile, là où tout devient possible, le sexe défie la peur, la drogue défie la vie, le refus de toutes les règles sociales et des convenances religieuses défie une société qui va se venger durement contre la jeune insoumise... Ce livre est bien plus qu'une confession, c'est l'histoire d'une rédemption, des retrouvailles avec la vie d'une jeune fille qui devient femme au voisinage de la folie et de la mort. Il touche au cœur, au plus profond des entrailles, là où l'émotion se libère par un tremblement, dit toute la vérité d'un être dans son immense fragilité et son irréductible force. Le jour où Nina Simone a cessé de chanter commence le jour de la mort du père, dans un lieu appelé autrefois château de Beaufort...

(bon en vrai je trouve cette présentation complètement niaise).

Bref des liens.

Une pièce en a été tirée : vous avez toutes les dates.

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Site de Darina Al joundi

Une critique

Enfin je vous conseille l'intégrale de l'oeuvre de George Tabori et spécialement Mein kampf (farce), Weisman et Copperface

Je vous propose, si vous avez aussi des romans à conseiller, d'en parler en commentaires :o).

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  6 réponses sur “Lectures”

  1. Arrivé ici en passant par chez Suzanne, j'ai du mal à comprendre (à moins que... l'humour...) comment elle a pu mettre chez elle en lien un blog aussi piteusement bien pensant que le vôtre.

    Bon, je reviendrai : j'ai pu lire trop vite...

  2. Peut être pour la même raison que tu mets le lien de ton blog féeriquement mal pensant ici.

  3. C'est juste qu'entre trolls on se serre les cou...des.

  4. Didier Goux. il faut peut être lui demander ?

    les autres ; conseillez des romans plutôt 🙂

  5. Confidence a allah, mouais...
    Pour être honnête j'en ai marre des bouquins du malheur des femmes, qui doivent se battre, bla, bla, bla...
    Ya quand même des femmes (je sais pas beaucoup) qui sont a la tête d'entreprise du cac 40, ministres et autres ingénieurs, des femmes heureuses. Et puis ya aussi des livres drôles ou plus léger.

    Mais bon, c'est pas un mauvais livre quand même.

  6. ah. oui. la prochaine fois je parlerai de Parisot promis.

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